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Farine nationale: Appel à la libéralisation totale

Les minotiers appellent à la libéralisation de la farine nationale.

Coup de gueule des minotiers face à la crise du secteur de la farine nationale. Les professionnels appellent à la libéralisation totale de la filière d’ici 2020-2021.

Chakib Alj, président de la Fédération Nationale de la Minoterie (FNM) et de la Fédération Interprofessionnelle des Activités Céréalières (FIAC) affirme que la « situation est critique ». La filière de la farine nationale de blé tendre est en pleine crise : « Plusieurs moulins ont fait faillite, d’autres sont en redressement judiciaire », explique-t-il.

Monsieur Alj affirme que le pain subventionné est un mythe. « La farine nationale représente à peine 15% des écrasements de blé tendre. Les 85% restant se font dans un marché libre régi par la loi de  l’offre et de la demande », précise-t-il.

Ainsi, il demande la libéralisation totale de la filière d’ici 3 à 4 ans maximum, indique Médias24. Une rencontre à même eu lieu avec les ministères de l’Agriculture et celui des Affaires Générales. M. Alj affirme que les moulins sont désormais aptes, en termes d’équipement et de connaissances du marché hautement concurrentiel  (137 opérateurs dans ma minoterie), à être libéralisés.

Si certains ont peur de la hausse du prix du pain dans le cas d’une libéralisation totale, le président de la FNM rassure : « Les prix du pain ne changeront pas. La concurrence fera en sorte qu’il y aura toujours une farine éco qui se substituera naturellement à la nationale. La farine nationale, subventionnée, n’est pas utilisée pour la fabrication du pain, sauf en mélange. Actuellement, comme je vous l’ai dit, la farine subventionnée constitue à peine 15% du total de la production en farine. Il suffit également d’analyser le secteur du blé dur qui est libre pour se rendre compte de tous les avantages de la libéralisation. Et rien n’interdira à l’Etat pour des besoins ciblés, de lancer des appels d’offres auxquels concourront les industriels privés, et de subventionner le différentiel de prix ».

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