Développement de la culture de l’amandier à Amellagou, province d’Errachidia.
Dotée de multiples atouts avec de vastes superficies agricoles idéales pour développer des cultures rentables, Amellagou, commune de la région de Drâa-Tafilalet, est vouée à devenir dans un proche avenir le grenier des amandes.
La commune d’Amellagou relevant de la province d’Errachidia fait partie de l’ensemble agroécologique du Haut Atlas Oriental où l’agriculture oasienne est vivrière et très diversifiée. Elle comprend l’arboriculture fruitière en particulier l’amandier et l’olivier. Les ingénieurs agronomes de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tafilalet (ORMVAT) soutiennent que ce territoire s’adapte mieux que d’autres à des cultures rentables comme l’amandier et l’apiculture avec pour objectif d’approvisionner le marché régional voir national de produits de qualité.
Dans le cadre du Plan Maroc vert (PMV), plusieurs projets agricoles ont été mis en œuvre ces dernières années dans cette zone où les habitants sont décidés à rompre définitivement avec la précarité.
Selon l’ORMVAT le projet d’intensification et de valorisation de l’amandier dans la région comprend la plantation de 20 ha équipés de technique d’irrigation de goutte à goutte à travers le pompage solaire, en plus d’une unité de valorisation du produit. Pour la gestion du projet, une coopérative a été mise en place à Ksar Agouddim.
Le projet a notamment un intérêt socio-économique. Il vise à améliorer les conditions de vie des populations, à générer les emplois, à sédentariser les jeunes et à soutenir la conduite technique de l’amandier dans cette zone où les conditions agro-climatiques permettent la production d’amandes de bonne qualité appréciables par le consommateur.
A l’avenir, disent-ils, d’autres unités de transformation seront mises en place dans cette zone perçue comme “un modèle de développement durable et rationnel face aux aléas climatiques” grâce au labeur et à l’ingéniosité des habitants.
Les projets de la région ont été réalisables grâce au grand intérêt qu’accordent les habitants à ces initiatives et au volume des investissements injectés dans la zone où l’effectif des amandiers s’élève à environ 21 000 pieds et la production annuelle à 210 tonnes en moyenne.