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La FAO et l’OCDE anticipent un tassement des prix des produits agricoles sur 10 ans

Produits agricoles – Depuis deux ans, l’on constate une baisse des prix des produits agricoles. Baisses qui devraient durer d’après les prévisions sur les dix prochaines années. La FAO-OCDE a publié un rapport en ce sens ce mercredi, pointant du doigt l’amélioration des rendements et l’éventualité d’un « choc grave » comme possibilités.

La baisse des prix du pétrole, l’augmentation des productions grâce aux rendements, la conquête de nouvelles terres agricoles (en afrique, ou en amérique du sud)… Autant de facteurs qui laissent à penser que les marchés agricoles vont s’assagir.

Cependant, les prix agricoles qui ont commencé à baisser depuis près de deux ans, « devraient se maintenir à un niveau plus élevé que dans les années qui ont précédé la flambée de 2007-2008« , qui avait conduit à a la dernière crise alimentaire en date, selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE, 34 pays).

Pourtant, cette relative régularité à la baisse ne met pas les marchés à l’abri des secousses, préviennent les deux organismes: entre les variations possibles des rendements, liées au climat, du prix du pétrole et de la croissance économique, « il est très probable que les marchés internationaux connaissent au moins un choc grave au cours des dix ans qui viennent« , c’est-à-dire une flambée des cours. »Nos différents scénarios envisagent une variation moyenne des prix autour de 15 à 20%, projections de base de la plus grande probabilité. Mais sans exclure que les prix puissent grimper bien plus haut, en raison d’un choc climatique par exemple« , indique Boubaker ben Belhassen, directeur de la Division Commerce et Marchés de la FAO, joint à Rome par l’AFP.

Pour établir leurs « Perspectives », explique-t-il, les économistes de la FAO et de l’OCDE se fondent sur les capacités de production, les estimations de consommation, les conditions macroéconomiques et climatiques.

Mais une sécheresse, comme celle aux Etats-Unis en 2012, peut tout perturber, de même qu’une décision politique de suspendre les exportations.Car plus que jamais, les marchés mondiaux seront alimentés par un club restreint de cinq exportateurs majeurs: Etats-Unis, Union européenne, Russie, Brésil, Argentine.

IR avec AFP
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