Déficit pluviométrique de 21% en 2016-2017 au bassin de Sebou.
Le déficit pluviométrique au niveau du bassin de Sebou au cours de l’année hydrologique 2016-2017 a atteint 21% par rapport à la moyenne ordinaire.
Selon l’Agence du bassin hydraulique du Sebou (ABHS), le déficit le plus important a été enregistré au niveau du haut Sebou et s’est établi à 36% par rapport à la moyenne ordinaire au moment où la plaine du Gharb a connu un léger excédent pluviométrique. Les précipitations enregistrées au cours de la même année hydrologique ont atteint 1 181 mm au haut Sebou, 390 mm à Inaoun, 486 mm dans la plaine du Gharb et 294 mm au Beht, précise-t-on de même source.
Les apports d’eau des principaux barrages du bassin au cours de la même période s’élèvent à 1 917 millions m3, soit un déficit estimé à 59% par rapport aux apports d’une année ordinaire et 41% par rapport à ceux des cinq dernières années. Quant aux lâchers d’eau à partir des retenues des barrages, ils ont été de l’ordre de 1 332 millions m3, dont 1 139 m3 destinés à la production de l’énergie.
Le bassin de Sebou est l’un des plus importants bassins hydrauliques du Royaume avec des activités agricoles importantes sur 1,8 million d’hectares, dont 357 000 ha irrigués, outre l’industrie agroalimentaire constituée de l’huile d’olive (60% de la production nationale) et du sucre (50%). Il couvre une population de 6,2 millions d’habitants dont près de 50% urbaine, répartie sur 84 centres urbains, dont Fès, Meknès, Taza, Khémisset, Sidi Kacem et Kénitra.