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Maroc moins intermédiaires dans la commercialisation des fruits et légumes
Fruits & Légumes - Ph : DR

Vente directe : 28 villes modernisent les circuits de distribution

La filière agricole au Maroc vient de franchir une étape importante avec l’introduction de la vente directe de fruits et légumes dans 28 villes, sans l’intermédiaire des marchés de gros. Publiée au Bulletin Officiel, cette nouvelle réglementation, entrée en vigueur le 29 août 2024, vise à simplifier et moderniser les circuits de distribution.

Ce dispositif novateur, issu d’un arrêté conjoint des ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture, s’inscrit dans le cadre du système d’agrégation agricole. Son objectif principal est de fluidifier la distribution des produits agricoles, en réduisant les contraintes administratives et en facilitant l’accès des agriculteurs et distributeurs aux consommateurs finaux. Parmi les villes concernées, figurent notamment Rabat, Marrakech, Fès, Kénitra et Oujda.

Ce changement marque un tournant décisif pour les acteurs du secteur agricole. En permettant la vente directe, la mesure offre aux agriculteurs l’opportunité de commercialiser leurs produits plus facilement, sans être obligés de passer par les marchés de gros. Cette flexibilité pourrait également se traduire par une réduction des coûts et une meilleure compétitivité des prix pour les consommateurs.

Cependant, la mise en place de ce dispositif ne se fera pas sans règles. Pour obtenir une autorisation de vente directe, les agrégateurs devront soumettre un dossier administratif incluant, pour les personnes physiques, une copie de leur Carte Nationale d’Identité Électronique (CNIE). Quant aux entités morales, elles devront fournir une copie de leurs statuts ainsi que la CNIE du représentant légal.

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Pour assurer le bon fonctionnement de cette nouvelle réglementation, deux comités ont été créés. Un comité technique, composé des ministères concernés et de l’Agence de développement agricole, se chargera de l’examen des demandes d’autorisation. Un comité régional, présidé par le directeur régional de l’Agriculture, sera quant à lui responsable de vérifier le respect des conditions sur le terrain.

Cette réforme est un signe fort du soutien croissant du gouvernement marocain à la modernisation du secteur agricole, en particulier dans le domaine de la distribution. Elle pourrait bien redessiner les relations entre producteurs, distributeurs et consommateurs, tout en stimulant l’économie locale des 28 villes concernées.

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