Ilham Abidi recommande la culture du quinoa pour parer aux effets du déficit pluviométrique.
Le quinoa est une légumineuse endémique de l’Amérique du Sud, reconnue pour sa résistance à la sécheresse. L’ingénieur agronome à l’Office régional de mise en valeur agricole de Moulouya, Ilham Abidi a effectué une tournée régionale et s’est confiée à Le360 sur le bénéfice de cultiver le quinoa au Maroc.
Intéressée par la sécurité alimentaire et la sécurité de l’eau entre autres Ilham Abidi aime valoriser et introduire des cultures alternatives telles que le quinoa dans l’est du Maroc.
Dans l’Oriental, qui fait partie des régions du Royaume à faible précipitations, les agriculteurs de la province de Berkane sont de plus en plus nombreux à adopter la culture du quinoa, étant donné sa faible consommation en eau, afin d’augmenter leur production.
Très apprécié par les amateurs de la cuisine saine et savoureuse pour ses propriétés nutritives, le quinoa autrement appelé riz des Incas, s’impose à présent chez les agriculteurs de plusieurs régions du Royaume durement atteint par la sécheresse.
« La culture du quinoa est la meilleure alternative pour parer aux effets de l’absence de précipitations »
L’ingénieur agronome a effectué une tournée régionale dans le but de faire connaître cette graine, endémique d’Amérique du Sud. Elle explique à le360 que cette plante herbacée voisine de la famille des amaranthaceae produit des graines récoltées après maturation.
Ilham Abidi met en avant les grandes propriétés nutritives du quinoa qui est riche en minéraux, acides aminés et vitamines. Cette graine fait partie de la catégorie des protéines complètes, à même de répondre aux besoins énergétiques quotidiens de l’organisme.
Plus que ses hautes valeurs nutritives, le quinoa supporte bien la sécheresse et la salinité de l’eau, contrairement à d’autres céréales qui ont besoin de grandes quantités d’eau pour parvenir à maturité. La culture du quinoa est donc une alternative idéale au regard de la rareté des pluies.