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Un partenaire pour la protection de l’environnement

Le Maroc, un partenaire crédible pour l’Afrique dans les combats pour la protection de l’environnement

Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, depuis son accession au pouvoir s’attache, pour l’Afrique, à une coopération sud sud multidimensionnelle visant à responsabiliser les individus pour les préoccupations en matière de développement socio-économique durable. Ainsi, le Maroc met la fierté de son africanité en avant et, pour l’Afrique, le Maroc reste le partenaire crédible pour mener tous les pays africains amis et frères, dans ce combat de poursuivre et engager des actions pour la protection de l’environnement d’après un communiqué de la map.

Le Maroc, un pionnier pour la protection de l’environnement en Afrique

Le Maroc pour des mesures qui visent à protéger l’environnement est un pays pionnier qui compte déjà sur une expérience acquise depuis de nombreuses années. La fondation Mohamed VI en est un exemple, et la détermination du Maroc à mettre la main dans la main avec les pays africains espère voir venir une prise en charge personnelle et responsable du Continent africain, sans assistanat et sans diktat.

Erosion des sols, déforestation, désertification, sécheresse et raréfaction des ressources en eaux, inondations et accentuation du phénomène de l’émission de gaz à effet de serre, pollution atmosphérique, sont autant de phénomènes qui lestent le développement socio-économique de l’Afrique, ce pourquoi le Maroc a toujours exprimé sa volonté, dans les grandes tribunes internationales, de voir naître cet élan de solidarité des pays africains, pour palier ensembles à un avenir meilleur.

De nombreuses conférences, des congrès sont ainsi organisés au Maroc. De grands efforts sont entrepris par le Maroc pour assurer une plus grande participation africaine à travers l’expertise marocaine et les actions déjà mises en oeuvre par le royaume en terme d’énergies renouvelables (solaire et éolien), gestion rationnelle des ressources en eaux (politique des barrages lancée par Feu SM Hassan II), électrification, fertilisation des sols (rôle du Groupe OCP).

Pour une agriculture durable en Afrique

Le groupe OCP, au Maroc, est riche d’une forte expertise en la matière, et là aussi, les ambitions visent une grande entreprise africaine, pleinement engagée en faveur du Continent, pour une agriculture durable, plus compétitive, respectueuse de l’environnement et garante de la sécurité alimentaire. Le royaume du Maroc est fier d’appartenir à l’Afrique, et le royaume, a depuis longtemps conscience du potentiel de croissance énorme que recèle l’Afrique. Il faut savoir que 70 % de la population africaine vie de l’agriculture, 80 % des terres agricoles sont non exploitées, 25 % concernent la part moyenne de l’agriculture dans le PIB.

Autant de facteurs qui poussent donc le groupe OCP en Afrique à travailler pour veiller à la sécurisation durable de l’approvisionnement du marché africain en engrais phosphatés, la mise en place d’une unité spécifique de production d’engrais dédiés à l’Afrique au sein de la plateforme industrielle Jorf Phosphates Hub au Maroc, d’une capacité annuelle de 1 million de tonnes par an, pour un investissement de plus de 600 millions de dollars US, en est une parfaite illustration.  Le groupe OCP doit assurer la sécurité des besoins du continent en engrais.

Un partenariat tant souhaité

L’importance de ce partenariat tant souhaité par le Maroc entre pays africains est démontré aussi à travers les échanges de visites de délégations d’experts et de techniciens dans le domaine environnemental, et la promotion de projets de recherche scientifique en la matière via l’octroi de stages et de formations au profit des chercheurs africains au sein des instituts marocains.

A ce titre, le Maroc vient de se doter tout récemment d’un Centre de “Compétences Changement Climatique du Maroc” (4C Maroc), avec pour mission de développer les compétences nationales en matière d’adaptation au Changement Climatique et d’atténuation des émissions des gaz à effet de serre. Cette unité a reçue l’appui de la coopération allemande (GTZ). Le Centre 4C Maroc appuiera la recherche et la gestion des connaissances en matière de Changement Climatique et servira de plateforme régionale pour renforcer les capacités des pays Africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Pour Michael Gajo, Chef du pôle “Environnement et changement climatique” de la GTZ-Maroc, ce projet fera du Maroc l’un des pays pionniers à l’échelle mondiale en matière de lutte contre le changement climatique.

Cet engagement du Maroc aux côtés des pays africains ne s’arrête pas là, il se traduit aussi par la conception, dans le cadre du partenariat sud-sud, de projets de développement socio-économique intégrés, avec comme toile de fond, une véritable dimension écologique puisqu’il s’agit pour le Maroc de mettre en place en Afrique, des projets viables, parfaitement intégrés dans leur environnement et bénéfiques pour les autochtones.

La Baie de Cocody à Abidjan

Lors de sa visite en juin dernier, le Roi Mohammed VI du Maroc, en compagnie du Président Ivoirien Allassane Ouattara ont lancés les travaux de ce grand projet d’aménagement de la Baie de Cocody à Abidjan.

C’est un projet piloté par la société marocaine “Marchica Med”, pour une vision Royale “avant-gardiste” et “clairvoyante” dans la promotion de projets multidimensionnels, en faveur d’une Afrique en mouvement. Situé au cœur de la métropole économique ivoirienne, Abidjan, ce projet colossal fait appel à l’expérience et à l’expertise purement africaine, particulièrement maroco- ivoirienne, traduisant ainsi une nouvelle démarche de co- développement.

D’un montant total de 1,7 milliard de DH, ce projet revêt une portée stratégique, compte tenu, à la fois, de ses dimensions environnementale, urbanistique, paysagère, sociale et économique, ce qui symbolise une véritable “solidarité africaine”.  La finalité de ce projet dans le cadre d’une vision régionale intégrée, est de pouvoir mettre à profit ces compétences notamment, dans les autres pays de la sous- région, qui manifestent des besoins identiques et se trouvent confrontés aux mêmes contraintes et difficultés d’ordre écologique.

Mise en place d’un barrage, ouvrages hydrauliques et maritimes, infrastructures routières, ouvrages de franchissement, réalisation d’une marina et d’un parc urbain sont tout autant de projets compris dans le projet initial de la baie de Cocody.

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