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Encouragement de l’entrepreneuriat agricole à Dakhla

De jeunes entrepreneurs agricoles produisent des tomates et du melon à Dakhla.

15 jeunes entrepreneures agricoles se sont réunis en groupement d’intérêt économique (GIE) pour commencer la production maraîchère au sein du périmètre irrigué de Graret El Hedda.

Grâce aux conditions climatiques qui offrent un avantage de précocité pour les cultures maraîchères ainsi qu’aux incitations du second pilier du Plan Maroc vert qui encouragent l’entrepreneuriat agricole et à l’occasion du lancement, en 2014, d’un appel à manifestation d’intérêt par l’agence pour le développement agricole (ADA), 15 jeunes entrepreneurs agricoles se sont lancés dans la production des cultures maraîchères, particulièrement la tomate de segmentation et les melons connus par leur goût et leur qualité gustative.

« Ajida » est un groupement de 15 jeunes entrepreneurs agricoles, tous originaires de la région de Dakhla Oued Eddahab. C’est un projet de 50 ha situé à Graret El Hedda qui vise l’optimisation des surfaces exploitables ainsi que la valorisation de la production dans le cadre d’un partenariat public-privé autour de terres agricoles relevant du domaine privé de l’État.

«Chaque jeune a bénéficié de 5 hectares de surface agricole avec un crédit bancaire qui est de l’ordre de 2 MDH au sein du périmètre irrigué de Graret El Hedda», précise Houda Boulhit, directrice administrative d’Ajida GIE.

Actuellement, 200 à 300 ouvriers travaillent au sein des 50 hectares exploités. Le projet parvient à produire 100 tonnes/ha de tomates cerises et 50 tonnes/ha de melons. Ces quantités sont principalement destinées à l’Europe dans le cadre d’un contrat de commercialisation avec un grand producteur-exportateur au départ du domaine de l’Ajida. «Au cours de cette année, nous avons développé la superficie exploitée qui est passée de 27 à 50 ha dont 27 pour la tomate et 24 pour le melon», note Fouad Zouhir, chargé de la gestion des ressources humaines au sein de l’Ajida GIE.

D’après Houda Boulhit, lauréate de l’école nationale d’agriculture de meknès (ENAM) et qui fait partie des cinq femmes de ce groupement, les principaux obstacles qui ont entravé le démarrage de l’activité sont les procédures administratives, le transport et la logistique, le choix des fournisseurs ainsi que les problèmes relatifs à la plantation et aux maladies. Cependant, ces jeunes entrepreneurs ont relevé le défis et l’ensemble de ces problèmes ont été progressivement surmontées.

Actuellement, l’enjeu pour ce projet est l’installation des panneaux solaires pour réduire le coût de la facture énergétique et la garantie de la qualité de leur production destinée à l’exportation puisqu’elle doit, à l’instar des autres opérateurs, parcourir près de 1.200 km pour arriver à la première zone primeuriste du royaume et ses environs, à savoir la province de Chtouka-Aït Baha pour le conditionnement.

Avec LesEcos.ma

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