Depuis 2008, le Plan Maroc Vert a attiré 23 milliards de dirhams, issus des bailleurs de fonds, que sont les institutions multilatérales comme la Banque mondiale, la BAD, la BEI, la BID, le FADES ou encore le FIDA, et les organismes de financements bilatéraux à l’instar de l’AFD, la KFW et le Fonds du Qatar.
De 2008 à octobre 2015, le Plan Maroc Vert
Depuis 2008 et jusqu’à octobre 2015, le Plan Maroc Vert, sous la responsabilité de Aziz Akhannouch ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, compte un financement de près de 23 milliards de dirhams de la part des bailleurs de fonds internationaux, dont 11,5 milliards ont été obtenus sous forme de prêts et 11,3 milliards de dons. Un très grand succès pour une politique ambitieuse mais qui comporte quelques lacunes selon nos confrères « Les Inspirations Eco ».
Ainsi selon, Soufiane Larguet, directeur de la stratégie et des statistiques au ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, si pour les réalisations l’avance est de rigueur, au niveau du décaissement, des retards existent et sont dus à des raisons administratives. De nombreux défis sont encore à relever, et tous les projets n’avancent pas au rythme attendu. 8,6% seulement des budgets alloués (2 milliards de dirhams) respecteront le calendrier initial.
L’autre point négatif à mettre en avant concerne l’emploi puisque même si le bilan global est plus que positif, les pertes de l’emploi sont plus conséquents, expliqués notamment par les investissements forts réalisés en dehors de l’humain et qui favorisent l’automatisation, le machinisme et tout autre technologie productiviste et rentable.