L’absence de précipitations menace la production céréalière.
L’actuelle campagne céréalière inquiète les professionnels du secteur. En effet, les superficies irriguées sont les seules à être (à peu près) fertiles. En effet, les terres dédiées à la production céréalière sont de plus en plus dans l’urgente obligation de se munir d’un système d’irrigation face aux extrêmes conditions climatiques. Entre l’absence de précipitations, les inondations et les fortes chaleurs, la production céréalière au Maroc est réellement menacée. Que doit-on attendre de cette nouvelle campagne ? Focus.
Le retard et l’absence des pluies présentent de nombreux risques. Et, les prévisions (optimistes) prononcées par le gouvernement risquent d’être réellement perturbées, notamment en termes de croissance. Cependant, certains politiques semblent insister sur le fait que la filière céréalière sera renforcée par la consolidation des autres activités agricoles. Selon nos confrères de l’Economiste, la production fruitière devrait enregistrer une hausse de 15% en 2017. Le maraîchage devrait augmenter de 4,5% et la filière élevage devrait s’améliorer de 4,4%. Peut-on réellement y croire ? Peut-on se baser sur ces prévisions ?
Cependant, les faits qui marquent le plus les esprits des professionnels du secteur concernent: Le taux moyen de remplissage des barrages qui se trouve au plus bas (soit, 43% au 1er Novembre 2016, contre 67,7% au 1er Novembre 2015). De plus, selon la même source, il semblerait que certains grands barrages à usage agricole tels que Al Massira, Idriss Ier ou encore Bin El Ouidane aient perdu plus du tiers de leur réserve hydrique. Une solution d’urgence s’impose-t-elle ?
Mais malgré le danger qui pèse de plus en plus, on constate néanmoins que les mesures et les efforts déployés par le gouvernement sont indéniables. On pense notamment à: La stratégie du Pilier II du Plan Maroc Vert (PMV) et sa subvention d’aliments composés aux éleveurs ovins, à la mise en place de dispositifs d’irrigation ou bien encore aux couvertures de plus en plus larges des assurances agricoles.