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Quinoa - Photo : DR

Les enjeux de l’agriculture durable

Des experts discutent les enjeux de l’agriculture durable.

Des experts se sont retrouvés samedi 6 avril, en marge  de la 44ème réunion de la Banque Islamique de Développement (BID), pour discuter le développement durable de l’agriculture dans les pays membres de la BID.

Pour commencer, les experts ont cité les avantages qu’une agriculture durable peut tirer des «plantes du futur», particulièrement le quinoa. Un expert a souligné qu’en Amérique Latine,  une récolte qualifiée « d’excellente » ne dépasse pas 2 tonnes par hectare. Alors qu’au Maroc, le rendement par hectares avoisine 3,9 tonnes. En outre, le quinoa, produit sans gluten, suscite un véritable engouement dans le royaume, soulignent ces experts, puisque cette plante est aujourd’hui cultivée dans pas moins de trois régions du royaume.

Hajbouha Zoubeir, présidente de la fondation  Phousboucraa, de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), a indiqué qu’«au Maroc, Phosboucraa aide les femmes du sud en les formant a s’adapter à cette plante du futur. Le programme de la fondation, dédié à la protection de l’écosystème innove en  formant les femmes à produire une semoule pour couscous composée de 6 céréales, dont le quinoa». Elle a également ajouté que ce couscous multi-céréales est aujourd’hui «produit dans des coopératives qui connaissent un franc succès dans tout le sud du royaume, la semoule [de couscous] à base de six céréales, dont le quinoa est présente dans les marchés solidaires».

De son côté, Ismahane Elouafi, directrice générale de l’International Center for Biosaline agriculture (ICBA), un centre de recherche et de développement agricole international à but non lucratif, a affirmé, interrogée par Le360, que son organisme suivait actuellement trois projets dans le royaume:  «à Ben Guerir, nous développons cette plante du futur, le quinoa, grâce à un financement canadien ainsi qu’à celui de l’Université Mohammed VI».

«Dans la ville de Youssoufia, nous développons des fermes modèles avec l’appui de l’OCP, c’est ainsi, que nous allons développer des plantes alternatives » a-t-elle poursuivi, avant de préciser qu’à Laâyoune, dans le sud du Maroc, un partenariat avec la fondation Phosboucraa a permis la mise en place de nouvelles aires d’agriculture durable, dans lesquelles «de nouvelles plantes constitueront sans nul doute notre alimentation dans les temps à venir».

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