Les pluies attendues en janvier seront déterminante pour la campagne céréalière.
Après la rareté des pluies pendant l’automne, la quantité et la fréquence des pluies attendues au mois de janvier seront des facteurs déterminants pour la campagne céréalière.
Le retard et la faiblesse des pluies pendant l’automne ont fortement impacté la campagne agricole et surtout celle des céréales et légumineuses. La superficie ensemencée a été fortement réduite. De plus, les réserves en eau du Royaume sont au plus bas, ce qui impacte davantage les prévisions de production.
Comme l’a mentionné le Haut Commissariat au Plan (HCP) dans l’une de ses récentes notes, le taux de remplissage des barrages à usage agricole est à son niveau le plus faible jamais enregistré depuis 6 ans soit 32% à mi-décembre. La pluviométrie des prochaines semaines sera donc déterminante pour la production céréalière.
Autre problème apparent : la faible capacité de rétention d’eau des terres. En effet, suite à plusieurs mois de sécheresse, les terres non-travaillées sont compactes ce qui ne leur permet pas d’absorber l’eau qui reste alors en surface et s’évapore très rapidement.
Les pluies attendues à partir d’aujourd’hui, et qui devraient se poursuivre jusqu’à mardi prochain permettront peut-être de redresser la situation. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le HCP. Aujourd’hui, les agronomes restent pessimistes : le retard et la faiblesse des précipitations a été tel que la campagne ne sera guère mieux que « moyenne ».