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Journée mondiale du climat: Le réchauffement climatique

Le réchauffement climatique discuté à l’occasion de la journée mondiale du climat.

Le réchauffement climatique sera au cœur des débats lors de la journée mondiale du climat qui se déroulera demain, le 8 décembre.

Chamboulé par les aléas climatiques, le monde subit ces dernières années des épisodes inédits de canicules, de chutes de neige, d’inondations et d’ouragans dont les effets vont s’accroître au fil des décennies.

Le réchauffement climatique est aujourd’hui une évidence que personne ne peut nier. Les activités humaines et industrielles produisent indéniablement des gaz à effet de serre et augmentent progressivement la température de la Terre. La journée mondiale du climat, célébrée le 8 décembre, est une occasion de rappeler cette vérité et la nécessité de réagir pour en limiter les effets.

Augmentation de la température à la surface du globe, phénomènes climatiques extrêmes (tempêtes, sécheresses, précipitations abondantes), changements du cycle mondial de l’eau, élévation du niveau des mers, poursuite de la diminution de l’étendue et l’épaisseur de la banquise arctique, et de l’étendue du manteau neigeux de l’hémisphère Nord et acidification des océans, sont autant de manifestations des changements climatiques qui menacent de plus en plus la vie terrestre.

Bonn a été, il y a quelques semaines, dans le cadre de la COP23, le théâtre d’âpres négociations, entre les 196 pays qui avaient signé l’accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique, des négociations, sans résultats probants notamment à cause de la défection de la première puissance mondiale, les Etats-Unis qui demeurent un des gros pollueurs de la planète.

Ayant pris part à la COP 23, le Maroc, de par son positionnement géographique, est un des pays les plus vulnérables aux effets du réchauffement climatique. Cette vulnérabilité a été prise en compte par les autorités marocaines qui examinent les moyens de renforcer les mesures d’adaptation aux changements climatiques.

Ces mesures d’adaptation ou d’atténuation s’inscrivent dans le cadre d’une approche intégrée et participative incluant tous les acteurs socioéconomiques et les pouvoirs publics. Elles sont confortées par la mobilisation d’un important dispositif d’observation terrestre et satellitaire des changements climatiques.

Pour réduire les émissions nocives et la pollution de l’air et contribuer à la protection de l’environnement, le Maroc a fait le choix stratégique et irréversible d’opter pour les énergies renouvelables, encourageant l’efficacité énergétique et la gestion écologique des déchets.

Chose qui lui a valu, en 2017 la 6e place mondiale du prestigieux classement de Germanwatch et le Climate Action Network, un classement des pays en fonction de leurs efforts pour lutter contre le réchauffement climatique.

« Porté par une note élevée dans les catégories politique et consommation d’énergie, le Maroc est placé dans le groupe des pays les plus performants dans le tableau général » profitant du « faible niveau d’émissions » et d’un « objectif ambitieux de réduction des émissions de GES d’ici 2030 », lit-on au rapport Climate Change Performance Index 2018.

Il convient aussi de rappeler, à cet égard, les engagements pris par le Maroc, notamment à travers la Charte Nationale de l’Environnement et de Développement Durable ainsi que le Plan National de lutte contre le Réchauffement Climatique qui déclinent un ensemble de valeurs, de principes et d’engagements des acteurs en faveur de la protection durable de l’environnement et qui ont été couronnés par l’adoption de la Stratégie Nationale de Développement Durable, parfaite illustration de l’engagement du Royaume en faveur de l’environnement.

Pour faire face à la gravité de la situation climatique dans le monde, il s’avère nécessaire et urgent de fédérer les efforts des opérateurs publics et privés. C’est dans ce sens que 15.000 scientifiques de toutes les disciplines ont lancé un appel, dans la revue anglophone BioScience publiée le 13 novembre, aux responsables politiques à réagir rapidement.

Mais entre climatosceptiques et défenseurs du climat, la lutte s’annonce rude un an avant la tenue de la prochaine COP à Katowice en Pologne.

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