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Le Maroc va produire des patates douces in vitro
Photo : DR

Egypte : Les patates douces délaissées par les producteurs

« Les surfaces cultivées en patates douces diminueront significativement cette année, d’environ 40 % »

La saison des patates douces égyptiennes commence et en raison de la saison très difficile de l’année précédente, la superficie a diminué de 40 % déclare un producteur-exportateur égyptien. Les coûts ont considérablement augmenté, ce qui a eu un effet sur la demande.

Selon un exportateur égyptien, la saison des patates douces a commencé de manière incertaine, compte tenu des défis de la saison précédente. Il est à noter que la saison dernière, il y a eu des augmentations insensées des prix des engrais et des pesticides, ainsi que des prix des matériaux d’emballage et des prix du transport interne et du fret maritime, et ce qui est étonnant, c’est que ces augmentations ne s’arrêteront probablement pas immédiatement. Les choses ont été rendues encore plus difficiles en raison de la guerre en cours entre la Russie et l’Ukraine comme nous l’indique l’exportateur à Freshplaza.

Actuellement, ces augmentations de coûts ont entraîné une baisse de la demande de patates douces « La demande est très calme, car les prix à la consommation sont élevés en raison des coûts de transport et les matériaux d’emballage sont devenus plus chers. Le prix d’expédition d’un conteneur réfrigéré vers les ports européens a atteint 4000 dollars, et le prix d’un carton de 6 kg a atteint 0,80 euro, et les hausses se poursuivent sans montrer aucun signe d’arrêt prochainement.

Les patates douces sont considérées comme faisant partie des cultures d’exportation, en particulier les variétés importées telles que Beurgard, Bellevue et Evangeline, de sorte que les agriculteurs ont manifesté un grand intérêt pour cette culture ces dernières années.

En raison des défis de l’année dernière, les agriculteurs ont opté pour des cultures différentes cette année, explique l’exportateur toujours à la même source : « Cependant, on s’attend à ce que les superficies cultivées diminuent considérablement cette année, d’environ 40 % par rapport à l’année dernière. Cela est dû au fait que les agriculteurs n’ont réalisé aucun bénéfice la saison dernière, car le coût a augmenté sans augmentation égale du prix de vente du produit sur les marchés européens. Cela a poussé les agriculteurs à rechercher d’autres cultures qui généreraient de meilleurs revenus pour eux et leurs familles, comme le coton et le riz.

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