Face aux changements climatiques l’agriculture marocaine et mondiale doit s’adapter.
Depuis le 1er décembre jusqu’au 3, la ville de Marrakech propose un séminaire international sur l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques. Ce séminaire est organisé à l’initiative de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA-Maroc), l’université de Lleida en Espagne et le Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM).
Afin de présenter les derniers résultats de recherche agronomique sur la gestion des sols et des cultures dans les zones arides pluviales, des chercheurs nationaux et internationaux présenteront à l’occasion de ce séminaire les résultats déjà obtenus.
L’agriculture de conservation
L’agriculture de conservation concerne une gestion des cultures visant à semer sans labour, à garder la paille pour la couverture du sol et à respecter la rotation des cultures selon « Albayane Press ». La terre n’est pas travaillée, ni retournement, ni décompactage, ni préparation de lit de semence, et par dessus tout cette technique n’a donc aucune incidence sur les émissions de gaz à effets de serre puisque le carburant, qui dégage du gaz carbonique n’est pas utilisé.
Ainsi et pour la pollution de l’air et le réchauffement climatique, cette forme d’agriculture dit de conservation pourrait être la solution d’avenir pourrait donc réduire la pollution de l’air en général et le réchauffement
Au Maroc, les agronomes en sont déjà convaincus. Des essais ont été pratiqués et ont donné de très bons résultats. Dans les régions Abda, Chaouia, Ouardigha, Zemmour Zaers et Saiss, les premiers résultats sont concluants. Le semis direct propose ainsi une solution durable dans l’agriculture pluviale, cela simplifie les travaux, limite les effets d’évaporation des sols épuisés.
Toutefois, au niveau national, le Ministère de l’agriculture doit résoudre pour cette technique de semis direct, deux obstacles majeurs que la cherté et la non disponibilité du semoir du semis direct, de même les subventions actuelles sont bien trop faibles ou encore la faiblesse de la vulgarisation des résultats de la recherche agronomique en général et l’agriculture de conservation en particulier. L’encadrement, les bonnes pratiques agricoles font défaut, seuls quelques agriculteurs les utilisent, de plus, l’analphabétisme et le manque d’encadrement des agriculteurs et des éleveurs pénalisent l’agriculture marocaine.
Ainsi, pour développer une agriculture moderne, productive et durable, le transfert des résultats de la recherche agronomique est hautement recommandé.