Un rapport de la Banque Mondiale affirme que d’ici 2050, 1,9 millions de la population rurale marocaine va connaitre un exode vers les villes.
Le village situé à 47 kilomètres au nord de Marrakech et qui porte le nom de Azbane Lagrinate connait une sécheresse constante ces dernières années. Pour la population rurale de la région, il est compliqué de rester.
Y a t’il une autre alternative pour ces agriculteurs ? La sécheresse a un impact direct sur les rendements et donc sur les revenus. Pour de plus en plus d’agriculteurs de régions fortement impactées par la sécheresse, il est question de partir et quitter une terre qui ne produit plus.
En effet, un agriculteur du Douar Azbane Lagrinate, affirme ne plus avoir le choix : « si le manque de pluies continue, nous devrons partir, il sera très difficile pour nous de prendre cette décision, nous sommes vraiment tristes quand nous voyons nos terres souffrir de la sécheresse, il n’y a pas d’autre option que d’émigrer. »
L’eau n’est plus disponible en quantité suffisante, même à 130 mètres de profondeur
Malgré les énormes efforts réalisés par l’état pour fournir la population en eau, en électricité ou en programmes agricoles de soutien, la sécheresse est désormais systémique dans la région étant donné sa fréquence ces dernières années constate Abdelilah Mehdi, chef des services à la mairie de Nzalet Laadem.
L’eau n’est plus disponible en quantité suffisante, même à 130 mètres de profondeur, les animaux n’ont plus rien à brouter ce sont les effets directs du réchauffement climatique qui impacte notre pays actuellement.
Pour la Banque Mondiale qui a édité un rapport en ce sens, 1,9 millions de la population rurale marocaine va devoir s’exiler d’ici 2050.