La Fédération des Chambres d’Agriculture appelle à une révision de la fiscalité agricole.
A l’occasion du nouveau Projet de Loi Finance, la Fédération des Chambres d’Agriculture appelle à une révision de la fiscalité agricole pour dynamiser le secteur.
L’établissement du nouveau Projet de Loi Finance (PLF) est l’occasion de mettre en avant des revendications sectorielles. C’est en tout cas l’occasion qu’ont saisi les membres de la Fédération des Chambres d’Agriculture pour réclamer des incitations financières. La Fédération souhaite « l’introduction d’une fiscalité dynamique, qui redonnerait aux chefs d’entreprises agricoles la maîtrise du temps, afin de négocier les différentes phases de vie de leurs projets ».
Le but de ces revendications est de lancer le Pilier II du Plan Maroc Vert (PMV) en négociant la normalisation fiscale progressive et le maintien de l’IS à 17,5% et de l’IR à 20%. La fédération souhaite également l’exonération de la cotisation minimale « c’est plus pertinent qu’elle soit effective à compter de l’exercice où elles atteindraient le seuil d’imposition à l’IS ou à l’IR et non pas à partir de la date de démarrage de l’exploitation ». Elle espère aussi abaisser le taux de cette cotisation à 0,25% plutôt que 0,5%. La dernière requête des professionnels du secteur agricole concerne l’exonération de l’IS pour les exportateurs indirects puis un impôt de 17,5% sur le chiffre d’affaires.
Les membres de la Fédération prévoient plusieurs actions de lobbying auprès des groupes parlementaires. Ils espèrent ainsi « capitaliser sur les acquis et mettre en place de nouvelles mesures à même de répondre aux attentes des opérateurs », explique Lhabib Bentaleb dans L’Economiste.