Les services de l’ONSSA affirment n’avoir jamais relevé des cas d’intoxication par le couscous.
L’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) a affirmé que ses services n’ont jamais relevé, durant leurs activités, des cas d’intoxication par le couscous.
Suite à la publication d’une étude suspecte remettant en cause la valeur saine du couscous, L’ONSSA a réagi. Cependant, cette étude a suffit pour que certains médias marocains, présents sur la Toile, s’emballent et sèment la panique et la confusion. Si cette étude a fait tant de bruit, c’est parce qu’elle affirmait que le couscous pouvait être toxique pour la santé à cause de la présence de certains champignons dans le couscous.
L’ONSSA a rapidement réagi et a déclaré, via la MAP, que le développement de ces champignons (moisissures) dans les produits alimentaires est favorisé par les mauvaises conditions de stockage et de présentation à la vente (vrac, emballage défectueux, humidité, manque d’hygiène, etc…).
En effet, selon l’ONSSA, la conservation de la qualité d’un produit alimentaire est tributaire d’un conditionnement (emballage) adéquat et de bonnes conditions de stockage et de présentation à la vente, notant que le produit mis en vente doit comporter un étiquetage qui apporte au consommateur les informations nécessaires sur ce produit (origine, identité, composition, durée de validité, etc…).
Les services de l’ONSSA a souligné que son contrôle s’effectue le long de la chaîne de valeur du couscous, ajoutant qu’un contrôle des céréales importées (matière première pour le couscous) s’effectue au niveau des points d’inspection frontaliers avec prélèvements d’échantillons pour des analyses au laboratoire (dont les mycotoxines). Des contrôles sont également effectués au niveau du marché local aussi bien au niveau de la production industrielle que de la distribution.
La quasi-totalité des minoteries industrielles (y compris celles produisant le couscous) sont agréées sur le plan sanitaire par l’ONSSA. Ainsi, ces unités disposent d’un système d’autocontrôle et de traçabilité et respectent les bonnes pratiques sanitaires et d’hygiène.