Classé à la 19e place des pays qui risquent de souffrir de la Pénurie d’eau d’ici à 2040, le Maroc est donc bien concerné par un stress hydrique très élevé.
Rapport alarmant
Des chercheurs du centre américain World Ressources Institute (WRI) viennent de publier un rapport qui met en avant les pays, au nombre de 33, qui seront menacés à l’horizon 2040 de pénurie d’eau.
Le Maroc figure à la 19e place des pays menacés concernés. En matière de risque de pénurie d’eau soit de stress hydrique, le WRI a établit un classement sur 167 pays du monde.
Les analystes se basent sur différents critères, ou scénarios socio-économiques parmi lesquels, le développement économique, démographique, urbain, le climat en terme de pluviométrie, changements climatiques…
Le but est de déterminer l’impact sur l’équilibre de l’offre et de la demande d’eau.
Le classement attribue ainsi, selon chaque pays, une note globale sur 5 prenant en compte le stress hydrique selon les catégories suivantes :
– 1 : Faible, 2 : Faible à moyen, 3 : moyen à élevé, 4 : élevé, 5 extrêmement élevé).
Classement du Maroc
Ainsi et selon le classement du WRI, et tous secteurs d’activités confondus, dont les principaux : l’industrie, l’agriculture et les ménages, le Maroc obtient la note de 4,68, soit dans la catégorie des pays à risque très élevé. Pour ces trois secteurs, le royaume obtient respectivement les notes de 4,65, 4,63 et 4,69…
Le Maroc depuis 2010 s’est pourtant fortement intéressé aux mesures à prendre en matière de la rareté de l’eau, et les programmes d’économie de l’eau sont de rigueur, notamment pour le recyclage des eaux usées, mais ils ne sont pas suffisants…
Ainsi, la menace est bien toujours présente, la prise de conscience de tous est conseillée…
Pénurie d’eau dans le monde à l’avenir
Le déficit en eau devrait passer à 5 milliards de m3 en 2030.
L’urgence d’actions et de mobilisation est de mise.
Les besoins agricoles, industriels et domestiques ne cessent d’augmenter et les nappes phréatiques ne cessent de diminuer et de s’assécher, les pluviométries sont de plus en plus volatiles, et les conséquences pour l’avenir sont donc forcément alarmantes…C’est pourquoi le monde doit devenir responsable pour la gestion de l’eau.