Les besoins en eau d’irrigation seront principalement satisfaits à partir des eaux souterraines grâce à ce projet.
L’agence du bassin hydraulique du Guir Ziz Rhéris a lancé une étude visant à équiper les exploitations agricoles de l’axe Meski-Boudnib avec des appareils de télérelève des compteurs pour la consultation à distance de la consommation d’eau aux points de prélèvement. Suite à la signature d’un contrat de gestion participative de la nappe de l’axe Meski-Boudnib en octobre 2022 à Errachidia, cette étude accompagnera l’installation des compteurs de télérelève dans le but de protéger la nappe aquifère de cette région.
D’après Les Inspirations Éco, l’étude durera 10 mois et permettra d’établir un diagnostic des systèmes de comptage actuels des prélèvements d’eau agricole sur l’axe Meski-Boudnib. Elle évaluera également les prélèvements en eau à usage agricole, identifiera les points de prélèvement et la liste des compteurs actuels, et étudiera des solutions de comptage et de télérelève avec des recommandations de scénarios de déploiement. L’étude couvrira deux communes de la province d‘Errachidia : Oued Naam et Chorafa Mdaghra.
Les changements actuels dans les modes de production agricole de l’axe Meski-Boudnib, associés à la sécheresse, auront des répercussions sur les ressources en eau, en particulier les eaux souterraines, en raison de l’extension des superficies irriguées et de la réduction des apports d’eau. Par conséquent, les besoins en eau d’irrigation seront principalement satisfaits à partir des eaux souterraines, ce qui justifie l’installation de compteurs de télérelève des prélèvements d’eau des exploitants agricoles. La télérelève nécessite un système de comptage avancé basé sur des compteurs communicants capables de stocker les informations et un dispositif de transmission de données pour une circulation rapide et fiable des informations entre les usagers et l’entité de suivi, indique la même source.
Le contrat de nappe phréatique de l’axe Meski-Boudnib, d’une valeur de 2,3 milliards de dirhams, a été signé pour mobiliser 60 millions de mètres cubes d’eau souterraine et 50 millions de mètres cubes d’eau de surface par an, et pour étendre les terres irriguées à 15 000 hectares d’ici 2025.