Aldi mise sur les fruits et légumes pour en finir avec le hard discount.

Le hard discounter Aldi fait le choix de rénover ses magasins en Allemagne pour s’éloigner du modèle « hard discount » alimentaire qu’il avait d’ailleurs inventé. Une stratégie qui s’applique également chez Lidl, éclairage.

Les fruits et légumes au centre de la nouvelle stratégie

C’est la nouvelle tendance, chez Aldi on mise sur un vrai coin fruits et légumes, des compartiments bien rangés, bien loin du hard discounter de proximité. Fini les cartons réutilisés, les produits négligés, même si les palettes de bois à même le sol sont encore présentes. En jeu, le « magasin du futur » un concept store qui devrait s’appliquer à 1 900 points de vente Aldi.

Les fruits et légumes, et c’est la grande nouveauté chez Aldi, profitent de présentoirs en bois, avec des espaces plus larges, davantage de choix également, une ambiance plus proche du supermarché que de l’hard discount, pour élargir une offre qui confinait le consommateur allemand à des produits de première nécessité uniquement. Dans le viseur, les seniors, de plus en plus nombreux dans un pays qui connait une croissance démographique limitée.

La fin du hard discount?

Ces investissements augurent-ils de la mort du « hard discount »? Dans plusieurs pays, en France et au Royaume-Uni notamment, là ou Aldi est déjà présent et a opéré sa mutation, on avance que le consommateur n’est plus obnubilé par les prix bas, mais davantage par le rapport « qualité/prix ». Le prix bas n’est donc plus facteur d’achat… de là à penser que le hard discount va disparaître il n’y a qu’un pas.

En terme de chiffres, les parts de marchés s’accroissent, Lidl par exemple passe à 5,2% de parts de marché, contre 4,6% en 2013. Chez Aldi, on annonce 6% de parts de marché, multiplié par 2 en 3 ans.

Du coté des allemands, non annonce que ces investissement devraient générer des rentes à long terme, pour lutter avec les leaders mondiaux comme Walmart, Tesco ou Carrefour.