Des pluies importantes annoncées à partir de jeudi 18 février au Maroc.
La météorologie nationale affiche une semaine pluviale dans la majorité du Royaume. A partir de jeudi 18 février, des pluies importantes sont attendues et les pluviométries retrouveront leur normale saisonnière.
La situation des précipitations revient à sa normale saisonnière. Des pluies ont lieu dans la majorité des régions du Maroc jusqu’à ce mardi. Et à partir de jeudi, une semaine pluvieuse sur la majorité du territoire national est annoncée par la météorologie nationale.
La hauteur de pluies relevée par la météorologie nationale le matin de lundi 15 février va de 6 mm à Oujda et Casablanca à 23 mm à Taza, 21 mm à Ifrane et 15 mm à Settat. Sur les reliefs du Rif, du Moyen et du Haut-Atlas, la couche de neige a atteint, au 15 février, 24 cm notamment à Bine El Ouidane et 16 cm à Azilal. Les premières heures de ce mardi 16 février ont affiché de basses températures allant jusqu’à -7°C, notamment sur les reliefs de l’Atlas et -4°C au Moyen Atlas où le manteau neigeux connait une couverture importante dans les chaines montagneuses.
De nouvelles pluies sont annoncées à partir de jeudi 18 février. Elles peuvent s’étendre aux régions du Souss et du Haouz, les plus touchées par la sécheresse qui a sévit cette année, surtout pour l’activité agricole, concentrée en grande partie dans la région du Souss Massa. Néanmoins, les précipitations enregistrées jusqu’à présent ne sont pas suffisantes et ne permettront pas de sauver les cultures d’automne où le manque de pluie a aggravé la situation, principalement pour les grandes cultures, dépendantes à 100% de la pluviométrie. La campagne céréalière devrait revoir ses prévisions à la baisse.
Les agriculteurs sont plutôt optimistes après les dernières précipitations et espèrent que les pluies annoncées pour la fin de semaine puissent compenser, au moins en partie, le déficit touché dans la majorité des champs de céréales. Ces précipitations permettront l’approvisionnement en eau potable des régions enclavées et la réduction des coûts au niveau du périmètre irrigué.