Dans un contexte de pression croissante sur les pratiques agricoles, les producteurs sous serre cherchent à gagner en efficacité tout en réduisant leur impact environnemental. David Furphy, ingénieur commercial et marketing pour plusieurs marchés européens et méditerranéens, observe de près ces évolutions. Il défend notamment l’utilisation de supports de grappe pour la culture de tomates sous serre, qu’il considère comme un levier à la fois agronomique et économique.
« Ces demi-lunes évitent les blessures et les déformations des fruits, ce qui limite les pertes et améliore la qualité visuelle des récoltes », explique-t-il. En soutenant les grappes, elles préviennent aussi la casse des branches, favorisent une meilleure circulation de l’air – réduisant les risques de maladies comme le botrytis – et assurent une distribution plus homogène des nutriments. À la récolte, ces supports facilitent l’accès aux fruits et permettent de gagner du temps, souligne-t-il.
Au-delà des performances agronomiques, David Furphy met en avant un intérêt croissant du terrain : « Lors des salons professionnels, les producteurs nous posent beaucoup de questions sur ces demi-lunes. Il y a une vraie volonté de protéger les sols et de s’adapter aux nouvelles exigences. » Certains utilisateurs iraient même jusqu’à valoriser cet engagement écologique dans leur communication auprès des distributeurs et des consommateurs.
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