montagnes – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Wed, 20 Feb 2019 10:22:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png montagnes – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Le GCAM pour une promotion d’une arboriculture de montagne durable https://www.agrimaroc.ma/gcam-arboriculture-montagne/ https://www.agrimaroc.ma/gcam-arboriculture-montagne/#respond Wed, 20 Feb 2019 10:21:46 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=47218 Le Groupe Crédit Agricole du Maroc soutient et participe à la promotion d’une arboriculture de montagne durable.

Le Groupe Crédit Agricole du Maroc, par le biais de sa Fondation pour le Développement Durable, soutient l’initiative de la Fondation High Atlas pour la promotion d’une arboriculture de montagne durable.

Il s’agit d’accompagner des petits agriculteurs situés en zone de montagnes dans la conduite biologique d’arbres fruitiers à forte valeur ajoutée de la plantation à la valorisation des produits et sous-produits d’amandiers et de noyers en passant par leur certification biologique.

L’objectif est d’assurer aux habitants de la Commune de Toubkal, située sur le versant sud du Haut Atlas dans la province de Taroudant, une source durable de revenus tout en contribuant à régénérer le couvert végétal et à lutter contre l’érosion des sols.

Zone de montagne vulnérable à l’enclavement prononcé et souffrant de fragilités sur le plan des écosystèmes et des ressources naturelles, la région pâtit de la disponibilité irrégulière de l’eau du fait du changement climatique renforcée par des pratiques d’irrigation traditionnelles. Ces facteurs, limitant la taille des vergers, entravant la croissance des fruits et limitant la production, poussent de fait les agriculteurs à la pratique d’un élevage extensif qui cause d’énormes dégâts sur la végétation et le sol.

Pour répondre aux défis de vulnérabilité et de durabilité, la Fondation High Atlas (FHA) qui intervient depuis longtemps dans la zone, a lancé un projet avec le programme de micro financements du Fonds pour l’Environnement Mondial et du Programme des Nations Unies pour le Développement, pour la restauration et la protection des terrasses agricoles et la production des plants d’arbres fruitiers nécessaires à la fixation et à la valorisation de ces terrasses.

Pour sa part, la Fondation CAM pour le Développement Durable soutient cette initiative en prenant en charge :

  • L’acquisition et la plantation des plants biologiques d’arbres fruitiers au profit des petits agriculteurs;
  • Leur formation sur le greffage de ces arbres, les spécificités de l’entretien bio, la récolte des fruits et leur manutention bio jusqu’à leur commercialisation.

La Fondation CAM finance par ailleurs la certification bio de ces micro-vergers au moyen d’une certification de groupement ainsi que la production du matériel pédagogique qui permettra la duplication d’initiatives d’arboriculture biologique de montagne dans d’autres régions du Maroc.

D’ici à la fin de la prochaine campagne agricole 2019-2020, ce sont 20.000 amandiers et noyers qui seront plantés au profit de 400 agriculteurs de la commune de Toubkal.

Le projet comprend également le renouvellement de la certification bio (NOP pour l’Amérique du Nord, EOS pour l’Europe et marocaine) de la production d’une cinquantaine d’agriculteurs (86 ha) ainsi que la préparation à la certification bio des vergers de 350 autres petits exploitants dès la plantation (analyses des sols, plantations de plants greffés, test à blanc de certification bio au cours de la croissance des arbres, …).

La première phase du projet, prévue de durer 24 Mois, a été lancée le 12 Février. Elle se poursuivra les 22 et 23 février ainsi que les 27 et 28 février courants et porte sur la plantation de 8.000 amandiers et noyers.

Les agriculteurs bénéficiaires de l’opération seront répertoriés sur une cartographie numérique des terrasses agricoles grâce au développement d’un système d’information géographique.

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L’or rouge : une excellente alternative à l’agriculture traditionnelle https://www.agrimaroc.ma/or-rouge-agriculture-traditionnelle/ https://www.agrimaroc.ma/or-rouge-agriculture-traditionnelle/#respond Thu, 03 Jan 2019 12:55:08 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=40689 Le nombre de safranières en nette augmentation dans les régions montagneuses.

La culture du safran, l’or rouge pour de nombreuses populations dans la province d’Azilal, s’adjuge aujourd’hui une grande part au niveau de l’activité agricole dans la région, et ce, grâce au programme de développement rural dans les régions montagneuses qui vise à s’attaquer à la précarité et offrir aux populations locales de bien meilleures alternatives à l’agriculture traditionnelle et un revenu décent.

Grâce à ce programme, les producteurs, de ce très recherché condiment, l’épice la plus chère au monde, très prisée par les chefs étoilés, ont reçu un soutien conséquent. Environ 50 tonnes de plants de Safran ont été distribuées aux adhérents de trois coopératives dans la province, ce qui a permis de cultiver près de 17 hectares au profit de 499 bénéficiaires dont 170 femmes.

Ainsi, la coopérative agricole Aït Bouli a reçu 33.245 tonnes de plants de safran, pour pas moins de 420 bénéficiaires dont 91 femmes. L’opération vise à booster la production, pout atteindre une production de 100 kilogrammes de ce condiment contre seulement 10 kilogrammes ces dernières années. Ce qui est à même de créer environ 550 journées de travail dans la commune montagneuse d’Aït Bouli, en majorité pour des femmes. De même pour la coopérative agricole féminine Amghar, basée dans la commune Zaouiat Ahansal, qui a reçu 19.275 tonnes avec l’objectif d’atteindre une production annuelle de 81 kilogrammes et aussi la création de 275 journées de travail pour des femmes.

Quant à la coopérative agricole Tassoussit, également basée à Zaouiat Ahansal, elle a bénéficié d’un lot de 480 kilogrammes de plants de safran.

Dans des déclarations à la MAP, des dirigeants de coopératives et des adhérents ont relevé le potentiel très prometteur de cette culture fort adaptée aux conditions climatiques et édaphiques (nature du sol) ainsi qu’aux reliefs montagneux dans la province d’Azilal. Ils soulignent que le safran représente une source importante de revenu pour les populations locales, ce qui les incite à rester sur leurs terres et à ne jamais envisager de s’expatrier.

Ils ont aussi mis en avant la qualité du produit 100 pc biologique, soulignant que les paysans de la région misent désormais sur le safran au vu de sa valeur commerciale sur le marché. Ils considèrent que les autres cultures relèvent, tout juste, d’une agriculture vivrière, car tournée vers l’auto-consommation, et non point vers l’industrie agroalimentaire ou encore l’exportation comme c’est le cas du safran, condiment très prisé ici et ailleurs. Et qui stimule aussi la création de nouveaux emplois.

À noter que les communes Tabanet, Zaouiat Ahansal, Aït Bouli ou encore Anerki ont enregistré ces dernières années une augmentation notable du nombre des safranières, reléguant du coup au second plan l’agriculture traditionnelle et créant une nouvelle dynamique dans la province d’Azilal qui a mis en œuvre un ambitieux programme triennal visant à valoriser cette culture et à augmenter le nombre des safranières et ce, en partenariat avec d’autres intervenants et à travers l’accompagnement des producteurs.

Le responsable de la division de l’action sociale dans la province d’Azilal, Abdelaziz Assimi, fait savoir, à ce propos, que l’Initiative nationale de développement humain (INDH) est fortement mise à contribution, notamment dans la commune Zaouiat Ahansal où une unité de valorisation et de séchage du safran sera construite, insistant, dans une déclaration à la MAP, sur le rôle de l’accompagnement des producteurs pour une meilleure préservation de cette fleur d’or et pour une qualité irréprochable du produit.

À noter aussi que le programme de développement rural dans les zones montagneuses (PDRZM) s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec l’Organisation des Nations-Unis pour le développement industriel (ONUDI) et aussi dans le cadre de la mise en œuvre d’une convention de de partenariat entre l’Agence de développement agricole et ladite organisation pour renforcer les capacités des populations rurales face aux changements climatiques dans la province d’Azilal.

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