Danone entend créer une division Afrique.
Le PDG de « Centrale Danone », Didier Lamblin, a fait part, mardi à Meknès à l’occasion de la 13-ème édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM 2018), de la décision du groupe de créer une division Afrique.
L’Afrique est un continent en devenir qui a une vraie raison d’être chez Danone, a souligné, Didier Lamblin dans une déclaration, expliquant que c’est pour cette raison que le Groupe compte créer une division Afrique. « On a décidé de créer cette structure pour montrer toute l’importance de participer à la croissance de l’Afrique et d’accompagner les Africains », a indiqué Lamblin, en marge de la participation de Centrale Danone au SIAM 2018.
Danone est un groupe qui est relativement récent en Afrique, il a aujourd’hui un chiffre d’affaires d’à peu près 4 milliards d’euros en Afrique, dont Central Laitière représente 45%, a relevé le PDG, ajoutant que le groupe est présent dans le Continent avec les produits d’alimentation infantile qui sont exportés de l’Europe.
Il a souligné à cet égard que l’amélioration de la compétitivité et de la productivité des producteurs et des éleveurs se trouve au centre des préoccupations du groupe « Centrale Danone ». « On essaye de mettre en avant nos producteurs et nos éleveurs qui sont notre raison d’être » a-t-il soutenu. Pour sa part, le directeur Achat et Amont Laitier chez « Centrale Danone », Adil Benkirane, a affirmé que le groupe est une entreprise leader qui représente 50% de la production laitière au Maroc.
« Centrale Danone » collecte du lait au niveau de toutes les régions du Maroc et fait bénéficier les agriculteurs, à travers cette activité économique, de plus de 1,2 milliard de dirhams par an. Pour ce qui est de la stratégie de « Centrale Danone », Benkirane a souligné que celle-ci a pour priorité de fournir aux consommateurs des aliments sains et de qualité répondant à des normes internationales. Plus de 95% de la production du groupe « Centrale Danone » a pour origine un lait purement marocain, a-t-il relevé. Il a par ailleurs, mis l’accent sur le Plan Maroc Vert, expliquant qu’il a encadré la chaîne agricole dans son ensemble, en passant par la coopérative, à la société puis à l’épicier et enfin au consommateur. Il a permis de donner un cadre légal et une stimulation financière qui anime le secteur agricole, a-t-il ajouté.