La campagne de betterave sucrière 2017-2018 débute !
La campagne de betterave sucrière 2017-2018 a débuté. Elle suit sans encombre le calendrier établi par la DRA de Casablanca-Settat.
Dans les Doukkala, région où est produite la plus grande partie de la production sucrière au Maroc, la campagne de betterave a débuté. Le début de campagne se déroule bien : les producteurs sont en phase avec le calendrier mis en place par la Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Casablanca-Settat.
La campagne a démarré le 10 août pour les pré-irrigations des parcelles. Ensuite le 10 septembre, les intrants ont commencé à être distribués. Puis, le semi a été réalisé à partir du 15 septembre et devra prendre fin le 30 octobre. Le semi a débuté précocement dans les zones d’agriculture gravitaires par rapport aux zones irriguées par aspersion afin d’établir un calendrier d’arrachage homogène, explique L’Economiste.
La superficie dédiée à la culture de betterave sucrière en 2017-2018 a été réduit de 2 800 ha par pour atteindre 15 000 ha contre 17 800 en 2016-2017. Cette réduction de superficie cultivée a été décidée selon la capacité de l’usine de transformation et de stockage qui ne peut pas assumer le traitement de la production de 17 800 ha. Rappelons que cette unité a une capacité de 14 500 T/jour.
Produits phytosanitaires
Selon la réglementation en vigueur, les appels d’offres pour la distribution des produits phytosanitaires a débuté le 10 juillet à la sucrerie Bennour. 5 appels d’offres ont été lancés pour les pesticides : l’un concerne les insecticides systémiques, l’autre les insecticides foliaires, les fongicides, les herbicides et les insecticides. Pour les engrais, 5 quintaux de matière « de fond » seront fournis par ha, 2 quintaux/ha d’engrais de couverture ainsi que 3 000 quintaux d’amonitrate et 2 400 quintaux de sulfate de potasse.
Les exploitants dotés de systèmes de goutte-à-goutte auront accès à de la fumure à utiliser en fertigation. Les différents offices gouvernementaux prévoient l’extension de cette pratique. Ils ont organisé des journées de formation à la fertigation et prévoient l’édition d’un guide technique.