Abattoir de Berkane: la polémique Hicham El Guerrouj prend de l’ampleur.
La polémique enfle. Hicham El Guerrouj aurait fait don d’une somme de 2,5 millions de dirhams au conseil municipal de Berkane pour la construction d’un abattoir. Un don qui n’a à ce jour pas permis la construction de cet abattoir à Berkane alors que le président du Conseil de la municipalité de Berkane dément cette version. Et la polémique prend de l’ampleur puisque le médaillé olympique demande désormais un audit des comptes du conseil de la ville. Eclairage.
Hicham El Guerrouj persiste et signe, il aurait bien fait don de 2,5 millions de dirhams à la ville de Berkane afin de bâtir un abattoir répondant aux normes marocaines et en finir avec l’anarchie et les risques sanitaires qui sont légions dans plusieurs villes du Royaume. Un coup de gueule important mais qui doit faire face à une seconde version, celle de Mohamed Ibrahimi, président du Conseil de la municipalité de Berkane qui campe sur sa position et dément toujours la version de l’ex-athlète, aucun don n’aurait été réalisé par El Guerrouj!
En effet, là ou la polémique enfle c’est sur l’ambiguité des propos tenus. Mohamed Ibrahimi souligne lui qu’en réalité il ne s’agit nullement d’une donation, mais d’un projet présenté devant une commission en janvier 2009, qui avait d’ailleurs été accepté, puisque la demande de construction d’un abattoir par la société Terraprom, appartenant à Hicham El Guerrouj… était validée avec pour unique condition de s’engager sur un investissement de 2,5 millions de dirhams. Or El Guerrouj n’aurait tout simplement pas signé et donc accepté les conditions du contrat prévu par le Conseil municipal et présenté à Terraprom.
Les deux versions s’opposent donc, et la situation a donc dégénéré entre les deux partis puisque Hicham El Guerrouj a demandé une enquête et donc un audit des comptes pour appeler à sanctionner les coupables de dilapidation de deniers publics. Selon le360 El Gherrouj, aurait même estimé que certains présidents et élus des conseils territoriaux devraient être démis de leurs fonctions et comparaître devant la Justice.
En attendant de voir la vérité éclater, c’est la population de Berkane qui souffre de la situation et de l’absence d’une infrastructure nécessaire à l’heure de la traçabilité animale voulue par l’ONSSA et d’un besoin d’hygiène recherché par le consommateur.