Aïd El Adha: la situation est compliquée pour les éleveurs d’ovins.
Après la fermeture de plusieurs villes comme Casablanca, Tanger ou Marrakech pour endiguer la propagation du Covid-19, plusieurs souks à bestiaux ont également subi des mesures restrictives pour non respect des mesures sanitaires.
Si la politique menée actuellement est spectaculaire, il faut rappeler qu’elle est exceptionnelle et à la mesure de la menace qui nous entour avec le Covid-19. Il faut donc aussi saluer le courage politique en ce sens puisque le Covid-19 connait actuellement une croissance forte dans le monde et que le Maroc a montré depuis le début de cette pandémie sa volonté de préserver son peuple. Résultat ? 300 morts depuis janvier alors que dans le même temps plusieurs pays occidentaux ont connu des dizaines de milliers de pertes d’hommes et de femmes, faut-il le rappeler ?
Malheureusement la situation actuelle et la concomitance avec l’Aïd El Ahda aura pour conséquence la perte de revenus probable de certains éleveurs. En effet l’offre abondante ne fait pas face à la demande actuelle étant donné les éléments suscités. Rappelons également que beaucoup de foyers dont les revenus ont été impactés par le Covid-19 comme partout dans le monde, sont obligés également de redéfinir leurs budgets et de miser sur une certaine prudence.
Il y a donc un risque réel pour les éleveurs qui sont actuellement obligés de revoir leurs prix à la baisse avec notamment un prix variant de 1500 à 2500 dirhams pour des moutons de bonne qualité, s’ils veulent minimiser leurs pertes en ces temps difficiles.