réchauffement climatique – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Mon, 21 Aug 2023 16:13:09 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png réchauffement climatique – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Et si le réchauffement des océans devenait une solution inattendue aux problèmes de pénurie d’eau ? https://www.agrimaroc.ma/rechauffement-oceans-eau-douce/ https://www.agrimaroc.ma/rechauffement-oceans-eau-douce/#respond Mon, 21 Aug 2023 11:04:15 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92306 Des Milliards de Litres d’eau douce potentielle grâce à l’évaporation des océans.

Alors que le réchauffement climatique s’intensifie, il devient impératif de trouver des moyens d’augmenter l’approvisionnement en eau douce. Les méthodes actuelles de conservation et de recyclage de l’eau ne seront pas suffisantes pour répondre aux besoins de la population mondiale. C’est l’avis de Praveen Kumar, professeur à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign (UIUC) et l’un des auteurs d’une étude publiée dans la revue Nature le 6 décembre.

Selon lui et son équipe, l’augmentation de la température des océans, liée au réchauffement climatique, pourrait offrir une solution en transformant l’évaporation océanique en une source d’eau potable. Plutôt que de simplement s’élever dans l’atmosphère, la vapeur d’eau saturée serait captée par des structures d’extraction situées au large des côtes, condensée, puis transportée via des canalisations pour être stockée et distribuée.

Cette méthode présente un avantage considérable par rapport à la désalinisation traditionnelle : l’eau de mer perd la quasi-totalité de son sel naturellement lorsqu’elle s’évapore et se transforme en gaz, de la même manière que l’eau de pluie n’est pas salée. Par conséquent, le traitement nécessaire pour rendre cette eau propre à la consommation nécessiterait beaucoup moins d’énergie et aurait un impact environnemental moindre que les méthodes conventionnelles telles que la saumure ou le traitement des eaux usées contenant des métaux lourds.

Un système alimenté par des parcs éoliens en mer et des panneaux solaires terrestres

Les chercheurs estiment qu’un système alimenté par des parcs éoliens en mer et des panneaux solaires terrestres pourrait soutenir cette technologie révolutionnaire. Francina Dominguez, spécialiste de l’atmosphère et coauteure de l’étude, souligne que cette technique reproduit le cycle naturel de l’eau, avec la différence notable que nous pouvons désormais contrôler la destination de l’eau évaporée de l’océan.

Selon les scientifiques, une structure de capture verticale de 210 mètres de large sur 100 mètres de haut pourrait fournir suffisamment d’humidité extractible pour répondre aux besoins quotidiens en eau potable d’environ 500 000 personnes en moyenne. Ces chiffres résultent de simulations réalisées dans 14 zones soumises à un stress hydrique et situées à proximité de centres urbains importants tels que Chennai, Los Angeles ou Rome. Selon les modèles, ce type de dispositif pourrait produire entre 37,6 et 78,3 milliards de litres d’eau par an, en fonction des conditions de chaque site.

Les prévisions climatiques indiquent que le flux de vapeur océanique continuera d’augmenter à mesure que la planète se réchauffe, fournissant ainsi une source accrue d’eau douce. Afeefa Rahman, coautrice de l’étude, souligne que cette approche offre une solution efficace et indispensable pour faire face au changement climatique, en particulier dans les régions arides et semi-arides où vivent des populations vulnérables.

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50,4°C enregistrés à Agadir, un triste record national https://www.agrimaroc.ma/50-4c-agadir-record-temperature/ https://www.agrimaroc.ma/50-4c-agadir-record-temperature/#respond Wed, 16 Aug 2023 14:01:25 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92133 Agadir établit un record national avec 50,4 °C : Pics de chaleur sans précédent au Maroc.

C’est un jour triste, un nouveau sommet au niveau températures a été atteint à Agadir, où la station météorologique a enregistré une température maximale de 50,4 °C. Cette valeur établit un nouveau record national, confirmé par la Direction générale de la météorologie (DGM). 

Il convient de noter que c’est la première fois que le thermomètre franchit la barre des 50 degrés Celsius au Maroc, d’après les relevés de la météorologie nationale. C’est donc une première qui devait inéluctablement arriver, étant donné les prévisions  météorologiques de plus en plus inquiétantes ces derniers temps et qui reflètent le réchauffement climatique mondial.

Cette montée des températures exceptionnelle aurait été accentuée à une canicule qui a déclenché des incendies forestiers dans différentes régions. Tout au long de la saison estivale, l’ensemble du territoire marocain a été soumis à une succession de vagues de chaleur, propulsant les températures à des niveaux jamais atteints.

Cette vague de chaleur est causée par l’afflux d’une masse d’air chaude et sèche en provenance du Sud, entraînant une augmentation significative des températures, avec un dépassement de la moyenne mensuelle de 5 à 13 degrés, en particulier lors des journées du vendredi 11 et du samedi 12 comme nous l’avions partagé la semaine dernière.

Il faudra un peu de recul pour observer les dégâts de la chaleur sur les cultures ; les premiers retours sont déjà là, à travers les réseaux sociaux ou certains professionnels constatent avec impuissance la situation.

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Bientôt des températures dépassant les 50 °C à cause du réchauffement climatique https://www.agrimaroc.ma/bientot-temperatures-depassant-50-c-a-cause-rechauffement-climatique/ https://www.agrimaroc.ma/bientot-temperatures-depassant-50-c-a-cause-rechauffement-climatique/#respond Wed, 31 May 2023 13:02:00 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=90551 Bientôt, les pays du sud de l’Europe, de la Méditerranée et du Moyen-Orient pourraient ne plus être surpris par des températures dépassant les 50 °C. Une récente étude publiée dans NPJ en mai met en évidence que ce risque est directement lié à l’influence humaine sur le climat. Les chercheurs ont identifié les 12 régions où les fortes chaleurs progressent le plus rapidement et ont comparé leur évolution à travers différentes simulations climatiques : un scénario sans réchauffement climatique lié aux émissions de gaz à effet de serre et un scénario tenant compte de ce réchauffement lié aux activités humaines.

Bien que la plupart des régions ne subiront ces températures extrêmes que de manière sporadique, certaines connaîtront des épisodes réguliers de chaleur intense. Il s’agit du sud de l’Espagne, du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Libye, de l’Égypte, de la Turquie, de la Jordanie, d’Israël, de l’Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis. Dans chacune de ces zones étudiées, la probabilité de franchir le seuil des 50 °C serait extrêmement faible, voire inexistante, dans un monde sans réchauffement climatique d’origine humaine, tel qu’il existait avant la révolution industrielle. Cependant, avec le réchauffement en cours, la probabilité de connaître des températures extrêmes, égales ou supérieures à 50 °C, sera très élevée chaque année à partir de 2100 indique Futura Sciences. Les habitants de ces régions devront donc faire face à des températures sans précédent depuis 6 000 ans. De plus, d’ici la fin du siècle, ces 12 zones devraient connaître un à deux mois supplémentaires de chaleur mortelle chaque année.

Il est important de souligner qu’à l’heure actuelle, seule l’Arabie saoudite connaît régulièrement des températures atteignant ou dépassant les 50 °C. Cependant, les résultats des simulations climatiques indiquent que d’ici 2050, les 50 °C deviendront courants aux Émirats arabes unis, au Qatar, en Libye et en Arabie saoudite. D’ici 2100, tous ces pays seront régulièrement confrontés à des températures atteignant ou dépassant les 50 °C.

En Espagne, bien que les 50 °C ne soient pas aussi fréquents que dans les pays du Moyen-Orient, ils seront néanmoins parfois atteints. Les chercheurs précisent qu’une migration climatique vers l’Europe est en cours, et cela commence par le sud de l’Espagne. Le climat de plus en plus extrême du Maghreb a tendance à se propager vers l’Europe, en commençant par l’Espagne, mais des indices montrent qu’il continuera à s’étendre vers d’autres pays européens. Ce qui se produit au Moyen-Orient, ainsi qu’au sud de l’Espagne, est donc un aperçu possible de l’avenir de l’Europe si des mesures ne sont pas prises pour stopper le réchauffement climatique.

Il convient de rappeler qu’une ville au climat tempéré, comme Londres, a enregistré une température de 40 °C lors de l’été 2022, un seuil que beaucoup auraient jugé impensable il y a 10 ans. Pour ceux qui soutiennent que les régions du Moyen-Orient sont déjà habituées à de fortes chaleurs et que le seuil qui sera franchi à l’avenir ne représente qu’une légère aggravation de ce qu’ils connaissent déjà, les auteurs de l’étude citent l’exemple de l’Inde. Les habitants de ce pays, qui est chaud et humide avec des conditions déjà difficiles à supporter, n’ont pas réussi à faire face à la canicule historique du printemps 2022, ce qui a entraîné la mort de milliers de personnes. En plus des coups de chaleur mortels, les conséquences sur la santé (maladies et virus), l’agriculture, l’économie et les déplacements de population sont autant de défis auxquels l’humanité n’a pas encore réussi à s’adapter.

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Bientôt des kiwis cultivés en Allemagne à cause du réchauffement climatique ? https://www.agrimaroc.ma/kiwi-cultives-allemagne-rechauffement-climat/ https://www.agrimaroc.ma/kiwi-cultives-allemagne-rechauffement-climat/#respond Tue, 10 May 2022 09:02:03 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=84420 « Avec la hausse des températures, nous allons commencer à cultiver des kiwis à l’avenir ».

Hans-Jörg Friedrich le PDG d’un groupe allemand de production agricole en est convaincu, en raison du réchauffement climatique, bientôt il pourra cultiver des kiwis en Allemagne.

Le producteur allemand pense à l’avenir, pour lui la rentabilité est moins intéressante pour les productions actuelles. « La laitue conservera son importance. Cependant, ce n’est plus le produit de masse qu’elle était auparavant, car les laitues à emporter et colorées se partagent davantage le marché depuis un certain temps », déclare Friedrich à nos confrères de Freshplaza.

Cependant, il existe certainement un risque que les produits en bottes particulièrement gourmandes en main-d’œuvre, telles que les carottes, les oignons nouveaux et les radis, disparaissent de plus en plus du marché, ajoute-t-il.

« Si nous devons travailler avec un salaire minimum de 12,00 euros pour ces produits, ce ne sera pas possible. Le prix des radis, par exemple, devrait tellement augmenter que les consommateurs n’auraient probablement plus envie de les acheter. Ici, il y a aussi la question de savoir si nous pourrions convaincre les détaillants de récolter ces produits à la machine et de les proposer à la vente sans feuillage. Les oignons nouveaux, quant à eux, devraient être vendus en vrac».

Le groupe s’interroge sur de nouvelles productions à l’avenir 

La coopérative de producteurs reste toutefois ouverte à de nouveaux développement notamment dans le secteur des fruits : « Avec la hausse des températures, nous nous concentrerons également à l’avenir sur la culture des kiwis» indique le professionnel . Nous travaillons également sur des variétés plus résistantes au gel en hiver.

A noter que de plus en plus de serres devraient se déployer en Allemagne à l’avenir selon le producteur pour qui la question de l’énergie risque de devenir essentielle à l’avenir, indique t’il toujours à la même source.

Pour le PDG de Pfalzmarkt, il sera notamment question de passer au photovoltaïque, ce qui assurera une certaine autosuffisance et ne nécessitera plus d’électricité extérieure à la ferme.

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Pour un agriculteur d’Azbane Lagrinate (Marrakech) si la sécheresse continue, il faudra partir https://www.agrimaroc.ma/pour-un-agriculteur-azbane-lagrinate-marrakech-si-la-secheresse-continue-oblige-partir/ https://www.agrimaroc.ma/pour-un-agriculteur-azbane-lagrinate-marrakech-si-la-secheresse-continue-oblige-partir/#respond Wed, 02 Mar 2022 12:30:01 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82659

Un rapport de la Banque Mondiale affirme que d’ici 2050, 1,9 millions de la population rurale marocaine va connaitre un exode vers les villes.

Le village situé à 47 kilomètres au nord de Marrakech et qui porte le nom de Azbane Lagrinate connait une sécheresse constante ces dernières années. Pour la population rurale de la région, il est compliqué de rester.

Y a t’il une autre alternative pour ces agriculteurs ?  La sécheresse a un impact direct sur les rendements et donc sur les revenus. Pour de plus en plus d’agriculteurs de régions fortement impactées par la sécheresse, il est question de partir et quitter une terre qui ne produit plus.

En effet, un agriculteur du Douar Azbane Lagrinate, affirme ne plus avoir le choix : « si le manque de pluies continue, nous devrons partir, il sera très difficile pour nous de prendre cette décision, nous sommes vraiment tristes quand nous voyons nos terres souffrir de la sécheresse, il n’y a pas d’autre option que d’émigrer. »

L’eau n’est plus disponible en quantité suffisante, même à 130 mètres de profondeur

Malgré les énormes efforts réalisés par l’état pour fournir la population en eau, en électricité ou en programmes agricoles de soutien, la sécheresse est désormais systémique dans la région étant donné sa fréquence ces dernières années constate Abdelilah Mehdi, chef des services à la mairie de Nzalet Laadem.

L’eau n’est plus disponible en quantité suffisante, même à 130 mètres de profondeur, les animaux n’ont plus rien à brouter ce sont les effets directs du réchauffement climatique qui impacte notre pays actuellement.

Pour la Banque Mondiale qui a édité un rapport en ce sens, 1,9 millions de la population rurale marocaine va devoir s’exiler d’ici 2050.

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Réchauffement climatique : le Maroc et la Gambie sont les seuls à y travailler vraiment https://www.agrimaroc.ma/rechauffement-climatique-le-maroc-et-la-gambie-sont-les-seuls-a-y-travailler-vraiment/ https://www.agrimaroc.ma/rechauffement-climatique-le-maroc-et-la-gambie-sont-les-seuls-a-y-travailler-vraiment/#respond Wed, 06 Oct 2021 05:39:02 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=79799 Réchauffement climatique : Seuls le Maroc et la Gambie font les efforts nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques internationaux.

Seuls le Maroc et la Gambie font les efforts suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Un groupe de recherche européen Climate Action Tracker mentionne les 2 pays comme des modèles à suivre, urgemment.

Le changement climatique qui impacte le monde est devenu une urgence planétaire, les experts attendent une réduction des Gaz à effet de serre d’au moins de moitié d’ici 2030 pour permettre de limiter le réchauffement climatique.

Cependant vu la situation actuelle il parait peu probable que l’objectif soit atteint et on estime à 3°C l’augmentation qui devrait avoir lieu.

« La conscience du public est de plus en plus vive à ce sujet avec des mouvements globaux tels que les Fridays for Future et Extinction Rebellion, qui mettent la pression aux Etats pour que ces derniers soient plus ambitieux. Alors que nous passons progressivement du changement climatique à la crise climatique, le public donne plus de priorité au sujet et nous espérons que les actions des gouvernements suivront », a affirmé Niklas Höhne du New Climate Institute, à l’Agence Ecofin.

La situation actuelle conduit d’autres pays à suivre la tendance actuelle du zéro émission, comme la Grande-Bretagne ou le Chili qui souhaitent réduire eux aussi leur emprunte.

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L’eau et le réchauffement climatique https://www.agrimaroc.ma/eau-rechauffement-climatique/ https://www.agrimaroc.ma/eau-rechauffement-climatique/#respond Sat, 17 Feb 2018 09:30:10 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=32778 Les réserves en eau impactées par le réchauffement climatique.

Les ressources en eau douce dans le monde sont impactées négativement par le réchauffement climatique qui devrait intensifier le phénomène de pénurie.

Selon la l’Organisation des Nations Unies (ONU), 45 pays, dont le Maroc, sont déjà en situation de pénurie d’eau. Mais ce phénomène va s’intensifier à cause du réchauffement climatique qui touche la planète.

Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) soulignait en 2014 que pour chaque degré celsius de réchauffement climatique, environ 7% de la population mondiale perdrait au moins 20% de ses ressources en eau renouvelable.

Le Giec prévoit des sécheresses plus importantes et plus fréquentes dans les zones déjà arides, réduisant les ressources en eau. Selon les scientifiques, la planète a déjà gagné 1°C depuis l’ère pré-industrielle, tandis que l’accord de Paris vise à contenir la hausse des températures sous 2°C, voire 1,5°C.

En outre, la pollution, le changement climatique et une mauvaise gestion des ressources sont autant d’autres facteurs pesant sur la distribution en eau, note la Banque Mondiale.

Avec l’AFP
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2017, l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées https://www.agrimaroc.ma/2017-annees-chaudes/ https://www.agrimaroc.ma/2017-annees-chaudes/#respond Fri, 19 Jan 2018 16:30:58 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=31883 2017 est l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées.

L’année 2017 a été la deuxième la plus chaude de l’histoire, a indiqué jeudi la NASA, tandis que l’Administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA) a rapporté que l’année écoulée était la troisième plus chaude jamais enregistrée.

Les deux agences gouvernementales américaines utilisent des méthodologies différentes pour calculer les températures globales, mais selon l’une ou l’autre méthode, les résultats de 2017 font des quatre dernières années la période la plus chaude de leurs archives de 138 ans.

L’année 2017 a atteint une température de 1,51 degrés Fahrenheit (0,84 degrés Celsius), au-dessus de la température moyenne observée au 20ème siècle, selon les centres nationaux pour l’information environnementale de la NOAA.

Les années 2014, 2015 et 2016 avaient établi de nouveaux records historiques de température par étapes, culminant en un nouveau sommet spectaculaire en 2016. La NASA et la NOAA avaient tous deux convenu de leur classement au fur et à mesure. L’année 2017, en revanche, est simplement restée dans la plage de température élevée établie durant les trois années précédentes.

La différence entre les deux agences au classement de 2017 est motivée par la méthodologie différente utilisée pour mesurer les températures dans l’Arctique, la région la plus chaude de la planète, selon Zeke Hausfather, une scientifique climatique qui suit de près les températures annuelles chez Berkeley Earth.

L’année 2017 a été sans aucun doute la plus chaude jamais enregistrée, qui n’a pas été influencée par le phénomène périodique El Niño, qui libère de la chaleur de l’océan Pacifique et a été présent dans les années record de 2015 et 2016.

Selon Gavin Schmidt, directeur du Goddard Institute for Space Studies de la NASA, l’année 2017 a dépassé de 1,12 ° C les températures de la fin du XIXe siècle. C’est la troisième année consécutive dans les archives de la NASA que les températures ont éclipsé d’un degré Celsius les températures à la fin du XIXe siècle.

« Cette année, les gouvernements devaient commencer à évaluer l’écart entre leurs ambitions collectives de réduction des émissions de gaz à effet de serre et les objectifs de l’Accord de Paris », a déclaré Bob Ward, directeur au Grantham Research Institute on Climate à la London School of Economics and Political Science, dans un communiqué.

« La température record devrait attirer l’attention des dirigeants du monde, y compris le président américain Donald Trump, sur l’ampleur et l’urgence des risques auxquels les populations, riches et pauvres, sont confrontées dans le monde entier en raison du changement climatique », a-t-il ajouté

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Les petits paysans africains, victimes du réchauffement climatique https://www.agrimaroc.ma/paysans-africains-rechauffement/ https://www.agrimaroc.ma/paysans-africains-rechauffement/#respond Mon, 18 Dec 2017 13:45:01 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=30775 Les petits paysans africains sont victimes du réchauffement climatique et de la faim.

Les petits paysans exposés au réchauffement climatique et à l’insécurité alimentaire, particulièrement en Afrique, doivent être urgemment aidés, sous peine de faire grossir le flux des migrants et réfugiés, avertissent organisations internationales et ONG.

« Je ne veux pas être alarmiste, mais lorsqu’on regarde l’augmentation de la population prévue, si l’investissement à long terme en milieu rural n’est pas soutenu, le problème des migrations que nous voyons aujourd’hui pourrait s’amplifier » a prévenu début décembre à Paris, le Togolais Gilbert Houngbo, président du Fonds international de développement agricole (Fida), agence onusienne basée à Rome.

La population d’Afrique subsaharienne -645 millions de personnes en 2015- « est appelée à augmenter de 1,4 milliard d’ici 2055 », ce qui constitue « une caractéristique démographique unique dans l’histoire mondiale », confirme l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son premier « Atlas sur les migrations rurales en Afrique subsaharienne » publié en novembre.

D’ici la moitié du siècle, la population rurale subsaharienne devrait augmenter de 63%, selon l’ouvrage.

L’Afrique subsaharienne est d’ailleurs « la seule région au monde où la population rurale continuera de croitre après 2050 » ajoute la FAO.

Cocktail explosif, alors que la sous-alimentation a augmenté en Afrique l’an passé, touchant 22,7% de la population contre 20,8% en 2015, soit 224 millions de personnes, un quart de la population mondiale touchée par la faim.

Cette brusque remontée des chiffres de la faim en 2016, après dix ans d’amélioration quasi-constante s’explique par les conflits (Soudan du sud notamment) et les sécheresses qui perdurent (Ethiopie, Somalie) liées au réchauffement climatique, selon la FAO.

80% des pauvres vivent en zone rurale

Pour éviter un embrasement, les organisations internationales comme le Fida plaident pour une augmentation des aides au secteur agricole producteur d’alimentation, afin de lutter à la fois contre la faim et le réchauffement.

80% des quelque 800 millions de personnes très pauvres dans le monde -vivant avec moins de 1,90 dollar par jour- habitent dans des zones rurales, et 65% d’entre elles travaillent dans l’agriculture, plaide le Fida.

« Ces petits exploitants n’ont qu’une responsabilité minime dans les émissions de gaz à effet de serre, et pourtant ils subissent certains des effets les plus dévastateurs du changement climatique » ajoute la Fondation Bill et Melinda Gates, qui a annoncé mardi à Paris un investissement de 300 millions de dollars pour aider les agriculteurs d’Afrique et d’Asie à faire face au changement climatique.

Au fur et à mesure de l’intensification du réchauffement, « des moyens de subsistance disparaîtront, et les pressions d’origine climatique pourraient contraindre des populations à abandonner leurs habitations et leurs communautés, à la recherche de meilleures conditions de vie » avertit aussi la Fondation.

L’Union Européenne va également investir dans l’agriculture durable, afin de trouver des solutions pour augmenter les rendements des récoltes en zones sèches, et protéger les cultures contre sécheresse, inondations, parasites ou maladies végétales.

Les spécialistes comptent travailler sur des maladies « qui menacent de détruire les récoltes de manioc, patate douce ou igname, constituant la base de l’alimentation en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest », souligne la fondation américaine.

Alors que des ONG comme Oxfam ou CCFD Terre Solidaire militent depuis longtemps pour le soutien aux populations rurales, de grands groupes privés commencent à comprendre l’intérêt de participer à l’effort collectif en faveur de la ruralité dans des pays en voie de développement.

Le fonds d’investissement Livelihoods, qui regroupe de grands noms de l’industrie européenne (Michelin, Danone, Hermès, Crédit Agricole, SAP, Schneider Electric..) vient d’investir dans un deuxième fonds carbone de 50 millions d’euros, après avoir replanté 130 millions d’arbres en Afrique, Inde et Indonésie.

Certes, ce faisant, les entreprises allègent leur bilan carbone, mais elles choisissent aussi de soutenir des communautés paysannes fragiles, via des ONG locales, du pied du mont Kenya au delta du Gange, en passant par le Burkina Faso ou la Casamance (Sénégal).

« C’est bien un des paradoxes révoltants de notre époque, ceux qui sont censés produire pour nourrir le monde n’ont pas eux-mêmes de quoi nourrir leur famille », souligne Livelihoods. Trois quart des personnes souffrant de malnutrition dans le monde sont des petits fermiers, des pêcheurs, et des éleveurs pauvres.

Avec l’AFP
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Journée mondiale du climat: Le réchauffement climatique https://www.agrimaroc.ma/climat-rechauffement-climatique/ https://www.agrimaroc.ma/climat-rechauffement-climatique/#respond Thu, 07 Dec 2017 14:16:34 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=30362 Le réchauffement climatique discuté à l’occasion de la journée mondiale du climat.

Le réchauffement climatique sera au cœur des débats lors de la journée mondiale du climat qui se déroulera demain, le 8 décembre.

Chamboulé par les aléas climatiques, le monde subit ces dernières années des épisodes inédits de canicules, de chutes de neige, d’inondations et d’ouragans dont les effets vont s’accroître au fil des décennies.

Le réchauffement climatique est aujourd’hui une évidence que personne ne peut nier. Les activités humaines et industrielles produisent indéniablement des gaz à effet de serre et augmentent progressivement la température de la Terre. La journée mondiale du climat, célébrée le 8 décembre, est une occasion de rappeler cette vérité et la nécessité de réagir pour en limiter les effets.

Augmentation de la température à la surface du globe, phénomènes climatiques extrêmes (tempêtes, sécheresses, précipitations abondantes), changements du cycle mondial de l’eau, élévation du niveau des mers, poursuite de la diminution de l’étendue et l’épaisseur de la banquise arctique, et de l’étendue du manteau neigeux de l’hémisphère Nord et acidification des océans, sont autant de manifestations des changements climatiques qui menacent de plus en plus la vie terrestre.

Bonn a été, il y a quelques semaines, dans le cadre de la COP23, le théâtre d’âpres négociations, entre les 196 pays qui avaient signé l’accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique, des négociations, sans résultats probants notamment à cause de la défection de la première puissance mondiale, les Etats-Unis qui demeurent un des gros pollueurs de la planète.

Ayant pris part à la COP 23, le Maroc, de par son positionnement géographique, est un des pays les plus vulnérables aux effets du réchauffement climatique. Cette vulnérabilité a été prise en compte par les autorités marocaines qui examinent les moyens de renforcer les mesures d’adaptation aux changements climatiques.

Ces mesures d’adaptation ou d’atténuation s’inscrivent dans le cadre d’une approche intégrée et participative incluant tous les acteurs socioéconomiques et les pouvoirs publics. Elles sont confortées par la mobilisation d’un important dispositif d’observation terrestre et satellitaire des changements climatiques.

Pour réduire les émissions nocives et la pollution de l’air et contribuer à la protection de l’environnement, le Maroc a fait le choix stratégique et irréversible d’opter pour les énergies renouvelables, encourageant l’efficacité énergétique et la gestion écologique des déchets.

Chose qui lui a valu, en 2017 la 6e place mondiale du prestigieux classement de Germanwatch et le Climate Action Network, un classement des pays en fonction de leurs efforts pour lutter contre le réchauffement climatique.

« Porté par une note élevée dans les catégories politique et consommation d’énergie, le Maroc est placé dans le groupe des pays les plus performants dans le tableau général » profitant du « faible niveau d’émissions » et d’un « objectif ambitieux de réduction des émissions de GES d’ici 2030 », lit-on au rapport Climate Change Performance Index 2018.

Il convient aussi de rappeler, à cet égard, les engagements pris par le Maroc, notamment à travers la Charte Nationale de l’Environnement et de Développement Durable ainsi que le Plan National de lutte contre le Réchauffement Climatique qui déclinent un ensemble de valeurs, de principes et d’engagements des acteurs en faveur de la protection durable de l’environnement et qui ont été couronnés par l’adoption de la Stratégie Nationale de Développement Durable, parfaite illustration de l’engagement du Royaume en faveur de l’environnement.

Pour faire face à la gravité de la situation climatique dans le monde, il s’avère nécessaire et urgent de fédérer les efforts des opérateurs publics et privés. C’est dans ce sens que 15.000 scientifiques de toutes les disciplines ont lancé un appel, dans la revue anglophone BioScience publiée le 13 novembre, aux responsables politiques à réagir rapidement.

Mais entre climatosceptiques et défenseurs du climat, la lutte s’annonce rude un an avant la tenue de la prochaine COP à Katowice en Pologne.

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