ChemChina sollicite des investisseurs de tous profils et horizons pour réunir les 43 milliards pour Syngenta. Le tour de financement est plus large que prévu.
Le montant record que ChemChina va donner pour l’acquisition de Syngenta l’oblige aussi à lancer des emprunts à une échelle inédite. Une démarche qui ne s’appuie dès lors pas que sur le seul gouvernement central. Le groupe organise au contraire deux tours de financement, en ayant également mandaté plusieurs banques d’investissement, a-t-on appris du quotidien l’Agefi.
Le groupe chinois ChemChina, a d’une part fait sa demande aux différentes banques mondiales et chinoises pour financer son offre pour le mois d’avril. D’autre part, elle a fait un appel pour les investisseurs qui veulent participer dans cette affaire. Les banques mondiales et les investisseurs chinois ont montré un grand intérêt suite à cette offre.
Le paquet comprend une part mondiale de 20 milliards de dollars, d’abord assurée par un prêt-relais souscrit par plusieurs banques (notamment européennes). La part asiatique, chinoise en particulier, se monte à 15 milliards de dollars, dans le cadre d’un consortium dirigé par China Citic Bank. Les efforts se focalisent bien entendu sur l’émission d’emprunts, ChemChina ne pouvant pour l’heure pas émettre d’actions.
Le géant chinois a demandé donc aux banques des prêts d’une valeur de plus de 30 milliards de dollars pour financer son offre d’acquisition de la société suisse des pesticides et des semences Syngenta qui est de l’ordre de 43 milliards de dollars.
ChemChina a atteint une transaction au comptant au début de février pour acheter Syngenta pour 465 dollars par action, plus un dividende exceptionnel de 5 francs suisses (5,02 $) par action à payer immédiatement avant la clôture de la transaction.
ChemChina envisage également dans le futur une offre publique initiale pour l’entreprise Syngenta et a lancé des discussions avec les banquiers d’investissement à Hong Kong sur l’opération envisagée.
ChemChina n’a pas décidé d’inscrire toute ou une partie de Syngenta. L’entreprise envisage Hong Kong comme un lieu de cotation potentiel.