riz – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Mon, 02 Oct 2023 11:29:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png riz – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Riziculture : Le Gharb contribue à hauteur de 75% à la production nationale https://www.agrimaroc.ma/riziculture-maroc-developpement-gharb/ https://www.agrimaroc.ma/riziculture-maroc-developpement-gharb/#respond Mon, 02 Oct 2023 15:00:58 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=93070 La Riziculture au Maroc notamment dans le Gharb, reste en pleine expansion.

La riziculture au Maroc, en comparaison avec d’autres cultures céréalières telles que le blé, l’orge ou le maïs, demeure une activité relativement marginale. Les agriculteurs marocains se concentrent davantage sur la production de cultures céréalières mieux adaptées aux conditions locales.

Le Royaume n’est pas un grand producteur de riz à l’échelle mondiale, en grande partie en raison de ses conditions climatiques et géographiques qui ne sont pas idéales pour la culture du riz. Cependant, le Maroc semble relativement immunisé contre les fluctuations des exportations mondiales de riz. Cette résilience s’explique notamment par la décision de l’Inde, l’un des leaders mondiaux de la riziculture, d’interdire les exportations de riz pour éviter des pénuries locales et stabiliser les prix nous apprend un article de Hespress.

Néanmoins, certaines régions du Maroc se distinguent par leur réussite dans la filière rizicole.

Entre 30 000 et 40 000 tonnes (de riz), est importé

La riziculture au Maroc est principalement concentrée dans la région du Gharb, qui, malgré sa longue association avec les pays asiatiques spécialisés dans la culture du riz, a pris de l’ampleur dans les choix agricoles marocains, en particulier dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. Cette région contribue à hauteur de 75% à la production nationale, couvrant ainsi plus de deux tiers des besoins en riz de la population. Le reste, soit entre 30 000 et 40 000 tonnes, est importé pour répondre à la demande intérieure, car la production nationale ne suffit pas à satisfaire tous les besoins du pays.

Le Gharb se distingue par sa plaine fertile, des conditions plus humides que dans d’autres régions du Maroc, et une disponibilité d’eau adéquate grâce à l’irrigation. La région de Sidi Slimane est particulièrement renommée pour sa production de riz. Les variétés de riz cultivées au Maroc sont adaptées aux conditions locales, principalement le riz à grain long, bien que certaines variétés à grain court, comme le riz rond et le riz moyen, soient également cultivées. La superficie totale consacrée à la riziculture dans la région du Gharb, caractérisée par des sols hydromorphes d’anciennes « merjas » où le drainage est coûteux, s’élève à environ 12 000 hectares précise la même source.

La culture du riz au Maroc repose largement sur l’irrigation, car les ressources naturelles en eau ne sont généralement pas suffisantes pour soutenir cette culture. Les agriculteurs utilisent des systèmes d’irrigation pour inonder les champs de riz, ce qui nécessite une grande quantité d’eau tout au long de la saison de croissance, une ressource actuellement limitée dans le Royaume.

La riziculture génère des revenus stables pour 2 500 agriculteurs

Malgré les défis, la riziculture au Maroc a progressé depuis ses débuts dans les années 1940, grâce aux efforts conjoints de divers acteurs. Elle revêt une importance socio-économique indéniable en générant des revenus stables pour 2 500 agriculteurs. La production de riz au Maroc est principalement destinée à la consommation nationale et occupe une place centrale dans la cuisine marocaine, servant de base à de nombreux plats traditionnels. Le riz est également reconnu pour ses bienfaits sur la santé, étant une source incontestable de fibres, de vitamines (B1, B3 et B5) et de minéraux à l’échelle mondiale.

La filière rizicole a connu une croissance significative, générant une valeur ajoutée totale de 117 millions de dirhams en 2017, comparativement à 83 millions en 2008. Cette augmentation a été rendue possible grâce au contrat-programme signé en 2014 dans le cadre du Plan Maroc Vert entre le gouvernement et la Fédération nationale interprofessionnelle du Riz, couvrant la période 2014-2020. Ce projet agricole a été l’un des plus remarquables à l’échelle nationale dans ce domaine.

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Coopération Chine-Égypte pour des cultures résistantes à la sécheresse https://www.agrimaroc.ma/cooperation-chine-egypte-cultures-secheresse/ https://www.agrimaroc.ma/cooperation-chine-egypte-cultures-secheresse/#respond Mon, 21 Aug 2023 14:10:22 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92311 La Chine et l’Égypte unissent leurs forces pour des cultures résistantes à la sécheresse.

Le 20 août 2023, un protocole d’accord a été signé entre l’Égypte et la Chine, visant à développer des cultures plus résistantes à la sécheresse. Cette initiative cible principalement le riz, le maïs et le soja, des cultures cruciales pour l’économie et la sécurité alimentaire de l’Égypte.

La Chine, déjà engagée dans des projets similaires avec des pays africains tels que la Namibie, la Tanzanie et le Maroc, renforce ainsi son empreinte dans le secteur agricole en Afrique. Les ministres de l’Agriculture des deux pays ont donné leur aval à une collaboration de trois ans, dont l’objectif est de mettre au point de nouvelles variétés de cultures capables de résister à la sécheresse et à la salinisation des sols, des problèmes majeurs en Égypte.

Lire aussi : Coopération agricole renforcée entre le Maroc et la Chine

Selon les données officielles égyptiennes, le pays fait face à un déficit hydrique colossal d’environ 21 milliards de mètres cubes par an. Dans ce contexte, la Chine apportera son expertise en matière de semences hybrides de riz, parmi d’autres innovations agricoles. Cette diplomatie agricole chinoise s’inscrit dans une stratégie plus large visant à garantir la sécurité alimentaire, un enjeu vital dans un pays où une grande partie de la population souffre de l’insécurité alimentaire.

Notons que l’Égypte est l’un des plus grands importateurs de blé au monde et fait face aux défis du changement climatique. En outre, elle subit les conséquences de la guerre en Ukraine, qui a perturbé les marchés mondiaux des céréales.

Dans ce contexte, Le Caire voit en la Chine un allié clé pour renforcer sa résilience alimentaire. En quelques années seulement, la Chine est devenue le deuxième partenaire commercial de l’Égypte, juste après les Émirats arabes unis. Un mémorandum est également en préparation pour faciliter l’exportation des mangues égyptiennes vers la Chine, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays.

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L’Inde interdit l’exportation de riz : une hausse des prix attendue au Maroc https://www.agrimaroc.ma/inde-export-rie-hausse-prix-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/inde-export-rie-hausse-prix-maroc/#respond Thu, 03 Aug 2023 00:09:40 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91791 Riz : L’interdiction d’exportation de l’Inde crée des inquiétudes de hausse des prix en Afrique et au Maroc.

Suite à la décision de l’Inde d’interdire l’exportation de riz blanc non basmati pour lutter contre l’inflation alimentaire, les pays africains tels que le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo se retrouvent confrontés à la perspective d’une hausse des prix du riz. En tant qu’importants clients de l’Inde, ces nations devront désormais chercher d’autres sources d’approvisionnement pour répondre à leurs besoins alimentaires.

La Thaïlande et le Vietnam sont parmi les principaux exportateurs mondiaux de riz et représentent des alternatives potentielles pour ces pays africains. Cependant, avec une demande accrue provenant de ces nouveaux clients, il est probable que les tarifs du riz augmenteront également dans ces pays asiatiques, comme cela a été observé récemment avec la brisure de riz vietnamienne atteignant son niveau le plus élevé depuis 12 ans.

Le Maroc, qui dépend également des importations de riz, est susceptible de subir une hausse des prix du riz dans les prochains mois en raison de cette situation. La combinaison de la décision de l’Inde et des conditions météorologiques défavorables, telles que les inondations et le phénomène climatique d’El Niño, pourrait entraîner une pression sur l’offre mondiale de riz, ce qui se traduirait par des conséquences sur les prix internationaux de cette céréale essentielle.

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Les fermes verticales, une solution pour la production de riz ? https://www.agrimaroc.ma/riz-fermes-verticales/ https://www.agrimaroc.ma/riz-fermes-verticales/#respond Tue, 01 Aug 2023 15:00:40 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91757

Le défi du riz : comment les fermes verticales se présentent comme la solution.

Les expériences menées par l’Université de Wageningen (Pays-Bas) prouvent qu’il est possible d’obtenir un rendement de blé de 127 tonnes/ha dans des fermes verticales. Cette découverte représente une avancée prometteuse dans la culture de céréales en environnement contrôlé, offrant des possibilités d’approvisionnement alimentaire plus stables et durables malgré les défis liés aux conditions météorologiques et à la disponibilité des terres agricoles.

La culture du riz dans des fermes verticales, autrefois une idée futuriste, est désormais devenue un besoin urgent. Les rapports révèlent que l’Inde, la Russie et les Émirats arabes unis ont interdit l’exportation de riz en raison des mauvaises conditions météorologiques qui ont fortement réduit les récoltes, et les gouvernements tentent de prévenir une hausse des prix sur le marché intérieur.

Cette culture revêt une importance particulière pour les pays asiatiques et africains, et son augmentation de prix peut avoir un impact significatif sur le marché mondial. Au fil des décennies, des préoccupations telles que l’urbanisation, la diminution des terres arables disponibles et la dépendance aux conditions météorologiques en raison de la croissance démographique ont persisté.

Lire l’article : Agriculture au Sénégal

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Sécheresses structurelles au Maghreb : Lutte pour la survie agricole https://www.agrimaroc.ma/secheresse-maghreb-survie-agricole/ https://www.agrimaroc.ma/secheresse-maghreb-survie-agricole/#respond Tue, 01 Aug 2023 08:10:55 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91713 Sécheresses au Maghreb : Impact dévastateur sur l’agriculture et mesures d’adaptation.

Le Maghreb est confronté à des sécheresses météorologiques de plus en plus intenses, longues et fréquentes, conduisant à des déficits importants en précipitations. Cette sécheresse structurelle affecte sévèrement l’agriculture, notamment la production céréalière, qui joue un rôle crucial dans l’économie et la sécurité alimentaire des pays de la région.

Les changements climatiques accentuent ces problèmes, prédisant une augmentation des sécheresses dans le futur. Cet article AgriMaroc examine les impacts dévastateurs de la sécheresse sur la production agricole au Maghreb et les mesures d’adaptation mises en place pour faire face à cette crise.

Impacts de la sécheresse sur l’agriculture au Maghreb :

La sécheresse a un impact considérable sur l’agriculture pluviale, en particulier sur la production céréalière. Les déficits pluviométriques pendant les mois cruciaux de croissance entraînent une baisse drastique des rendements, fragilisant ainsi la sécurité alimentaire et la préservation du cheptel. Les observations des années précédentes ont montré que les événements secs ont provoqué une chute significative de la production céréalière dans toute la région.

Exemples de conséquences : Selon la FAO, en Tunisie, la sécheresse survenue en 2015-2016 a entraîné une baisse de près de 30 % de la production céréalière, ce qui a obligé le pays à augmenter ses importations alimentaires. Les agriculteurs ont subi des pertes financières importantes, tandis que les prix des fourrages ont explosé sur le marché. Toujours selon la même source, au Maroc, la sécheresse de la même période a réduit la croissance économique nationale de près de 3 points. En Mauritanie et en Algérie, des baisses significatives de la production du riz et des céréales ont été constatées, poussant ces pays à augmenter leurs importations pour compenser le manque.

Les mesures d’adaptation face à la sécheresse :

Les pays du Maghreb ont élaboré diverses stratégies pour faire face à la sécheresse. Parmi celles-ci, on compte les grands projets d’infrastructures hydrauliques tels que les barrages, les lacs collinaires et les forages d’eau. Des projets de transfert d’eau entre bassins hydrologiques sont également en cours de développement. Parallèlement, des mesures de résilience à l’échelle familiale et communautaire sont mises en place, notamment la récolte des eaux de surface et l’utilisation de techniques de pompage solaire local.

Dans les systèmes irrigués, des recherches sont effectuées pour améliorer l’économie de l’eau à la parcelle, augmenter l’efficacité du transport de l’eau et accroître la productivité de l’eau. Lorsque l’alerte de sécheresse est déclarée, des mesures tactiques sont mises en œuvre, telles que des quotas et des rationnements de distribution de l’eau et des fourrages. Cependant, ces actions ne traitent que les conséquences de la sécheresse et ne renforcent pas la résilience des populations vulnérables face aux sécheresses futures.

Des stratégies long terme :

La sécheresse continue de sévir dans la région du Maghreb, impactant gravement l’agriculture et la sécurité alimentaire. Les défis futurs imposés par les changements climatiques appellent à une adaptation et une résilience accrues.

Les mesures d’urgence et tactiques sont nécessaires pour atténuer les effets immédiats des sécheresses, mais il est crucial de développer des stratégies à plus long terme pour renforcer la résilience des populations face aux défis climatiques à venir. Cela nécessite une coopération régionale et des investissements soutenus dans des infrastructures et des techniques adaptées pour assurer un avenir durable au Maghreb malgré les défis climatiques.

Les recommandations de la FAO face à la sécheresse 

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Riziculture : La Corée du Sud lance un projet de coopération en Afrique https://www.agrimaroc.ma/riziculture-coree-du-sud-afrique/ https://www.agrimaroc.ma/riziculture-coree-du-sud-afrique/#respond Mon, 17 Jul 2023 21:21:22 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91481 La Corée du Sud lance un projet de coopération avec huit pays africains pour stimuler la production de riz et réduire ses importations.

L’initiative « Korean Rice Belt » vise à partager le savoir-faire sud-coréen en fournissant des variétés de riz de qualité, des machines agricoles et des connaissances techniques.

Actuellement, l’Afrique importe 32% du riz mondial malgré une population de seulement 13%. La production locale couvre seulement 60% de la demande en Afrique subsaharienne. Les prix du riz ont augmenté en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Des pays comme le Sénégal cherchent à devenir autosuffisants en développant la production locale de riz, prenant exemple sur la Côte d’Ivoire qui a réussi à réduire ses importations. Le Nigeria impose des taxes élevées sur les importations de riz pour promouvoir le riz local.

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Comment le Maroc est devenu une locomotive pour l’agriculture africaine ? https://www.agrimaroc.ma/agriculture-afrique-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/agriculture-afrique-maroc/#respond Sun, 14 May 2023 14:28:56 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=90154 Le Maroc est connu pour son agriculture dynamique et innovante, qui a su résister aux défis de l’environnement aride et semi-aride. Le pays a mis en place une politique agricole ambitieuse qui a permis de renforcer sa sécurité alimentaire et de développer ses exportations agricoles. Aujourd’hui, le Maroc est devenu une référence pour l’agriculture africaine, grâce à son expertise, sa technologie et sa coopération.

Les succès de l’agriculture marocaine

L’agriculture est l’un des piliers de l’économie marocaine, contribuant à hauteur de 14% au PIB et employant près de 40% de la population active. Le Maroc dispose d’une grande diversité de terres agricoles, allant des zones montagneuses aux plaines côtières en passant par les zones semi-arides. Cette diversité a permis la culture de diverses productions, notamment les agrumes, les olives, les fruits et légumes, les céréales, les plantes aromatiques et médicinales, ainsi que l’élevage.

Cependant, la sécurité alimentaire du Maroc a longtemps été menacée par le climat aride et la rareté de l’eau. Le pays a donc adopté une politique agricole ambitieuse pour renforcer sa sécurité alimentaire, réduire les importations alimentaires et développer ses exportations agricoles. Cette politique a été mise en place dès les années 1960, avec la création de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), qui a permis de développer la production de phosphates et d’engrais, indispensables pour l’agriculture.

Par la suite, le Maroc a adopté plusieurs politiques pour moderniser l’agriculture, améliorer la productivité, renforcer les infrastructures agricoles et développer les filières de production et de commercialisation. L’une des principales initiatives est le Plan Maroc Vert (PMV), lancé en 2008, qui vise à moderniser l’agriculture et à développer les filières agricoles pour renforcer la sécurité alimentaire et les exportations.

Le Plan Maroc Vert a permis de réaliser des progrès considérables dans l’agriculture marocaine. Grâce à cette politique, le Maroc a doublé sa production agricole et augmenté sa productivité de 50% en dix ans. Le pays a également augmenté sa superficie irriguée de 50%, atteignant aujourd’hui 1,5 million d’hectares. Le Maroc est ainsi devenu l’un des rares pays à maîtriser l’irrigation localisée et à en faire une référence pour d’autres pays.

Le Plan Maroc Vert a également permis de développer les filières agricoles, notamment la filière des agrumes, qui est devenue la première filière d’exportation du Maroc, avec 1,4 million de tonnes exportées en 2020. Le Maroc est également devenu le premier exportateur mondial de phosphates, indispensables pour l’agriculture. Cette réussite est le fruit de l’innovation technologique, de l’investissement dans la recherche et développement, de la mise en place de systèmes de certification de qualité et de la coopération avec les acteurs de la filière.

L’agriculture marocaine : une référence pour l’Afrique

Les réussites de l’agriculture marocaine ne sont pas restées limitées au pays, mais ont également inspiré d’autres pays africains à moderniser leur agriculture et à développer leurs filières agricoles.

Le Maroc, porté par la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a ainsi mis en place une stratégie de coopération sud-sud, qui consiste à partager son expertise agricole avec d’autres pays africains, notamment à travers des projets de formation, de transfert de technologie et de financement. Cette stratégie a permis de renforcer la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté dans plusieurs pays africains, notamment en Afrique de l’Ouest, où le Maroc a investi dans la production de riz, de maïs et de légumes.

Le Maroc a également lancé une initiative d’envergure continentale, l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA), qui vise à renforcer la résilience des agriculteurs africains face aux changements climatiques et à améliorer la productivité agricole. L’AAA a permis de développer des projets innovants, tels que la production d’agrumes en Zambie, la production de riz en Côte d’Ivoire et la production de fruits et légumes au Sénégal.

La coopération sud-sud a également permis de renforcer les liens commerciaux entre le Maroc et les pays africains, en particulier dans le domaine agricole. Le Maroc a signé plusieurs accords de libre-échange avec des pays africains, tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Tunisie, qui ont permis de développer les échanges commerciaux et de renforcer la compétitivité des produits agricoles.

Les défis de l’agriculture africaine

Malgré les succès de l’agriculture marocaine et de la coopération sud-sud, l’agriculture africaine reste confrontée à de nombreux défis. Le continent africain est encore marqué par une faible productivité agricole, une forte dépendance aux importations alimentaires, une utilisation inefficace des ressources naturelles et une vulnérabilité aux changements climatiques.

Les investissements dans l’agriculture en Afrique restent également insuffisants, représentant moins de 5% des investissements mondiaux, malgré le potentiel du continent en matière d’agriculture. Les pays africains doivent donc intensifier leurs efforts pour moderniser leur agriculture, améliorer la productivité, renforcer les infrastructures agricoles et développer les filières de production et de commercialisation.

La coopération sud-sud peut jouer un rôle clé dans la résolution de ces défis, en favorisant le partage d’expertise, de technologie et de financement entre les pays africains. La coopération nord-sud peut également jouer un rôle important, en mobilisant des investissements privés et en facilitant l’accès aux marchés internationaux.

Signalons enfin, que le dernier projet en date initié dans le cadre de cette coopération Sud-Sud, n’a été autre que la création d’une Confédération des Organisations Africaines pour le Développement de l’Aviculture lors du SIAM 2023 ou d’ailleurs de nombreux pays africains ont été présents.

MAP
BAD
AgriMaroc.ma
FAO
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Inde : la suspension des cotations à terme des principales matières premières agricoles prolongée jusqu’au 20 décembre 2023 https://www.agrimaroc.ma/inde-la-suspension-des-cotations-a-terme-des-principales-matieres-premieres-agricoles-prolongee-jusquau-20-decembre-2023/ https://www.agrimaroc.ma/inde-la-suspension-des-cotations-a-terme-des-principales-matieres-premieres-agricoles-prolongee-jusquau-20-decembre-2023/#respond Mon, 26 Dec 2022 00:47:33 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=87793 Les céréales et les légumineuses parmi les produits concernés par la suspension.

Face à l’inflation alimentaire galopante en Inde, l’organisme indien responsable de la réglementation du marché avait annoncé, l’année dernière, la suspension des transactions à terme sur les principaux produits agricoles pour une durée d’un an. Aujourd’hui, le pays annonce la prolongation, d’un an de plus, de cette suspension.

D’après Commod Africa, le Securities and exchange board of India (SEBI) a annoncé une prolongation d’un an de la suspension des échanges de contrats dérivés des principaux produits agricoles (blé, riz ou encore huile de palme). L’année dernière, le SEBI avait ordonné la suspension d’un an des transactions à terme sur les principaux produits agricoles, face à l’inflation alimentaire galopante dans le pays.

La même source indique que, jusqu’au 20 décembre 2023, la négociation des contrats à terme sera encore suspendue. Les produits concernés sont le soja et ses dérivés, l’huile de palme brute, le blé, le riz paddy, le pois chiche, le gramme vert et la moutarde de colza. De leur côté, les acteurs du marché ont été surpris par la présente prolongation. La cause revient en novembre dernier, quand l’inflation annuelle des prix de détail est passée sous le seuil de tolérance supérieur de la banque centrale pour la première fois cette année, dans un contexte de hausse plus modérée des prix alimentaires.

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Le Maroc fait don de 5 000 tonnes d’engrais au profit des petits agriculteurs mauritaniens https://www.agrimaroc.ma/maroc-5000-tonnes-engrais-agriculteurs-afrique/ https://www.agrimaroc.ma/maroc-5000-tonnes-engrais-agriculteurs-afrique/#respond Tue, 20 Dec 2022 00:54:59 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=87724 Le groupe OCP s’engage à soutenir les agriculteurs africains afin de contribuer à nourrir les populations du continent.

Afin de faciliter l’accès à des engrais adaptés, le Maroc fait don de 5 000 T d’engrais aux petits agriculteurs mauritaniens. Les produits seront spécifiquement destinés aux petits exploitants agricoles qui représentent la majeure partie des producteurs de denrées alimentaires en Mauritanie, et dont plus de 90 % se consacrent aux cultures de base tels que le riz.

Le Maroc a fait don, le 16 décembre, de 5 000 tonnes d’engrais au profit des petits agriculteurs mauritaniens, dans le cadre d’un programme d’envergure de soutien aux agriculteurs africains, lancé par le groupe OCP, nous apprends la MAP.

À travers sa filiale OCP Africa, l’OCP s’engage à soutenir les agriculteurs africains afin de contribuer à nourrir les populations du continent, tout en améliorant la santé de leurs sols et en préservant l’environnement. Le programme en question compte plus de 4 millions d’agriculteurs bénéficiaires à travers le continent, dont 50 000 en Mauritanie.

Anouar Jamali, directeur général d’OCP Africa, a indiqué la Mauritanie comme étant le principal bénéficiaire de ce programme d’appui, ce qui contribuera au renforcement du partenariat et des liens de solidarité entre les deux pays. De plus, « ce programme de soutien intégrera également la formation et la sensibilisation des agriculteurs aux meilleures pratiques agricoles en matière de fertilisation durable, de soutien de la chaîne d’approvisionnement, ainsi que d’accès au financement et marchés », a fait remarquer M. Jamali.

Selon la même source, cette Initiative est également le résultat de l’investissement important de l’OCP depuis 10 ans dans la R&D axée sur l’Afrique, réalisée en collaboration avec des instituts agronomiques et des universités de recherche sur l’ensemble du continent, comme l’indique M. Jamali. En outre, ce travail a permis de développer des solutions innovantes pour stimuler la productivité des cultures, tout en préservant l’environnement et la santé des sols.

De son côté, le Ministre mauritanien de l’agriculture, Yahya Ould Ahmed El Waghf, a affirmé que la remise de ce don rejoint les efforts consentis par les deux pays pour renforcer leur coopération bilatérale. Il a ainsi salué l’appui considérable du Royaume au secteur agricole mauritanien à travers la distribution des engrais et de semences sélectionnées. Enfin, l’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chabar, a souligné que « le partenariat stratégique qui réunit, aujourd’hui, le Maroc et la Mauritanie, ainsi que le grand élan que connaissent leurs relations bilatérales n’est autre que l’expression de la volonté des dirigeants des deux pays à aller de l’avant dans le renforcement des liens qui unissent les deux peuples frères », a-t-il déclaré.

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Egypte : Les patates douces délaissées par les producteurs https://www.agrimaroc.ma/egypte-les-patates-douces-delaissees-par-les-producteurs/ https://www.agrimaroc.ma/egypte-les-patates-douces-delaissees-par-les-producteurs/#respond Mon, 23 May 2022 08:03:24 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=84850 « Les surfaces cultivées en patates douces diminueront significativement cette année, d’environ 40 % »

La saison des patates douces égyptiennes commence et en raison de la saison très difficile de l’année précédente, la superficie a diminué de 40 % déclare un producteur-exportateur égyptien. Les coûts ont considérablement augmenté, ce qui a eu un effet sur la demande.

Selon un exportateur égyptien, la saison des patates douces a commencé de manière incertaine, compte tenu des défis de la saison précédente. Il est à noter que la saison dernière, il y a eu des augmentations insensées des prix des engrais et des pesticides, ainsi que des prix des matériaux d’emballage et des prix du transport interne et du fret maritime, et ce qui est étonnant, c’est que ces augmentations ne s’arrêteront probablement pas immédiatement. Les choses ont été rendues encore plus difficiles en raison de la guerre en cours entre la Russie et l’Ukraine comme nous l’indique l’exportateur à Freshplaza.

Actuellement, ces augmentations de coûts ont entraîné une baisse de la demande de patates douces « La demande est très calme, car les prix à la consommation sont élevés en raison des coûts de transport et les matériaux d’emballage sont devenus plus chers. Le prix d’expédition d’un conteneur réfrigéré vers les ports européens a atteint 4000 dollars, et le prix d’un carton de 6 kg a atteint 0,80 euro, et les hausses se poursuivent sans montrer aucun signe d’arrêt prochainement.

Les patates douces sont considérées comme faisant partie des cultures d’exportation, en particulier les variétés importées telles que Beurgard, Bellevue et Evangeline, de sorte que les agriculteurs ont manifesté un grand intérêt pour cette culture ces dernières années.

En raison des défis de l’année dernière, les agriculteurs ont opté pour des cultures différentes cette année, explique l’exportateur toujours à la même source : « Cependant, on s’attend à ce que les superficies cultivées diminuent considérablement cette année, d’environ 40 % par rapport à l’année dernière. Cela est dû au fait que les agriculteurs n’ont réalisé aucun bénéfice la saison dernière, car le coût a augmenté sans augmentation égale du prix de vente du produit sur les marchés européens. Cela a poussé les agriculteurs à rechercher d’autres cultures qui généreraient de meilleurs revenus pour eux et leurs familles, comme le coton et le riz.

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