La filière cameline joue un rôle important dans les régions du sud.
Coup d’œil sur la filière cameline, un élevage qui se diversifie et dont les impacts sociaux-économiques sont importants dans les régions du sud.
L’élevage de camelins est en pleine croissance depuis quelques années dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra,nous informe LesEcos.ma. Les spécificités climatiques de la région, qui sont adaptées aux besoins des dromadaires et chameaux, ont permis le bon développement de la filière.
Les régions Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab comptent environ 196 500 bêtes soit 92% du patrimoine national. Il s’agit là d’une estimation : le recensement est difficile à établir en raison de la mobilité des troupeaux.
L’élevage camelin s’est nettement diversifié. Plusieurs races sont élevées comme celles de type « Saharaoui » : la «Guerzni» de petite taille et de faible production laitière, la «Marmouri», de taille moyenne et de bonne production laitière, et la «Khouari». Les productions sont variées : lait, viande, laine et certains sont utilisés comme animaux de bât.
En février 2015, l’ONSSA en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, ont lancé une campagne d’identification des camelins pour obtenir un recensement fiable et donc une meilleure visibilité de la filière dans le sud du Maroc.
Rappelons que la filière cameline fait vivre 70% de la population locale, ce qui atteste de l’importance de son rôle socio-économique.
A cause des nombreux épisodes de sécheresse qu’a connue le Maroc, le cheptel camelin a diminué. A cela s’ajoute la sédentarisation qui a favorisé les activités commerciales et industrielles plutôt que les métiers liés à l’élevage.