Les Îles Canaries réclament un affranchissement des droits de douane sur la banane canarienne au Maroc.
L’archipel des Îles Canaries réclament un affranchissement des droits de douane sur la banane canarienne au Royaume du Maroc. Afin d’écouler sa surproduction annuelle de banane, les Îles Canaries visent le Maroc. Focus.
La banane « made in Islas Canarias » souhaite s’imposer au Maroc. En effet, suite à une surproduction de la banane, l’archipel canarien a ciblé le Maroc afin d’écouler son excédent. Ainsi, le parti politique Coalition pour Canaries souhaiterait que le Maroc ouvre ses frontières à la célébre banane canarienne.
Des propositions de loi seraient actuellement etudiées afin de venir en aide à la filière bananière. Et ce, passe par une meilleure exportation de la banane mais également par une exonération des importations de banane de taxes douanières afin de booster ses exportations vers le Maroc.
Malgré l’entrée en vigueur du Pacte Agricole entre le Maroc et l’Union Européenne, les exportations européennes de fruits et légumes sont soumises à des droits de douane aux frontières marocaines. De plus, selon nos confrères de chez leseco.ma, le gouvernement espagnol a dénoncé le fait que la banane canarienne soit taxée à hauteur de 29,4%, et qu’elle soit également soumise à des taxes locales, telles que: TVA, taxe parafiscale d’importation et taxe sur l’inspection sanitaire des légumes. L’Espagne souhaiterait initier des négociations avec le Maroc afin que la banane canarienne puisse avoir un accès libre au Maroc. Et ce dans l’unique but d’écouler leur excédent de banane.
Fin août 2016, la production de banane canarienne a atteint 282 millions de kilos depuis le début de l’année. Plus de 8 millions de kilos ont été détruits volontairement. Et, 3,2 millions de kilos ont été offerts aux banques alimentaires.
À suivre.