Mme Afailal à Boulemane pour s’enquérir de la situation hydrique de la province.
La secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Charafat Afailal, a effectué mercredi une visite dans la province de Boulemane pour s’enquérir de la situation hydrique et examiner les mesures à prendre pour faire face aux contraintes auxquelles fait face le secteur de l’eau dans la province.
S’exprimant lors d’une rencontre au siège de la province de Boulemane, la secrétaire d’Etat a souligné que les ressources en eau se caractérisent par l’irrégularité dans le temps et l’espace, comme c’est le cas dans la province de Boulemane, notant que l’eau se trouve impactée par les activités humaines et les changements climatiques.
Mettant l’accent sur la situation hydrique dans province de Boulemane, elle a fait savoir que les cercles de Missour et de Outat Lhaj connaissent des précipitations pluviométriques de 150mm, tandis que celui de Boulemane enregistre des précipitations variant entre 300 et 600 mm, outre la chute des neiges sur les montagnes qui dépassent les 1500m d’altitude.
Mme Afailal a aussi dressé le bilan du secteur de l’eau au niveau de la province, rappelant la réalisation de plusieurs barrages, dont ceux de Sehb El Merga, Bougdrane et Sehb Nghir, outre le barrage Sekkoura sur Oued Guigou, en cours de construction.
Mme Afailal a également mis en exergue les efforts déployés dans le domaine de la mobilisation des eaux souterraines, à travers les forages d’exploration dans les zones qui connaissent un manque en la matière, tout en faisant état de la création d’un forage profond dans la localité de Dkikra avec un coût global de l’ordre de 4 millions de DH.
La secrétaire d’Etat chargée de l’Eau a aussi mis en relief l’élaboration du schéma directeur relatif à l’assainissement liquide au niveau des cercles de Missour et de Outat El Haj pour assurer la protection de l’environnement et préserver la qualité des eaux, outre la réalisation d’une étude d’assainissement liquide pour les centres de Lkasbi Melouia, Sekkoura Medaz et Angel.
Elle a aussi souligné la nécessité de la mobilisation des ressources hydriques superficielles à travers la restauration des barrages en vue de satisfaire les besoins en abreuvage des animaux et renforcer la protection contre les inondations.