Le melon et la pastèque sont exigeants en matière de chaleur et d’irrigation. Pour réussir leur culture, voici les éléments clés.
Réussir melon et pastèque : Les éléments clés
Le semis se fait en pépinière, à partir de Novembre-Décembre
pour les primeurs, et Février-Mars pour les cultures de saison.
Melon et pastèque, deux cousins de la famille des Cucurbitacées, cultivés au Maroc dans le Souss, à Marrakech, au Loukkos, au Saïs et à Doukkala. Du fait qu’ils soient demandeurs en eau et en chaleur, ces plants exigent une serre chauffée dans les régions froides.
Le semis du melon et de la pastèque doit se faire à partir de semences sélectionnées. Les graines collectées directement dans les fruits ne sont pas fiables, du faite du nombre important d’hybrides. Les semences ont besoin de beaucoup de chaleur et d’un sol riche, humide et léger pour bien germer. Le semis se fait en pépinière, à partir de Novembre-Décembre pour les primeurs, et Février-Mars pour les cultures de saison.
La plantation a lieu 25 à 30 jours après le semis en pépinière, au stade 2 à 3 feuilles. Les distances de plantation idéales sont de 0,50 m entre plants et 2 m d’interligne, soit 10 000 plants par hectare. La densité de plantation peut dans certains cas varier, selon la vigueur de la variété utilisée.
Les fruits nécessitent un maximum d’ensoleillement pour bien mûrir
Pincer le melon pour une bonne vigueur
Pour les melons, il est utile de pincer la plante pour qu’elle s’étoffe et devienne plus trapue. On pince par exemple au dessus des 2 premières vraies feuilles. Puis, sur les deux tiges ainsi formées, on repince au dessus de la 4ème feuille. On pince ensuite à 3 feuilles après chaque melon. Il est préférable de ne conserver que 3 à 4 fruits par plant. Pour la pastèque, aucune taille n’est vraiment utile. Les fruits nécessitent un maximum d’ensoleillement pour bien mûrir, on supprime donc régulièrement les feuilles qui couvrent les fruits. Ceux-ci peuvent être placés sur des tuiles pour les protéger de l’humidité du sol et de façon à leurs apporter un surplus de chaleur.
Préférez des variétés résistantes à l’Oïdium,
ce qui peut aider à éviter les attaques précoces.
Attention à l’Oïdium
A noter que les deux cultures sont sensibles à l’Oïdium. Les attaques précoces de ce champignon affaiblissent le plant et nuisent à la récolte. Les fruits ne sont pas directement atteints, mais c’est l’ensemble du plant qui s’affaiblit au détriment de la récolte. Et les dégâts peuvent être graves si la maladie se manifeste tôt. Préférez des variétés résistantes à l’Oïdium, ce qui peut aider à éviter les attaques précoces. Il est aussi important d’éviter au maximum de mouiller le feuillage lors de l’irrigation et de suivre un calendrier de traitements phytosanitaires bien raisonné en mettant le facteur climat comme indice pour traitements préventifs. |