Débats sur l’amélioration des services de crédit et d’assurance agricoles.
Les agriculteurs et les organismes de financement et d’assurance débattent à Kénitra de l’amélioration des services de crédit et d’assurance agricoles.
Des représentants de coopératives agricoles de la région de Rabat-Salé-Kénitra, du Crédit agricole et de la Mutuelle agricole marocaine d’assurances (MAMDA) ont débattu, mercredi à Kénitra, autour des mesures à même d’améliorer les services de financement et d’assurances destinés au secteur agricole.
Réunis dans le cadre de la deuxième séance de l’assemblée générale ordinaire de la Chambre d’agriculture de la région Rabat-Salé-Kénitra, les participants se sont également penchés sur le rôle que le Crédit agricole et la MAMDA sont appelés à assurer pour le soutien des projets agricoles et le développement de l’agriculture dans la région.
Cette réunion a été également l’occasion de proposer des solutions relatives aux principales questions et aux revendications des agriculteurs des différentes communes et provinces de la région et de présenter les principales recommandations de la 1ère séance de l’assemblée.
S’exprimant à cette occasion, le vice-président général de la MAMDA, Khalid Abdellaoui a indiqué que son organisme travaille conjointement avec le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime afin d’élargir le champ des produits d’assurance et proposer des réductions sur les taxes relatives à certaines assurances, dans le but d’améliorer le rendement des agriculteurs.
Il a, à ce propos, mis en avant l’assurance multirisque climatique qui couvre les agriculteurs contre les risques liés aux aléas climatiques, notant que cette assurance place le Maroc au 1-er rang au niveau africain et à la 9-ème place au niveau mondial.
De son côté, le directeur général adjoint en charge du domaine support auprès du Crédit agricole, Abdelmounaim Dinia a souligné le rôle de la banque dans l’accompagnement du secteur, notamment les petits agriculteurs, en leur octroyant des prêts avec des taux d’intérêt avoisinant 5%.
Dans une déclaration à la MAP, il a également souligné les services dédiés aux agriculteurs qui ne disposent pas de fonds de garantie, notamment à travers le service « Tamwil El Fellah » pour l’accompagnement des petites et moyennes exploitations ne répondant pas aux normes bancaires et la Fondation ARDI pour le microcrédit, qui offre des services financiers et non-financiers aux populations rurales et urbaines exclues du système bancaire traditionnel.
Pour sa part, le président de la Chambre, Driss Radi a souligné que cette assemblée a réuni plus de 64 acteurs du secteur agricole, dont des représentants du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, du Crédit agricole et de la MAMDA, outre des membres de coopératives agricoles représentant plus de 1 million d’agriculteurs dans la région.
Il s’est félicité du débat de haut niveau engagé à cette occasion et qui a permis de traiter des problématiques réelles et quotidiennes auxquelles font face les agriculteurs, dans le but de développer le secteur et d’améliorer sa performance.