Les producteurs de la Fifel souhaitent la mise en place de services de permanence de l’ONSSA.
La Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation des légumes (Fifel) a demandé dans une lettre adressée au directeur général de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), la mise en place d’une permanence des services de l’office pendant les week-ends et les jours fériés, dans les zones de production à vocation export.
«Cette mesure permettra de nous faciliter les procédures et d’éluder tout retard de nos produits agricoles destinés à l’export et qui sont taxés d’être périssables», souligne Omar Mounir, vice-président et porte-parole de la Fifel.
Chaque jour de retard se faisait au préjudice des produits destinés à l’exportation. De ce fait, les professionnels dénoncent l’insuffisance des moyens logistiques de l’ONSSA, pour couvrir les flux des exportations. Par ailleurs, ils soulèvent une autre problématique, liée à la décision bilatérale n°04.10.16 relative aux prestations et services rendus par l’ONSSA, rapporte l’Economiste. Cette formule nécessite généralement le paiement des certificats phytosanitaires au moment du dépôt de la demande et non plus de manière mensuelle comme avant. En effet, cette décision a été prise suite aux observations formulées par l’Inspection générale des finances et les audits effectués par l’ONSSA. Lesquels ont mis en relief des insuffisances en matière de recouvrement de certaines recettes et de conservation des dossiers techniques qui sont sans justificatifs de paiement, à savoir les souches de quittance émises, écrit l’Economiste.
Aujourd’hui l’ONSSA a proposé des solutions, afin d’éviter tout désagrément dans le processus de leur travail, c’est ce qu’affirme Atifa Qadda, directrice régionale de l’ONSSA de Souss Massa, «des vignettes prépayées seront mises à la disposition des exportateurs d’ici près d’un mois, en attendant ils peuvent opter pour le payement par anticipation pour plusieurs prestations à la fois dont les demandes sont déposées».
Pour la Fifel, la solution proposée n’est pas adéquate avec le secteur car il n’est pas logique de payer par avance les redevances pour effectuer l’export, notamment en comparant avec les autres pays où les exportateurs bénéficient de subventions pour exporter.