Dans sa stratégie de diversification des sources d’approvisionnement en céréales, le Maroc pourrait importer jusqu’à 5 millions de tonnes cette saison 2022-2023.
Selon une revue de presse pour le quotidien Aujourd’hui le Maroc, en plus de sa récolte nationale, le Maroc varie ses sources céréalières d’approvisionnement, et ce, dans une situation tendue. Par conséquent, pour la saison 2022-2023, les importations du Royaume pourraient atteindre les 5 millions de tonnes.
En effet, le Maroc continue, dans une stratégie, de diversifier son approvisionnement céréalier, dans un climat et un environnement international tendus, et où la France, l’Argentine, et à la limite le Brésil, sont ses principaux marchés, peut-on lire dans l’édition du 26 septembre 2022 du journal marocain.
Par ailleurs, compte tenu des niveaux de stocks des fournisseurs et de leurs récoltes récentes, les prévisions du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts montrent que la capacité d’importation de la campagne 2022-2023 est rassurante. Ainsi, le Maroc pourrait importer jusqu’à 5 millions de tonnes en 2022-2023, selon “Intercéréales”, un groupement d’exportateurs français de céréales.
A cet effet, la France a exporté plus d’un million de tonnes de blé tendre vers le Maroc cet été, selon le responsable de la région Maghreb d’Intercéreales, Yann Lebeau, qui a précisé qu’en raison de la sécheresse, les importations de blé tendre au Maroc devraient osciller entre 4,5 et 5 millions de tonnes, en 2023.
D’autre part, la quantité de blé tendre, de blé dur et d’orge, récoltées pour la campagne céréalière 2021-2022, sont respectivement de 18,9 millions de quintaux, 8,1 millions et 7 millions de quintaux, soit une récolte nationale totale de 34 millions de quintaux.
En outre, le Maroc a disposé une subvention pour l’importation des céréales, et ce, depuis novembre 2021, selon le quotidien. De son lancement à la mi-été, 4 milliards de dirhams ont été mobilisés, pour la subvention de 39 millions de quintaux de céréales, démontrant ainsi un effort gouvernemental supplémentaire.