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Les barrages au Maroc affichent un faible taux de remplissage

Déficit hydrique au Maroc : les barrages affichent un faible taux de remplissage.

Le taux de remplissage des barrages ne dépasse pas 60%. C’est surtout dans le Souss Massa et El Haouz où la situation est de plus en plus inquiétante.

La situation des réserves hydriques est préoccupante. Le taux moyen de remplissage de l’ensemble des barrages s’est établi à 60% contre 74% à la même période de 2015, selon les médias. Pas moins de 2 milliards de mètres cubes ont ainsi été perdus en une seule année. La réserve hydrique est passée de 11,5 à 9,5 milliards de m3.

Déficit hydrique au Maroc : les barrages affichent un faible taux de remplissageCette année connait une très basse pluviométrie, comparée des années précédentes. Le faible cumul des précipitations,  ayant atteint 70 mm, en repli de 50% par rapport à une année normale, a fait que les barrages à usage agricole ont été plus ou moins impactés en fonction des régions. Ceux d’Oum Errabii sont les plus affectés. Le taux de remplissage du barrage Abdelmoumene, qui irrigue le Souss-Massa, est à moins de 40% contre 64,7% en janvier 2015. Le grand barrage Al Wahda, dont la réserve nominale est de l’ordre de 3,7 milliards de m3, a vu sa retenue baisser à 44%, indique la même source, ajoutant que seul Al Massira affiche un taux de remplissage de près de 70%. Ce barrage alimente, pour la majeure partie, les villes de Casablanca, de Rabat et de Mohammedia en eau potable.

Sur l’ensemble des ressources en eau disponibles et résultant de la pluie, 13,1 milliards de m3 sont mobilisables dans des conditions techniques et économiques acceptables. Le potentiel en eaux souterraines renouvelables s’élève à un peu plus de 3, 8 milliards de m3 répartis sur 80 nappes, dont 48 sont superficielles.

En moyenne, le pays reçoit 140 milliards de m3. Cependant, seulement 17 à 18 milliards sont stockés. Rappelons à ce sujet la nécessaire de se focaliser sur la construction des barrages dont 20% des eaux recueillies sont perdues sous l’effet du climat, et sur les eaux non conventionnelles pour palier la situation du déficit hydrique à travers la mise en place d’alternatives permettant de conserver les ressources naturelles, comme le dessalement de l’eau de mer, le recyclage des eaux usées, entre autres techniques s’imposant comme aujourd’hui comme moyens de diminuer la charge sur la nappe phréatique.

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