L’utilisation des intrants est trop faible chez les petits et moyens agriculteurs.
La filière céréalière souffre d’une trop faible utilisation des intrants chez les petits et moyens agriculteurs qui représentent 80% des exploitants.
L’utilisation des intrants dans la céréaliculture est très faible au Maroc, une vraie contrainte pour le développement de la filière. Les petits et moyens agriculteurs, qui représentent 80% du nombre d’exploitants, ont une utilisation très faible des intrants, faute de technicité.
Le taux d’utilisation des semences sélectionnées est très faible, comme nous l’avons vu précédemment. De plus, les lacunes techniques engendrent une stratégie de traitement phytosanitaire (herbicides et fongicides) non-raisonnée et le non-respect de la rotation des cultures.
Pour palier ces lacunes, une journée nationale de sensibilisation a été organisée à El Jadida le 17 février dernier par la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMAER) et la Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Casablanca-Settat en partenariat avec la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et plants. Cette rencontre était axée sur le thème « Les bonnes pratiques pour la protection de la culture céréalière et l’augmentation de la productivité ». Cette journée visait à sensibiliser les agriculteurs aux bonnes pratiques culturales notamment les traitements phytosanitaires et la fertilisation, surtout azotée. Au cours de la journée, à laquelle 150 experts et 110 agriculteurs multiplicateurs de semences ont participé, les agriculteurs ont été initiés aux bonnes pratiques de désherbage et de fertilisation.