Monopole d’un brevet pour une mandarine, la “Nadorcott”
La Mandarine Marocaine “Nadorcott” est brevetée, le brevet est détenu par la Société Nador Cott Protection (NCP) qui a en charge les domaines royaux du Maroc.
La Mandarine “Tango”, quand à elle, est une dérivée née par mutation illégale de la Nadorcott produite par l’Université de Californie Riverside (UCR).
La société Nador Cott Protection (NCP) société de droit français, associée à “l’INRA” (L’institut national de la recherche agronomique) et “Les Domaines Agricoles”; est actuellement en conflit avec l’Université de Californie Riverside en ce qui concerne le monopole du brevet de la variété de Mandarine Marocaine ; soit la “Nadorcott” face à la mutante illégale appelée “Tango”.
En effet, la société Nador Cott Protection, a pour deux entreprises espagnoles, Carpa et le Club de Variedades Vegetales Protegidas, octroyé des licences permettant ainsi à ces entreprises de commercialiser sur le territoire espagnol la Mandarine Nadorcott.
Monsieur Mohamed Benbiga, gérant de la société Nador Cott Protection, explique au journal “Telquel” que c’est en 2007 que la Société Nador Cott Protection constate l’introduction de la variété de mandarine dénommée “Tango” identique à tous points de vue à la Mandarine “Nadorcott” qui elle, est brevetée.
Cette variété “Tango” est née d’une mutation illégale de la “Nadorcott” faite par l’Université de Californie Riverside et de son représentant la société espagnole de semences Eurosemillas. Selon Nador Cott Protection, la mandarine “Tango” ne peut donc être commercialisée que sous licence émise par Nador Cott Protection. C’est donc là, l’objet essentiel du conflit.