Répartition géographique des coopératives de la région de Marrakech-Safi
La région de Marrakech-Safi compte 1.907 coopératives agricoles dont 93% sont fonctionnelles et 7% sont féminines.
Elle sont réparties essentiellement dans les provinces qui disposent de zones montagneuses et jouissant d’une importante richesse en produits du terroir, notamment le Haouz, Essaouira et Chichaoua.
La province du Haouz comprend 21% des coopératives de la région, 18% sont basées à Essaouira et 15% à Chichaoua, comme illustré sur le graphique ci-dessous.
1.392 coopératives sur les 1907 de la région sont conformes à la nouvelle loi 12/112, et 503 ont réussi l’adaptation, soit la moitié des anciennes coopératives.
Malgré les avancées qu’à connues le tissu organisationnel professionnel agricole dans la région sur le plan fonctionnel, il demeure confronté à des problèmes de gestion, de financement, de communication et de commercialisation de ses produits.
Afin de redynamiser ce secteur, une attention particulière a été accordée aux coopératives et groupements par le ministère dans le cadre du Plan Maroc Vert. Ce secteur a donc bénéficié d’un accompagnement et d’un appui financier pour le mettre à niveau et l’initier aux impératifs de la commercialisation.
En outre, l’Office national du conseil agricole (ONCA) qui s’occupe à présent du Programme National de Création de Coopératives Agricoles (PNCCA) et d’accompagnement, adopte une nouvelle démarche organisationnelle basée sur la gestion entrepreneuriale des coopératives.
Ce plan a été décliné en plan régional qui est en cours d’exécution dans la région Marrakech-Safi, une région qui dispose d’un potentiel important et diversifié en termes de filières de production.
Par ailleurs, la région mise sur la formation professionnelle agricole en vue de répondre aux besoins du secteur en ressources humaines qualifiées.
D’après Abdelaziz Bousraref, le directeur régional de l’agriculture de Marrakech-Safi: «Les filières de formations dispensées sont révisées en continu pour tenir compte des filières de production porteuses du plan agricole régional».
Il ajoute également que «l’appui à l’insertion sociale et professionnelle, à travers la formation par apprentissage, des jeunes ruraux déscolarisés, leur permet d’acquérir une qualification favorisant leur insertion dans le milieu du travail ou d’assurer la relève au niveau des exploitations agricoles. Près de 300 lauréats et 600 apprentis sont injectés dans le secteur chaque année».
Avec L’Economiste