Le Maroc enregistre en ce début du mois d’avril des nouvelles encourageantes concernant son approvisionnement en eau. Selon le dernier bulletin émis par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le taux de remplissage des barrages du royaume a franchi la barre des 30%, atteignant précisément 30,7%. Cette nouvelle suscite un certain soulagement dans un contexte où la gestion de l’eau reste un enjeu crucial pour le pays.
Avec un volume total de retenues dépassant les 4,942 milliards de mètres cubes, la situation hydrologique du Maroc semble s’améliorer progressivement. Les données révèlent que six barrages affichent un taux de remplissage maximal, atteignant les 100%. Ces barrages, comprenant Nakhla, Chefchaouen, Acharif Al Idrissi, Oued Za, Bouhouda et Sidi Driss, témoignent de l’efficacité des politiques de gestion des ressources en eau.
De plus, cinq autres barrages ont dépassé le seuil des 90% de remplissage, illustrant davantage une tendance positive. Parmi ceux-ci, on retrouve des infrastructures essentielles telles que Dkhila, Aït Messaoud, Allal Fassi, Garde de Sebou et Ibn Batoutta. Ces chiffres reflètent l’impact des récentes mesures prises pour optimiser l’utilisation des ressources hydriques du pays.
Certains barrages, bien que n’atteignant pas des taux de remplissage aussi élevés, affichent tout de même des résultats significatifs. Avec des pourcentages supérieurs à 50%, des barrages comme Oued El Makhazine, Tanger-Med, Smir, Moulay El Hassan Ben Al Mahdi, Mechraa Hammadi et Al Wahda contribuent à renforcer la capacité de rétention d’eau du pays.
Les données fournies par le ministère de l’Équipement et de l’Eau révèlent également des disparités régionales en termes de taux de remplissage des barrages. Par exemple, le bassin du Loukkos affiche un taux de remplissage de 60,5%, tandis que celui de Moulouya est à 24,7%. Ces chiffres mettent en lumière la nécessité d’une gestion équilibrée et coordonnée des ressources en eau à travers tout le territoire marocain.
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Cependant, malgré ces progrès encourageants, des défis subsistent. Certains bassins hydrauliques, comme celui d’Oum Er Rbia, affichent des taux de remplissage relativement bas, témoignant des disparités qui persistent dans l’accès à l’eau. Ces disparités soulignent l’importance de continuer à investir dans des infrastructures de gestion de l’eau et des politiques visant à assurer une répartition équitable des ressources.
Bien que des défis demeurent, les récentes données sur le taux de remplissage des barrages marocains sont une bonne nouvelle quant à la gestion future de l’eau dans le pays.