L’ONSSA va prélever, analyser et étudier près de 500 échantillons de céréales et de leurs dérivés afin d’éliminer la trace de mycotoxines.
L’ONSSA a fermement réagi suite à la polémique créée par les propos de l’affaire du « couscous contaminé par des champignons ». Après cette polémique, l’Office National de la Sécurité Sanitaire (ONSSA) s’était montré réactif en expliquant que le couscous, produit au Maroc et distribué dans plus de 45 pays dans le monde, ne contient pas de mycotoxines à la production, ni de champignons ou de moisissure. L’ONSSA a assuré qu’aucune anomalie et/ou menace pourrait conduire à des intoxications lorsque les consommateurs savourent un couscous. Surtout lorsqu’il est contrôlé par l’ONSSA.
D’après nos confrères de leseco.ma, il semble que l’ONSSA veuille couper définitivement court aux interprétations faites lors de cette polémique. L’ONSSA ne va pas se limiter au couscous et souhaite étudier de près les risques liés à la présence des mycotoxines dans les céréales et leurs dérivés. Cette étude fait donc l’objet d’un appel d’offres. En effet, l’ONSSA fera appel aux services d’un prestataire externe.
L’objectif est de passer au crible les produits alimentaires les plus couramment consommés au Maroc. Et ce afin, d’évaluer le niveau d’exposition du consommateur et des animaux aux mycotoxines. L’ONSSA souhaite ainsi tracer des plans de contrôle ciblés et renforcer des plans de surveillance déjà en oeuvre.
Toujours selon la même source, près de 500 échantillons de céréales et de leurs dérivés seront prélevés pour être étudiés. Au terme de ces tests et recherches, les experts en charge de cette étude devront formuler à l’ONSSA des recommandations devant permettre de cibler et d’orienter le contrôle des dites toxines dans les filières des produits précités et ce en accord avec les normes internationales d’échantillonnage.