viande – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Mon, 19 Jun 2023 12:43:09 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png viande – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Viande : abattage interdit de certaines races de vaches laitières https://www.agrimaroc.ma/filiere-laitiere-protection/ https://www.agrimaroc.ma/filiere-laitiere-protection/#respond Mon, 24 Apr 2023 13:02:42 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=89609 La décision du gouvernement marocain d’interdire l’abattage de certaines races de vaches pour remédier à la pénurie de lait a suscité la confusion parmi les producteurs de viande rouge. 

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts Mohammed Sadiki a expliqué qu’une circulaire conjointe entre les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur, publiée le 17 novembre, interdisait l’abattage des génisses productrices âgées de moins de 5 ans, de race laitière Holstein et Montbéliarde, et qui ont moins de quatre dents de remplacement. Ces vaches étaient exclues de l’abattage parmi d’autres races, en particulier celles destinées à la production de viande rouge à partir de variétés carnivores précise Hespress.

Le ministre a également souligné qu’une circulaire explicative avait été publiée pour clarifier les exigences et lever toute ambiguïté à ce sujet. Des comités de suivi ont également été formés au niveau des directions régionales du ministère pour suivre l’évolution de ce processus et assurer la mise en œuvre de ses exigences précise la même source. Ces comités comprennent des représentants des autorités locales, de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), des collectivités territoriales et des organisations interprofessionnelles des filières laitières et viandes rouges.

Le ministre a expliqué que le déficit de précipitations pendant la saison agricole en cours avait négativement affecté la nappe végétale et la productivité du cheptel national, poussant certains éleveurs de vaches à réduire le nombre de têtes de leur troupeau à travers la vente ou l’abattage ce qui avait poussé à prendre cette décision, afin de préserver le cheptel et stopper l’hémorragie dans la filière laitière.

Outre la baisse de la production laitière, la hausse des prix de la viande rouge pose également un problème pour la population. Entre janvier et avril 2023, le prix de la viande de veau est passé de 80 Dh/Kg à près de 90 Dh/Kg dans certaines régions du Maroc, en raison notamment de la pénurie observée sur le marché. Le gouvernement a mis en place des mesures pour régler ce fléau.

]]>
https://www.agrimaroc.ma/filiere-laitiere-protection/feed/ 0
Alimentation animale : le Maroc investit dans la production locale pour réduire sa dépendance aux importations https://www.agrimaroc.ma/alimentation-animale-maroc-local/ https://www.agrimaroc.ma/alimentation-animale-maroc-local/#respond Thu, 13 Apr 2023 11:04:03 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=89457 Les perspectives du marché de l’alimentation animale sont prometteuses au Maroc, en raison de la hausse de la consommation de viande.

Le Maroc importe la plupart des céréales nécessaires à la production d’aliments pour les animaux, ce qui le rend vulnérable à l’inflation et aux crises conjoncturelles. Pour réduire sa dépendance aux importations et améliorer sa résilience, il serait bénéfique pour le Maroc d’investir dans la production de ces céréales. Les céréales importées, principalement du soja et du maïs en provenance des États-Unis et d’Argentine, représentent environ 80 % des aliments pour animaux composés.

En 2021, plus de 60 % des importations totales du Maroc en provenance des États-Unis étaient des ingrédients pour aliments pour animaux, ce qui a eu un impact négatif sur les fabricants marocains lors de la crise du Covid-19. Pour réduire sa dépendance aux importations, des entreprises marocaines ont décidé d’investir dans la production locale de nutrition animale, nous apprend un article de Challenge.ma.

En effet, le groupe OCP souhaite diversifier ses activités dans le secteur de l’alimentation animale pour répondre à la demande croissante en produits durables et personnalisés. Pour cela, OCP a acquis 50 % de la filiale GlobalFeed de Fertinagro Biotech, spécialiste de la nutrition animale. D’autres entreprises marocaines ont également investi dans le secteur de l’alimentation animale en construisant une nouvelle usine de fabrication d’aliments pour ruminants et chevaux. Cette acquisition devrait encourager d’autres entreprises marocaines à investir dans ce secteur.

D’après la même source, les perspectives du marché de l’alimentation animale sont prometteuses au Maroc, en raison de la hausse de la consommation de viande dans le pays ces dernières années. Les dépenses annuelles de consommation en viande par habitant ont augmenté de 92,9 dollars en 2014 à plus de 110 dollars en 2023. Selon la FAO, la consommation moyenne de viandes rouges au Maroc a atteint 17,2 kg/habitant/an en 2019, devant l’Algérie (14,4 kg) et la Tunisie (environ 6 kg). Ce marché représente donc une niche à exploiter pour les entreprises locales, qui investissent dans le secteur pour répondre à la demande croissante en produits locaux et durables.

]]>
https://www.agrimaroc.ma/alimentation-animale-maroc-local/feed/ 0
200 jeunes agriculteurs du Nigéria viennent se former au Maroc https://www.agrimaroc.ma/200-jeunes-agriculteurs-nigeria-formation-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/200-jeunes-agriculteurs-nigeria-formation-maroc/#respond Mon, 09 May 2022 09:05:44 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=84382 Le Maroc, pôle d’excellence. 200 jeunes agriculteurs du Nigéria viennent se former sur les techniques d’élevage.

200 jeunes nigérians auront la chance de se rendre au Maroc, mais aussi en Israël afin de bénéficier de formations pour renforcer leurs compétences agronomiques.

L’Autorité nationale de développement des terres agricoles (NALDA) a remis cette semaine les documents nécessaires au voyage des 200 jeunes agriculteurs du Nigéria, devant se rendre au Maroc pour se former nous apprend Punchng. 

Cette formation qui vient s’inscrire dans le projet National Young Farmers Scheme (NYFS) inauguré par Muhammadu Buhari, le président nigérian permettra donc à ces jeunes de profiter des dernières avances techniques et agronomiques sur le continent africain.

En ce qui concerne ces 200 jeunes, il s’agit là de jeunes agriculteurs issus des 36 États de la fédération. Ils seront répartis en 2 groupes de 100 jeunes puisqu’un groupe se rendra au Maroc pour suivre une formation sur l’élevage et la transformation de la viande alors que le second se rendra en Israël.

Interrogé à ce sujet Prince Paul Ikonne, le secrétaire exécutif de la NALDA, explique le choix du Maroc : « Nous les envoyons dans des pays dont nous savons qu’ils ont une forte expertise dans ce que nous faisons, à savoir Israël et le Maroc, et ce afin d’améliorer leurs connaissances et de les exposer aux pratiques modernes en matière de production végétale et d’élevage ».

]]>
https://www.agrimaroc.ma/200-jeunes-agriculteurs-nigeria-formation-maroc/feed/ 0
Baisse des prix des fruits et légumes au Maroc https://www.agrimaroc.ma/maroc-baisse-prix-fruits-et-legumes/ https://www.agrimaroc.ma/maroc-baisse-prix-fruits-et-legumes/#respond Tue, 23 Feb 2021 13:10:41 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=74810 Les prix de fruits et légumes ont connu une légère baisse en janvier.

Selon le HCP, l’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de janvier 2021, une légère hausse de 0,1% par rapport au mois précédent. Toutefois, les prix des fruits et légumes ont enregistré une baisse.

Les prix ont diminué de 1% pour les « légumes » et de 0,6% pour les « fruits » et pour les « viandes », rapporte Media24.

Lire aussi : Le Maroc couvre 100% de ses besoins en fruits et légumes et en viandes

Les hausses des produits alimentaires observées entre décembre 2020 et janvier 2021 concernent principalement les « poissons et fruits de mer » avec 2,1%, les « huiles et graisses » avec 1,5% et les « eaux minérales, boissons rafraichissantes, jus de fruits et de légume » avec 0,3%, relève le HCP.

Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des « tabacs » avec 2,3% et des « carburants » avec 2,5%.

Par villes, les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Kénitra avec 0,7%, à Safi avec 0,6%, à Tétouan et Errachidia avec 0,4%, à Meknès avec 0,3% et à Casablanca et Tanger avec 0,2%. En revanche, des baisses ont été enregistrées à Dakhla avec 0,6%, à Laâyoune avec 0,5% et à Guelmim et Beni-Mellal avec 0,4%.

]]>
https://www.agrimaroc.ma/maroc-baisse-prix-fruits-et-legumes/feed/ 0
Le secteur de l’élevage génère plus de 35,54 MMDH au Maroc https://www.agrimaroc.ma/secteur-elevage-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/secteur-elevage-maroc/#respond Wed, 14 Oct 2020 04:50:55 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=71350 Le secteur de l’élevage génère un chiffre d’affaires plus de 35,54 milliards de dirhams au Maroc.

Le secteur de l’élevage possède des atouts qui lui permettent d’occuper les premiers rangs en terme de chiffre d’affaires, avec un chiffre annuel de 35,54 milliards de dirhams (MMDH), selon le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki.

Lors d’une visioconférence à l’occasion de l’Assemblée générale ordinaire de l’Association nationale ovine et caprine (ANOC), le responsable a indiqué que « le secteur possède un cheptel important qui comprend plus de 31 millions de têtes, dont 21,6 millions d’ovins, 6,1 millions de caprins, 3,3 millions de bovins et 183 000 têtes de camelins ».

« Ce patrimoine animal permet d’assurer la sécurité alimentaire de notre pays à hauteur de 96% en ce qui concerne le lait et 98% en ce qui concerne les viandes rouges», a souligné le secrétaire général du ministère de l’Agriculture. Il contribue également de manière significative à la création d’emplois au Maroc, de l’ordre de 95 millions de journées de travail annuellement.

Lire aussi : Marrakech-Safi : Les chiffres clés des filières lait et viande rouge

Par ailleurs, Sadiki a mis en relief le rôle de l’ANOC dans le développement de la filière viandes rouges et la préservation des races ovines et caprines au niveau national, ainsi que dans l’encadrement des producteurs. Il a, en outre, mis en exergue, l’importance du secteur de l’élevage, qui a toujours été au centre des priorités du Plan Maroc Vert (PMV).

]]>
https://www.agrimaroc.ma/secteur-elevage-maroc/feed/ 0
FAO: L’indice mondial des prix des aliments augmente grâce à l’huile, au lait et au sucre https://www.agrimaroc.ma/fao-indice-prix-aliments/ https://www.agrimaroc.ma/fao-indice-prix-aliments/#respond Fri, 03 Jul 2020 08:39:43 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=68979 L’indice FAO des prix des produits alimentaires a atteint en moyenne 93,2 points le mois dernier, en hausse de 2,4%.

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté en juin pour afficher leur première augmentation en 2020 et marquer un léger rebond après les fortes baisses provoquées par la pandémie de coronavirus, a annoncé jeudi l’agence des Nations Unies pour l’alimentation.

L’indice des prix des produits alimentaires de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui mesure les variations mensuelles d’un panier de céréales, d’oléagineux, de produits laitiers, de viande et de sucre, a atteint en moyenne 93,2 points le mois dernier, en hausse de 2,4% par rapport à mai.

Hausse des prix de l’huile végétale, du sucre et des produits laitiers

L’indice des prix de l’huile végétale a bondi de 11,3% en juin, annulant quatre mois consécutifs de baisse. Le rebond reflète principalement des valeurs plus élevées d’huile de palme, qui ont été levées par la reprise de la demande d’importation mondiale et les inquiétudes concernant d’éventuels problèmes de production dans un contexte de pénurie prolongée de main-d’œuvre migrante liée à l’épidémie de coronavirus (Covid-19).

Lire aussi : HCP : Baisse de 0,6% de l’indice des produits alimentaires au Maroc

L’indice du sucre a augmenté de 10,6% en glissement mensuel, en partie shunté par les informations faisant état de goulets d’étranglement dans les ports brésiliens en raison des mesures introduites pour contenir la propagation du virus, a indiqué la FAO.

L’indice laitier a grimpé de 4,0%, mais toutes ses composantes sont restées en deçà de ce qu’elles étaient avant que la pandémie ne déferle sur le monde.

Baisse de l’indice de prix des céréales et de la viande

L’indice des prix des céréales a reculé de 0,6% par rapport à mai, la pression à la baisse sur les prix du blé s’intensifiant le mois dernier, en partie en raison de l’amélioration des perspectives de production dans un certain nombre de grands pays exportateurs, en particulier dans la région de la mer Noire. En revanche, les prix du maïs ont été plus fermes en juin, soutenus par une certaine reprise de la demande et des conditions de croissance défavorables aux États-Unis, a souligné l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture.

L’indice des prix de la viande a également reculé de 0,6% sur le mois, les cours des volailles et des viandes bovines ayant baissé en raison de l’accroissement des disponibilités à l’exportation dans les principales régions productrices.

]]>
https://www.agrimaroc.ma/fao-indice-prix-aliments/feed/ 0
Casablanca-Settat détient 15,8% du PIB agricole et 40% de la production agroalimentaire du Maroc https://www.agrimaroc.ma/casablanca-settat-pib-agricole/ https://www.agrimaroc.ma/casablanca-settat-pib-agricole/#respond Tue, 16 Jun 2020 07:53:54 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=68276 Casablanca-Settat assure la production de 45% de la viande blanche (volaille) consommée au niveau national.

Si la région de Casablanca-Settat constitue un moteur de l’économie marocaine avec notamment 32% du PIB national, son rôle dans l’agriculture et dans l’agroalimentaire demeure tout aussi important, si on s’en tient aux chiffres présentés par Abderrahmane Naili, directeur régional de l’agriculture, lors d’une visioconférence organisée le 13 juin par la Région et animée par le PDG de la Cosumar, Mohamed Fikrat.

La Région assure la production de 45% de la viande blanche (volaille) consommée au niveau national, 18% des viandes rouges, 42% du sucre. Casablanca-Settat détient également 24% de la production de lait, 24% de la production de céréales, 15% de la production de fruits et légumes, rapporte Medias24.

En ce qui concerne la transformation agricole, la région se positionne en leader national. Elle concentre 823 unités industrielles, 102 associations professionnelles et plus de 1.100 coopératives, d’après ce qui ressort de ladite visioconférence mettant en lumière le poids de cet axe El Jadida-Casablanca-Settat dans la contribution au développement industriel du pays dans cette filière. Ainsi, la participation dans le PIB agricole se chiffre à 15,8%, toujours selon les données présentées par le directeur régional de l’agriculture de Casablanca-Settat.

De même, selon les données de Saoussan Taia du cabinet de conseil Deloitte, la Région participe à 40% de la production agro-industrielle du Royaume. Et 50% des investissements dans le secteur y sont concentrés. Par conséquent, Casablanca-Settat a une vraie responsabilité pour donner l’exemple dans l’effort de relance de ce secteur suite au coronavirus (Covid-19), estime la consultante.

]]>
https://www.agrimaroc.ma/casablanca-settat-pib-agricole/feed/ 0
Effet de l’alimentation des animaux sur la qualité de la viande et du lait https://www.agrimaroc.ma/effet-alimentation-animaux-qualite-viande-lait/ https://www.agrimaroc.ma/effet-alimentation-animaux-qualite-viande-lait/#respond Mon, 03 Feb 2020 15:00:36 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=63284 Effet de l’alimentation des animaux sur la qualité de la viande et du lait

La santé humaine est relativement liée à l’alimentation, il s’avère donc nécessaire de disposer de connaissances précises sur la qualité sensorielle et organoleptique des produits animaux. Cette dernière est affectée par de nombreux facteurs, notamment les caractéristiques de l’animal, son alimentation, ainsi que les technologies de transformation. En effet, l’alimentation des troupeaux exerce une influence pondérale sur la production quantitative et qualitative du lait et de la viande destinés aux utilisations humaines.

Influence de l’alimentation sur la qualité du lait

L’alimentation agit sur le taux de matière grasse ainsi que des protéines de manière différente. L’apport en acides aminés ainsi que les apports énergétiques permettent d’améliorer le taux protéique du lait. Par contre, le taux butyreux dépend de la quantité et du mode de présentation des concentrés dans la ration distribuée.

  • Effets des fourrages

Principale source de fibres pour les ruminants, les fourrages s’avèrent nécessaire pour maintenir un taux butyreux élevé. Ainsi, grâce à la fermentation de la cellulose et de l’hémicellulose par l’action des micro-organismes du rumen, les fourrages contribuent à l’augmentation des acides gras du lait. En effet, les produits de cette fermentation sont l’acétate et le butyrate, considérés comme les principaux précurseurs de la synthèse des matières grasses du lait.

Il est nécessaire d’assurer un équilibre en fibres au niveau de la ration des vaches laitières. Par ailleurs, le fourrage doit impérativement être présent à raison de 40% au minimum de la totalité de la matière sèche dans la ration. On donne comme exemple la luzerne déshydratées, qui, une fois introduite dans l’apport journalier des vaches, stimule l’ingestion et améliore le taux protéique su lait.

  • Effet des concentrés

Contrairement aux fourrages, les concentrés, une fois introduits dans la ration, augmentent le taux protéique du lait et entraînent la diminution de son taux butyreux. C’est la quantité du concentré qui a un effet sur la composition du lait. Le taux protéique de ce dernier est stabilisé à partir d’un apport massif de concentrés.

Un concentré riche en amidon, aboutit à une diminution du taux butyreux de manière remarquable. En effet, les quantités élevées d’amidon entraînent des fermentations au niveau du rumen. Ces dernières donnent lieu à la production du propionate en quantités élevées, chose qui contribue à l’augmentation du taux protéique. Parallèlement, la variation du taux butyreux dépend du type d’amidon contenu dans l’aliment : la dégradation de l’amidon du maïs par exemple est plus lente que celle de l’amidon de l’avoine et de l’orge qui affecte plus le taux butyreux.

Figure 1: Effet de l’apport en concentrés (en %) sur le taux butyreux du lait (en g/litre).

Comme le montre la figure ci-dessus, l’effet des concentrés sur le taux butyreux du lait, devient plus importants à partir d’un apport dépassant 40% de la totalité de la ration.

 

Tableau 1: Effets de quelques aliments sur la qualité du lait


Influence de l’alimentation sur la qualité de la viande

La qualité sensorielle de la viande est affectée par la nature de l’alimentation. Chez les bovins par exemple, les processus digestifs régulant la part des nutriments absorbés par les animaux, sont modifiés lorsque la composition de la ration connaît certaines variations, la qualité sensorielle de la viande se trouve alors affectée.

  • Effet sur la couleur

Un certain nombre d’études montrent que la couleur de la viande des animaux dont l’alimentation se base sur le pâturage, est plus sombre. En effet, les rations contenant du fourrage augmentent le pH de la viande qui est fortement corrélé à la couleur de la viande. Par contre, les rations au à la base de concentrés, entraînent une baisse du niveau du pH, chose qui aboutit à des variations de la couleur de la viande.

  • Effet sur la flaveur

En Europe, les viandes des animaux alimentés à l’herbe ont un goût meilleur que celles des animaux dont les rations se basent sur les concentrés. Chez les ovins, les acides gras à chaîne ramifiée sont responsables de la flaveur de leur viande. Ainsi, ces composés sont accumulés lorsque le régime alimentaire est riche en céréales et pauvre en fibres, le raisonnement n’est pas le même pour les bovins.

  • Effet sur la tendreté

Les animaux recevant des rations à base de concentrés présentent une viande plus tendre, par rapport à celles des troupeaux recevant de l’herbe. Chez les bovins, la réduction du niveau alimentaire peut altérer la tendreté de la viande. Chez la plupart des espèces, la restriction alimentaire s’accompagne d’une réduction de l’adiposité du muscle et de la carcasse.

Références :

B.Lebret et al (2015). Qualité des viandes : influences des caractéristiques des animaux et de leurs conditions d’élevage. INRA Prod. Anim., 2015, 28 (2), 151-168.

J-B. Coulon et A. Priolo, 2002.  La qualité sensorielle des produits laitiers et de la viande dépend des fourrages consommés par les animaux. INRA Prod. Anim., 2002, 15 (5), 333-342.

Mansour M. (2015). Etude de l’influence des pratiques d’élevage sur la qualité du lait : effet de l’alimentation.

Sraïri M T, Benyoucef M T and Kraiem K 2013 The dairychains in North Africa (Algeria, Morocco and Tunisia):from self sufficiency option to fooddependency? Springer Plus, 2:162. http://www.springerplus.com/content/2/1/162 

  1. Chilliard et al (2008). Qualité des produits : modulation par l’alimentation des animaux de la composition en acides gras du lait et de la viande. INRA Prod. Anim., 2008, 21 (1), 95-106.

 

 

 

 

 

]]>
https://www.agrimaroc.ma/effet-alimentation-animaux-qualite-viande-lait/feed/ 0
Le non-respect des normes sanitaires d’un abattoir à Benslimane crée la polémique https://www.agrimaroc.ma/normes-sanitaires-abattoir-benslimane/ https://www.agrimaroc.ma/normes-sanitaires-abattoir-benslimane/#respond Tue, 21 Jan 2020 13:00:42 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=62909 Le non-respect des normes sanitaires d’un abattoir à Benslimane crée la polémique

Le problème autour du respect ou non des mesures sanitaires des abattoirs du Maroc refait surface. En effet, l’état et les conditions d’un abattoir situé dans la région de Benslimane, font l’objet de débat.

En effet, selon Hespress, la traite de la viande s’effectue au milieu de déchets issus de l’abattage, dans un lieu presque à l’air, et ce, avec la présence de chiens errants au sein de la bâtisse. De même, l’abattoir en question ne dispose aucunement de l’équipement nécessaire à l’abattage des bêtes.

Lire aussi : Des ONG français réclament l’arrêt des exportations de bétail vers le Maghreb et le Moyen-Orient

Ainsi selon le journal, Bouazza Kherrati, président de la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur, a indiqué que la Fédération est rentrée en contact avec l’ONSSA, du fait que l’Office a pour tâche de contrôler ce type de structures. Dès lors, il a indiqué que l’inspecteur en charge de la région aurait été suspendu de ses fonctions face à cette situation. Par ailleurs, le président de la FMDC a souligné que « le problème avec l’abattoir en question réside dans le fait que le président de la commune de Benslimane n’est nul autre que le président de la Fédération interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR), ce qui indique clairement une manipulation qui porte atteinte au secteur et à la sécurité des consommateurs ».

Sur 900 abattoirs, 8 structures ont l’homologation de l’ONSSA

Le débat autour des conditions d’abattage des animaux ne date pas d’hier. En effet, sur un total de 900 abattoirs, seulement 8 structures ont réussi à décrocher l’homologation de l’ONSSA. Une situation tout à fait désolante quand on sait que le Maroc peine à être autosuffisant en viande rouge, un manque qu’elle comble avec l’importation de viandes bovines russes ou étasuniennes.

Par ailleurs, même si on arrive à faire respecter la loi dans les grandes villes, la situation est bien différente au niveau des souks et autres abattoirs en plein air. La région de Casablanca-Settat compterait une cinquantaine de ces structures, qui échapperaient à toutes formes de contrôle ou qui profiteraient d’un certain laxisme à ce niveau. C’est d’ailleurs dans ce sens que les autorités compétentes ont procédé à la fermeture de certaines de ces structures. Ceci a notamment pour objectif de contenir les dégâts causés à l’environnement tout aussi bien qu’aux consommateurs.

 

]]>
https://www.agrimaroc.ma/normes-sanitaires-abattoir-benslimane/feed/ 0
Accord de libre échange UE-Mercosur : Les agriculteurs européens craignent la concurrence https://www.agrimaroc.ma/ue-mercosur-agriculteurs-europeens/ https://www.agrimaroc.ma/ue-mercosur-agriculteurs-europeens/#respond Thu, 04 Jul 2019 15:25:57 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=49669 Les quatre pays latino-américains devraient pouvoir exporter quelque 99 000 tonnes de viande bovine vers l’Union européenne sans droit de douane.

L’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) ont conclu un accord de libre-échange. Un accord considéré comme une ouverture économique à l’heure où les Etats-Unis en tête choisissent le protectionnisme, indique euronews.com.

L’accord trouvé entre l’Union européenne et les quatre pays du Mercosur suscite depuis son officialisation vendredi 28 juin une vague de critiques chez les agriculteurs européens, notamment chez les éleveurs, qui craignent une concurrence déloyale, avec l’arrivée en masse de viande bovine.

L’Union Européenne est désormais un marché très minoritaire en volume dans l’ensemble des exportations de viandes bovines du Mercosur, surtout depuis l’ouverture du marché chinois. Mais il n’en reste pas moins un marché primordial en valeur. Le Brésil est ainsi le premier fournisseur de l’UE devant l’Uruguay et l’Argentine. Comparativement aux envois à travers le monde où la viande bovine congelée domine, la part de viande réfrigérée est bien plus importante à destination de l’Union Européenne, et croissante depuis quelques années. Sauf circonstances très particulières, comme fin 2015, la viande bovine produite au Mercosur est systématiquement beaucoup moins chère au stade entrée abattoir qu’en UE.

Une fois pleinement entré en vigueur, cet accord supprimerait plus de 90% des droits de douane des deux parties et « ouvrira la plus vaste zone de libre-échange au monde » souligne le Président de la Commission Européenne.

Les éleveurs européens quant à eux, estiment qu’ils ne parviendront pas à concurrencer les « usines à viande » latino-américaines, indique lexpress.fr. D’autant que selon eux, les pratiques illustrent un double-standard de production entre les deux continents: antibiotiques utilisés comme hormones de croissance d’un côté assorties de déforestation, contre toujours plus de normes environnementales côté européen.

L’accord doit être approuvé par les 28 Etats membres, puis par le Parlement européen. Une nouvelle étape l’attend.

 

]]>
https://www.agrimaroc.ma/ue-mercosur-agriculteurs-europeens/feed/ 0