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Semences Afrique - ph : DR
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Côte d’Ivoire : la réhabilitation d’une ferme semencière est nécessaire

Le ministre ivoirien Sidi Touré promet la réhabilitation de la ferme semencière de Badikaha.

Le ministre des Ressources animales et halieutiques de la Côte d’Ivoire, Sidi Tiémoko Touré  a promis la réhabilitation de la ferme semencière de Badikaha dans le département de Niakara, lors d’une visite du site le 19 décembre 2021.

La visite effectuée par Sidi Tiémoko Touré, sur la ferme semencière de Badikaha, s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale ivoirienne de relance de l’élevage de bovins en Côte d’Ivoire avec,  en prime, un état des lieux censé aboutir à une orientation conséquente des travaux de rénovation de ce site, datant de 1979 , aujourd’hui à l’abandon , et donc en ruine, depuis la crise militaro-politique de 2002.

” Il nous faut faire des investissements. Et peu importe ce que cela coûtera, l’État fera son effort afin de garantir la sécurité alimentaire “, a relevé le ministre arguant que la rénovation de ces infrastructures, doublée de leur mise en service, permettra à la Côte d’Ivoire de booster le secteur de l’élevage et ce, avec le repeuplement de son cheptel bovin, ovin , caprin et porcin.

En effet,  la ferme semencière de Badikaha , avant son abandon total en 2002 , était spécialisée et ce , depuis les années 80 , dans la production de fourrage et de semence fourragère à l’exemple du panicum, une plante fourragère très prisée par les ruminants.

” Il faut impérativement remettre sur pied ces infrastructures qui formeront au métier de l’élevage (…). Ces stations avaient un impact énorme sur la vie des populations, car elles donnaient du travail et contribuaient à l’autonomisation alimentaire en Côte d’Ivoire “, a soutenu le ministre ivoirien.

Lire aussi : Tchad : des affrontements entre agriculteurs et éleveurs font 3 morts.

Des réhabilitations qui , de l’avis de plusieurs agriculteurs , dont Zié Adama, un cotonculteur à Badikaha, contribueraient  à ” nous soulager parce que cela va diminuer fortement les tensions et conflits entre nous et les éleveurs à cause des dégâts de cultures ” , imputables aux éleveurs laissant leurs animaux en errance, en quête de pâturages.

(AIP)
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