Les basses températures pendant la floraison de l’amandier peuvent causer une perte de production importante pour les agriculteurs.
Le Maroc a connu dernièrement des fortes pluies et des chutes de neige, bénéfiques pour les cultures céréalières mais préjudiciables pour les amandiers, en particulier dans les zones montagneuses. Aujourd’hui, plusieurs agriculteurs ont été soulagés par les précipitations qui ont compensé le manque d’eau des dernières semaines.
Au niveau de la région de Marrakech, les agriculteurs de la pomme de terre ne sont inquiets des effets du froid ou de la pluie sur leurs cultures, contrairement aux producteurs de tomates. Les arbres fruitiers sont en dormance, sauf pour les amandiers qui fleurissent entre janvier et février, les rendant vulnérables aux températures froides, a rapporté Média24.
Environ 73 % de la superficie totale des rosacées au Maroc est occupée par l’amandier, avec une superficie de plus de 200 000 hectares. La moitié des amandiers sont issus de semis, tandis que l’autre moitié est cultivée en intensif et semi-intensif. La variété Ivarcona est la plus répandue et produit la majorité des amandes non décortiquées au Maroc, avec une production d’environ 180 000 tonnes en 2021, selon la FAO.