La semaine dernière, une vague de chaleur exceptionnelle s’est abattue sur le Maroc, affectant principalement les régions du sud, du centre et des plaines atlantiques du pays. Les températures ont grimpé de manière significative, créant un choc thermique pour les résidents et suscitant des inquiétudes quant à l’impact sur la santé.
Cette augmentation inhabituelle des températures a été attribuée à la formation d’un courant du sud, résultant de la présence d’une dépression au large de l’Atlantique précise Maroc Météo. Les vents du sud ont agi comme des transporteurs, amenant avec eux des masses d’air tropicales chaudes et humides. Cette combinaison a entraîné une hausse spectaculaire des températures, touchant non seulement le Maroc mais également l’Espagne et le Portugal.
Les régions les plus touchées par cette vague de chaleur ont été le sud, le centre du pays et les zones côtières. Des températures remarquables, atteignant jusqu’à 32 degrés Celsius, ont été enregistrées à Taroudant et Aït Melloul. Les villes de Mohammedia et Nouaceur ont également ressenti la chaleur intense avec des températures de 31°C, tandis qu’El Jadida, Casablanca et Rabat ont affiché des thermomètres atteignant les 30°C.
Ces températures sont nettement supérieures à la moyenne saisonnière, dépassant de 5 à 10 degrés Celsius. Cette hausse soudaine a eu des conséquences importantes, dépassant même le record mensuel de température maximale dans plus de 10 villes du Maroc.
La carte ci-dessus illustre la portée de cette chaleur exceptionnelle, mettant en évidence les endroits où le record mensuel a été pulvérisé. Les conséquences de ces températures extrêmes ne se limitent pas seulement à l’inconfort quotidien, mais elles soulèvent également des préoccupations quant à la santé publique et à l’impact sur l’environnement.