maghreb – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Thu, 02 Nov 2023 12:19:47 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png maghreb – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Les importations de machines agricoles au Maroc tirent le Maghreb vers le haut https://www.agrimaroc.ma/importations-de-machines-agricoles-maroc-maghreb/ https://www.agrimaroc.ma/importations-de-machines-agricoles-maroc-maghreb/#respond Wed, 01 Nov 2023 23:07:32 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=93611 Une croissance soutenue dans l’ensemble du bassin méditerranéen.

FederUnacoma, la Fédération Nationale des Constructeurs de Machines Agricoles en Italie a récemment dévoilé les chiffres des ventes de machines agricoles dans les pays du pourtour méditerranéen, laissant entrevoir un avenir prometteur pour le secteur de l’agroéquipement dans la région.

Le marché de l’agroéquipement affiche une croissance constante à travers l’ensemble de la région méditerranéenne, laissant présager un développement significatif dans les années à venir. On parle de la moitié du marché continental.

Dans les pays du sud de l’Europe, à savoir l’Espagne, la France, la Grèce et l’Italie, les ventes de tracteurs ont maintenu un niveau élevé au cours des dernières années. Le syndicat italien a observé que le nombre d’unités vendues équivaut désormais à environ la moitié de l’ensemble du marché continental. En 2021, on recense 91 000 unités vendues sur un total européen de 176 000, et en 2022, ce chiffre s’établit à 84 000 sur un total de 165 000. Cependant, aucune information sur la puissance moyenne de ces tracteurs n’a été communiquée.

L’essor des importations en Afrique du Nord et au Moyen-Orient est en tout cas une réalité. Parmi les pays d’Afrique du Nord, où les importations de tracteurs satisfont presque entièrement la demande intérieure, le Maroc se démarque avec une croissance des importations de machines agricoles de 26 % en 2021, suivie d’une hausse de 24 % en 2022. En Tunisie, les achats de machines étrangères ont augmenté de 39 % en 2021 et de 30 % en 2022, tandis que l’Égypte a enregistré une croissance des importations de 23,9 % en 2022. De plus, les pays du Moyen-Orient, notamment l’Irak (avec une augmentation de 78 % des importations en 2022) et Israël (affichant une progression de 21,7 % en 2021, puis de 12,4 % en 2022), contribuent également à cette tendance à la hausse précise MachinismeAgricole.

Une croissance qui se poursuivra

Selon la présidente de FederUnacoma, Mariateresa Maschio : « Le marché du machinisme agricole devrait connaître une croissance uniforme dans toute la région méditerranéenne. D’abord, parce que l’Union européenne aspire à un modèle agricole de plus en plus avancé, nécessitant le renouvellement du parc de machines. En outre, dans les régions des Balkans et du Danube, l’objectif est d’atteindre les mêmes normes que les principaux pays européens. »

Enfin, selon les projections du bureau d’études italien ExportPlanning, les marchés du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie devraient enregistrer une croissance d’environ 5 % par an de 2023 à 2026. Une perspective encourageante pour l’industrie de l’agroéquipement dans la région méditerranéenne.

MachinismeAgricole
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FAO : Lutte renforcée contre le charançon rouge du palmier en Afrique du Nord https://www.agrimaroc.ma/fao-lutte-charancon-rouge-palmier-afrique-nord/ https://www.agrimaroc.ma/fao-lutte-charancon-rouge-palmier-afrique-nord/#respond Thu, 28 Sep 2023 09:09:04 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92968 Le Maghreb, acteur majeur dans la production de dattes, intensifie la lutte contre le charançon rouge.

Le Charançon Rouge des Palmiers, un fléau sévère qui sévit dans plus de 50 pays en attaquant près de 40 espèces de palmiers, infligeant des dommages considérables à ces arbres emblématiques et à d’autres cultures, tout en perturbant la production, les moyens de subsistance des agriculteurs, et l’équilibre environnemental.

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a récemment organisé un programme de formation dédié aux facilitateurs des Champs-Écoles des Producteurs (CEP) pour lutter contre le Charançon Rouge du Palmier (CRP) et d’autres ravageurs du palmier dattier. Cette formation s’est déroulée à Tunis du 18 au 22 septembre 2023. Insérée dans le cadre du programme régional de gestion du CRP dans la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), elle a rassemblé des experts et formateurs régionaux de la FAO ainsi que plus de 20 stagiaires en provenance de Tunisie et de Libye.

L’objectif majeur de cette initiative était de renforcer les compétences des spécialistes agricoles en vue d’établir, de mettre en œuvre et de gérer les CEP, tout en améliorant les aptitudes des agriculteurs à combattre le CRP et d’autres ravageurs du palmier dattier. Un témoignage de l’importance cruciale de la Tunisie et de la Libye dans le secteur des dattes a été apporté par Thaer Yaseen, responsable régional de la protection des végétaux au Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. Il a souligné que « la Tunisie occupe le premier rang des pays exportateurs de dattes dans le monde, contribuant de manière significative au volume global du commerce mondial des dattes, avec 280 millions de dollars US d’exportations en 2021 ».

Selon Yaseen, des études récentes évaluant l’impact social et économique du CRP en Mena ont révélé que les coûts annuels des programmes de gestion du CRP étaient estimés à environ 5,7 millions de dollars US en Égypte et à environ 34,4 millions de dollars US en Arabie Saoudite. Cette situation nécessite la mise en place de programmes de formation pour contenir le CRP dans la région, via des approches basées sur la recherche scientifique, le renforcement des compétences des agriculteurs et des travailleurs du secteur du palmier dattier, ainsi que l’échange de connaissances et d’informations entre les pays de la région.

Mohamed Rabeh Al-Hajlawi, directeur général de la santé des végétaux et du contrôle des intrants agricoles au ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime, a ajouté que « la production de dattes dans l’agriculture en Tunisie est en constante croissance, faisant du secteur des dattes un pilier majeur de l’économie. La superficie consacrée aux palmiers dattiers a augmenté au cours des 20 dernières années pour atteindre 40 000 hectares, soit environ 5,4 millions de palmiers. La production annuelle s’élève à 195 000 tonnes, dont 135 000 tonnes de la variété Deglet Nour, ayant un impact significatif sur l’économie nationale ».

Néanmoins, Mohamedel Hady Sidatt, responsable de la protection des végétaux au Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord, a souligné que malgré le rôle crucial des producteurs de palmiers dattiers dans tous les programmes de contrôle, leur implication reste limitée dans la plupart des pays de la région. Il a indiqué que cet atelier visait à renforcer leur participation, à encourager l’engagement des agriculteurs pour soutenir les initiatives étatiques, tout en renforçant les compétences des responsables nationaux et en améliorant la coordination entre le gouvernement et le secteur agricole.

Il a conclu en expliquant que « cet atelier avait pour objectif de préparer le personnel compétent à superviser les CEP en Tunisie et en Libye, afin de lutter de manière intégrée contre les ravageurs du palmier dattier, dont le redoutable Charançon Rouge du Palmier ».

Rappelons que le Charançon Rouge du Palmier est un nuisible particulièrement redoutable qui menace de nombreuses espèces de palmiers à travers le monde, engendrant d’importants dégâts aux palmiers et à d’autres cultures, avec des répercussions considérables sur la production agricole, les communautés rurales et l’environnement. Le programme régional de gestion vise à coordonner les efforts visant à contrôler ce ravageur dévastateur par le biais de diverses approches stratégiques.

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Protégé : Marketing : Les clés pour construire son Plan Marketing https://www.agrimaroc.ma/marketing-plan-marketing/ https://www.agrimaroc.ma/marketing-plan-marketing/#respond Sat, 19 Aug 2023 11:06:52 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92264

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Agriculture au Maghreb : Défis et perspectives https://www.agrimaroc.ma/agriculture-au-maghreb/ https://www.agrimaroc.ma/agriculture-au-maghreb/#respond Tue, 15 Aug 2023 18:19:47 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92025 L’intégration régionale au Maghreb : Quels enjeux et opportunités pour un développement économique conjoint ?

Dans un contexte où l’intégration économique, suscite un intérêt grandissant, considérer les implications d’un développement économique régional pour les pays de la région, à savoir l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie, est un exercice des plus fastidieux. Cette entreprise reste complexe, dépendant d’une multitude de facteurs mais peu motiver les différents acteurs.

Volonté, et état des lieux de l’agriculture du Maghreb.

Le Maroc a toujours été précurseur dans ce domaine, ayant une approche économique mondialisée et d’ouverture. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a rappelé dans son discours de la fête du Trône, à l’occasion du 24ème anniversaire de l’accession du Souverain, l’attachement aux liens d’affection et d’amitié envers l’Algérie, aux échanges et aux interactions entre deux pays voisins et deux peuples frères.

La Libye ou la Mauritanie, enregistrent un retard de développement économique, et sont moins sensibles à la chose. La Libye du fait de son instabilité en raison de la persistance de l’impasse constitutionnelle notamment, pourrait être un pays plus riche étant donné ses richesses naturelles. Enfin l’Algérie privilégie à ce jour une approche fermée et peu diversifiée de son économie. L’agriculture algérienne n’étant à ce jour que trop peu valorisée, alors que le pays dispose d’un énorme potentiel dans ce domaine mais s’appuie essentiellement toujours sur ses ressources naturelles hydrocarbures. Ces dernières années on observe cependant plusieurs mesures prises par le gouvernement algérien, dans le sens d’une intensification agricole afin de renforcer la sécurité alimentaire du pays.

Toutefois face à de nouvelles actualités et notamment l’intégration aux BRICS, dont on parle de plus en plus notamment pour le Maroc et l’Algérie, mais qui a été infirmé par le Maroc, ou à la ZLECAf, l’intégration semble désormais possible, sous une forme différente certes, puisque non maghrébine, mais profitant toujours à la région économique du Maghreb.

Quel impact cela aurait ? Un éventail d’éléments doivent être pris en compte, tels que les niveaux actuels de développement, les politiques économiques en vigueur, les ressources naturelles disponibles, les investissements étrangers ainsi que l’état des infrastructures, parmi d’autres. Il est important de souligner que les prévisions économiques sont intrinsèquement sujettes à l’incertitude. Malgré cette complexité, il est possible d’ébaucher une estimation globale en utilisant des données simplifiées et hypothétiques.

L’intégration économique au Maghreb globalement.

Envisager l’impact d’un développement économique régional pour les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) est un exercice complexe et dépend de nombreux facteurs.

Plusieurs éléments doivent être pris en compte, tels que les niveaux actuels de développement, les politiques économiques mises en place, les ressources naturelles, la stabilité politique de chaque pays, les investissements étrangers, les infrastructures, etc. De plus, les projections économiques sont soumises à de nombreuses incertitudes. Cet exercice reste donc complexe mais une estimation générale en utilisant des données simplifiées et hypothétiques reste possible.

Selon les données du Fonds monétaire international (FMI) en 2022, voici les PIB nominaux (en milliards de dollars américains) des pays du Maghreb, avec 2 leaders forts qui peuvent servir de locomotives :

  • Algérie : environ 193 milliards de dollars
  • Libye : environ 43 milliards de dollars
  • Mauritanie : environ 5 milliards de dollars
  • Maroc : environ 134 milliards de dollars
  • Tunisie : environ 46 milliards de dollars

Si le Maghreb développait une économie régionale de manière significative, les pays pourraient bénéficier d’une synergie économique, d’une meilleure utilisation des ressources et d’une intégration commerciale plus étroite. Cela pourrait stimuler la croissance économique globale de la région.

Toutefois, estimer le montant exact du PIB que chaque pays pourrait gagner est complexe et dépendra fortement de la manière dont les politiques et les réformes sont mises en œuvre. Pour une estimation très approximative, si nous supposons qu’une économie régionale plus développée permettrait d’atteindre une croissance moyenne du PIB de 3% par an (ce qui est un chiffre assez optimiste compte tenu des défis).

« Entre le Maroc et l’Algérie, le potentiel économique est immense ». avait déclaré Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord, à JeuneAfrique.

L’agriculture du Maghreb, le défi du PIB agricole.

Le Maroc est une locomotive pour l’agriculture du Maghreb mais également pour le reste de l’Afrique, de nombreux pays frères profitent régulièrement de l’expertise du Royaume et les réussites du Maroc montrent que le développement d’une agriculture du Maghreb peut permettre d’enregistrer de nombreux succès. Ces dernières années le Maroc s’est classé 3ème exportateur mondial de mandarines, 5ème exportateur mondial de fraises, dans le top 5 des exportateurs de Tomates, dans le top 5 des producteurs d’olives, 13ème exportateur mondial d’oranges,  13ème producteur de melon ou encore 1er exportateur mondial de câpres …

En envisageant un développement économique régional dans le secteur agricole pour les pays du Maghreb, il est important de noter que l’agriculture est déjà une composante majeure de l’économie de la région comme nous venons de le voir avec le Maroc. Cependant, il existe des opportunités à travers une plus grande coopération, l’adoption de technologies modernes, l’amélioration des infrastructures et des pratiques agricoles durables, ainsi que l’exploration de nouvelles chaînes de valeur ou tout simplement la valorisation de terres à ce jour non exploitées.

Voici une estimation approximative des gains potentiels pour chaque pays du Maghreb dans le secteur agricole, en supposant une collaboration accrue, des investissements dans les infrastructures et l’adoption de pratiques agricoles modernes et durables. Encore une fois, ces chiffres sont simplifiés et hypothétiques, et les résultats réels pourraient varier en fonction de divers facteurs :

  • Algérie : Une amélioration des techniques agricoles, la modernisation des infrastructures d’irrigation et la diversification des cultures pourraient augmenter la production agricole. Cela pourrait entraîner une croissance potentielle du PIB agricole de l’Algérie d’environ 3 à 4 % par an. Le pays pourrait voir une augmentation du PIB agricole d’environ 30 à 40 % sur une période de 10 ans.
  • Libye : En raison de l’instabilité politique et des conflits, le secteur agricole libyen a été affecté. Cependant, en cas de stabilité accrue, de réhabilitation des infrastructures agricoles et de soutien aux agriculteurs, une croissance annuelle du PIB agricole de 2 à 3 % pourrait conduire à une augmentation d’environ 20 % sur une décennie.
  • Mauritanie : La Mauritanie possède un fort potentiel dans l’élevage et la pêche. En investissant dans des méthodes d’élevage durables, la modernisation de la pêche et la valeur ajoutée dans la transformation des produits de la mer, le pays pourrait augmenter son PIB agricole d’environ 20 à 30 % sur 10 ans.
  • Maroc : Le Royaume a déjà fait des progrès dans le développement de l’agriculture, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie et de l’exportation. C’est un modèle pour de nombreux pays du continent africain, tant son agriculture est forte. Cependant, en poursuivant les investissements dans l’irrigation, la recherche agricole et la technologie, le pays pourrait continuer d’augmenter sa production agricole. Une croissance annuelle du PIB agricole de 3 à 4 % pourrait conduire à une augmentation d’environ 30 à 40 % du PIB agricole marocain sur une décennie.
  • Tunisie : La Tunisie dispose d’une base agricole solide, mais des investissements dans la modernisation des exploitations agricoles familiales, la promotion de la transformation agroalimentaire et l’expansion des marchés d’exportation pourraient stimuler la croissance. Une croissance du PIB agricole de 2 à 3 % par an pourrait se traduire par une augmentation d’environ 20 à 30 % du PIB agricole tunisien sur 10 ans.

Il est important de noter que ces estimations sont basées sur des hypothèses simplifiées et ne tiennent pas compte des défis spécifiques à chaque pays ni des variations économiques. Les résultats réels pourraient être différents en fonction de nombreux facteurs, y compris les politiques mises en œuvre, la stabilité régionale, les fluctuations des marchés mondiaux et d’autres considérations complexes dont nous n’avons pas assez de recul comme le changement climatique.

La croissance du PIB agricole en Espagne a varié entre 2% et 3% par an.

Toutefois ces estimations peuvent être aussi calquées sur la Politique Agricole Commune (PAC) de l’Union Européenne, qui a eu un impact significatif sur la croissance économique des pays membres. Cependant, il convient de noter que la croissance du PIB n’est pas directement attribuable uniquement à la PAC, car elle est influencée par de nombreux autres facteurs économiques, politiques et sociaux. La PAC a toutefois joué un rôle important dans le développement rural, la modernisation agricole et la sécurité alimentaire. Par exemple voici 5 PIB agricoles européens qui peuvent être pris en exemple :

  • Allemagne : La PAC a contribué à moderniser l’agriculture allemande et à accroître la productivité agricole. Cela a probablement eu un effet positif sur le PIB agricole. La croissance du PIB agricole en Allemagne a varié, en moyenne, entre 1% et 2% par an.
  • Espagne : La PAC a contribué à transformer le secteur agricole espagnol, ce qui aurait pu conduire à une croissance du PIB agricole. La croissance du PIB agricole en Espagne a varié entre 2% et 3% par an.
  • France : La PAC a soutenu l’agriculture française en améliorant la compétitivité et la durabilité. Cela aurait potentiellement favorisé une croissance du PIB agricole. La croissance du PIB agricole en France a oscillé autour de 1% à 2% par an.
  • Italie : La PAC a joué un rôle clé dans la modernisation et la diversification du secteur agricole italien, ce qui aurait pu avoir un impact positif sur le PIB agricole. La croissance du PIB agricole en Italie a été d’environ 0,5% à 1,5% par an.
  • Pologne : La PAC a apporté un soutien crucial au secteur agricole polonais après son adhésion à l’UE, ce qui aurait pu stimuler la croissance du PIB agricole. La croissance du PIB agricole en Pologne a été d’environ 3% à 4% par an.

Quels bénéfices pour l’Agriculture du Maghreb ?

Aujourd’hui de nombreuses multinationales du secteur agricole ont déjà pris position au Maghreb, le Maroc étant très souvent un hub régional pour ces dernières, tant les agricultures du Maghreb et la proximité géographique le permettent. Ces multinationales espagnoles, françaises ou italiennes trouvent ainsi des marchés plus ou moins matures au Maghreb pour se développer, mais aussi une porte et une ouverture sur le reste du continent africain.

Les professionnels du domaine, qui naviguent entre les différents pays sont unanimes et affirment que les opportunités agricoles des différents pays du Maghreb sont encore loin d’être pleinement exploitées. En favorisant une intégration économique mutuellement bénéfique, le Maghreb pourrait non seulement structurer son industrie agricole, mais aussi promouvoir les échanges d’expertise et d’innovation.

De plus, l’utilisation croissante des technologies offre une voie prometteuse pour optimiser la production dans des environnements désertiques, en surfant sur les succès déjà capitalisés, tant l’écosystème est fort.

Un réservoir naturel et des compétences

Le Maghreb offre une variété de climats et de sols propices à une grande diversité de cultures. Des terres fertiles près des côtes aux vastes étendues désertiques, chaque nation du Maghreb possède un potentiel agricole unique. De plus, la région du Maghreb dispose de vastes réserves d’eau souterraine principalement en Algérie et en Tunisie, et d’une main-d’œuvre notamment marocaine hyper qualifiée qui s’exporte partout en Europe, créant ainsi un environnement favorable pour des projets agricoles d’envergure. Une complémentarité certaine.

De nombreux projets sont déjà menés ici et là, comme l’irrigation goutte à goutte, la désalinisation de l’eau de mer ou la culture sous serre. Ces solutions technologiques pourraient être adaptées et étendues à d’autres pays de la région, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l’agriculture au Maghreb dans des zones autrefois considérées comme inhospitalières.

C’est une évidence, mais une Agriculture du Maghreb pourrait véritablement booster les économies nationales des différents pays de la région. De plus, on ne mesure que difficilement l’impact que pourrait avoir la résonnance régionale d’un Maghreb Agricole sur le reste du continent Africain. Un continent qui rappelons le reste un importateur brut pour de nombreuses denrées alimentaires telles que les céréales, les fruits et légumes ou l’aviculture par exemple et qui lui même gagnerait à avoir des locomotives.

L’Afrique sera le continent le plus peuplé et le plus jeune du monde en 2030.

Sources :
Challenge
Wikipedia
FAO
Agriculture en Algérie
Agriculture en Tunisie
MAH 20/08/2023
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Comment expliquer les chaleurs extrêmes actuelles au Maghreb ? https://www.agrimaroc.ma/comment-chaleurs-maghreb/ https://www.agrimaroc.ma/comment-chaleurs-maghreb/#respond Wed, 02 Aug 2023 17:00:09 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91772 Canicule extrême au Maghreb : La région parmi les plus chaudes au monde.

Un imposant « dôme de chaleur » s’est établi au-dessus du Maghreb, provoquant depuis environ deux semaines une vague de chaleur extrême dans la région, la plaçant parmi les endroits les plus chauds du monde. Les températures atteignent des niveaux avoisinant les 50 °C, dépassant de 4 °C à 10 °C les moyennes saisonnières habituelles.

En Tunisie, l’Institut national de la météorologie (INM) a enregistré des températures de 49 °C l’après-midi du lundi 24 juillet dans plusieurs villes, dont Tunis, la capitale, et Kairouan au centre du pays. Une alerte de « vigilance rouge » a été émise pour dix gouvernorats, prévoyant une canicule très intense du dimanche 23 au mardi 25 juillet 2023, avec des températures dépassant les moyennes normales de 6 à 10 °C. En Libye, la ville de Sabratha, dans le nord-ouest, s’attend à des températures record de 47 °C le mardi 25 juillet.

En Algérie, des températures record et inhabituelles ont également été enregistrées. Alger a atteint 49 °C le dimanche 23 juillet, et l’Office national de la météorologie (ONM) signale des pics jamais atteints auparavant du 9 au 12 juillet, tels que 47,9 °C à Alger, 46,8 °C à Maghnia à l’extrême-ouest et 44,8 °C à Béjaïa au centre du pays.

La Direction générale de la météorologie au Maroc (DGM) a averti d’une vague de chaleur prévue du lundi 24 juillet au jeudi dans différentes provinces du Royaume, avec des températures pouvant atteindre les 46°C.

Au niveau régional, les écarts de températures par rapport aux moyennes saisonnières varient de 4 °C à 10 °C, selon Omar Baddour, responsable de la division des services de surveillance du climat et des politiques climatiques de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Cette hausse spectaculaire des températures s’explique par la présence d’un puissant « dôme de chaleur » qui se trouve au-dessus de la région, située au-dessus de la ligne tropicale dans l’hémisphère nord, du Sahara à la Méditerranée.

Le dôme de chaleur est une zone fermée de hautes pressions qui emprisonne de l’air chaud à tous les niveaux de l’atmosphère, entraînant des températures record pendant la journée et empêchant une baisse significative la nuit. Ce phénomène météorologique est lié à la persistance d’un anticyclone de blocage qui entraîne la stagnation des masses d’air chaud. Cette zone de hautes pressions agit également comme un couvercle sur une casserole, favorisant la descente de l’air.

Les météorologues prévoient néanmoins un léger répit à partir du milieu de la semaine. Cependant, les températures élevées devraient se maintenir jusqu’en août, selon les prévisions de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Avec Agence Ecofin
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Sécheresses structurelles au Maghreb : Lutte pour la survie agricole https://www.agrimaroc.ma/secheresse-maghreb-survie-agricole/ https://www.agrimaroc.ma/secheresse-maghreb-survie-agricole/#respond Tue, 01 Aug 2023 08:10:55 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91713 Sécheresses au Maghreb : Impact dévastateur sur l’agriculture et mesures d’adaptation.

Le Maghreb est confronté à des sécheresses météorologiques de plus en plus intenses, longues et fréquentes, conduisant à des déficits importants en précipitations. Cette sécheresse structurelle affecte sévèrement l’agriculture, notamment la production céréalière, qui joue un rôle crucial dans l’économie et la sécurité alimentaire des pays de la région.

Les changements climatiques accentuent ces problèmes, prédisant une augmentation des sécheresses dans le futur. Cet article AgriMaroc examine les impacts dévastateurs de la sécheresse sur la production agricole au Maghreb et les mesures d’adaptation mises en place pour faire face à cette crise.

Impacts de la sécheresse sur l’agriculture au Maghreb :

La sécheresse a un impact considérable sur l’agriculture pluviale, en particulier sur la production céréalière. Les déficits pluviométriques pendant les mois cruciaux de croissance entraînent une baisse drastique des rendements, fragilisant ainsi la sécurité alimentaire et la préservation du cheptel. Les observations des années précédentes ont montré que les événements secs ont provoqué une chute significative de la production céréalière dans toute la région.

Exemples de conséquences : Selon la FAO, en Tunisie, la sécheresse survenue en 2015-2016 a entraîné une baisse de près de 30 % de la production céréalière, ce qui a obligé le pays à augmenter ses importations alimentaires. Les agriculteurs ont subi des pertes financières importantes, tandis que les prix des fourrages ont explosé sur le marché. Toujours selon la même source, au Maroc, la sécheresse de la même période a réduit la croissance économique nationale de près de 3 points. En Mauritanie et en Algérie, des baisses significatives de la production du riz et des céréales ont été constatées, poussant ces pays à augmenter leurs importations pour compenser le manque.

Les mesures d’adaptation face à la sécheresse :

Les pays du Maghreb ont élaboré diverses stratégies pour faire face à la sécheresse. Parmi celles-ci, on compte les grands projets d’infrastructures hydrauliques tels que les barrages, les lacs collinaires et les forages d’eau. Des projets de transfert d’eau entre bassins hydrologiques sont également en cours de développement. Parallèlement, des mesures de résilience à l’échelle familiale et communautaire sont mises en place, notamment la récolte des eaux de surface et l’utilisation de techniques de pompage solaire local.

Dans les systèmes irrigués, des recherches sont effectuées pour améliorer l’économie de l’eau à la parcelle, augmenter l’efficacité du transport de l’eau et accroître la productivité de l’eau. Lorsque l’alerte de sécheresse est déclarée, des mesures tactiques sont mises en œuvre, telles que des quotas et des rationnements de distribution de l’eau et des fourrages. Cependant, ces actions ne traitent que les conséquences de la sécheresse et ne renforcent pas la résilience des populations vulnérables face aux sécheresses futures.

Des stratégies long terme :

La sécheresse continue de sévir dans la région du Maghreb, impactant gravement l’agriculture et la sécurité alimentaire. Les défis futurs imposés par les changements climatiques appellent à une adaptation et une résilience accrues.

Les mesures d’urgence et tactiques sont nécessaires pour atténuer les effets immédiats des sécheresses, mais il est crucial de développer des stratégies à plus long terme pour renforcer la résilience des populations face aux défis climatiques à venir. Cela nécessite une coopération régionale et des investissements soutenus dans des infrastructures et des techniques adaptées pour assurer un avenir durable au Maghreb malgré les défis climatiques.

Les recommandations de la FAO face à la sécheresse 

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Le Maghreb veut s’unir pour une agriculture durable https://www.agrimaroc.ma/le-maghreb-veut-sunir-pour-une-agriculture-durable/ https://www.agrimaroc.ma/le-maghreb-veut-sunir-pour-une-agriculture-durable/#respond Mon, 14 Feb 2022 12:34:28 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82213 Les pays du Maghreb s’unissent pour une agriculture durable.

La région Proche-Orient et Afrique du Nord fait siennes les priorités stratégiques de la FAO qui concernent la transformation des systèmes agroalimentaires.

Les participants à la session de la Conférence régionale se sont engagés à favoriser un développement rural et agricole inclusif et durable et à promouvoir la sécurité alimentaire pour tous.

Les ministres de l’agriculture et les délégués …

Lire plus : Agriculture au Maghreb

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Tetra Pak : Nomination d’un nouveau Directeur Général Maghreb https://www.agrimaroc.ma/tetra-pak-nomination-dun-nouveau-directeur-general-maghreb/ https://www.agrimaroc.ma/tetra-pak-nomination-dun-nouveau-directeur-general-maghreb/#respond Wed, 24 Nov 2021 23:00:20 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=80340 Tetra Pak nomme un nouveau Directeur Général Maghreb, Monsieur Laurent Rodier.

M Rodier succède à Monsieur Philippe Delouche qui occupait cette fonction depuis 2018. Diplômé de l’école de commerce française HEC Paris, M. Laurent Rodier a rejoint Tetra Pak il y a une dizaine d’années où il a occupé différents postes commerciaux pour le compte de la société au Mexique, aux Caraïbes et en Europe.

« Le Maghreb est une région qui regorge de potentiel. Je suis honoré de cette nomination et enthousiaste d’accompagner nos clients dans le développement de leurs activités afin d’offrir aux consommateurs toujours plus de produits innovants, durables et de qualité », a déclaré M. Laurent Rodier.

Tetra Pak est présent dans la région Maghreb depuis 1960 et met au service de ses clients une expertise mondiale en fourniture d’équipement, de solutions de traitement et de conditionnement pour les aliments liquides au Maroc, en Mauritanie, en Tunisie et en Algérie. Cette proximité locale permet à Tetra Pak d’assurer une disponibilité continue de ses experts et de ses services et ce, en toute circonstance.

Tetra Pak MAP
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Le couscous, plat emblématique du Maghreb devient patrimoine immatériel de l’UNESCO https://www.agrimaroc.ma/couscous-maghreb-unesco/ https://www.agrimaroc.ma/couscous-maghreb-unesco/#respond Thu, 17 Dec 2020 10:49:24 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=72782 Après le dattier, le couscous, plat emblématique du Maghreb devient patrimoine immatériel de l’UNESCO.

L’UNESCO a annoncé que le couscous, plat populaire emblématique de l’Afrique du Nord, a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, après une candidature commune de pays du Maghreb.

L’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie ont porté ensemble le dossier “Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous”, sans se disputer la paternité de ce plat traditionnel à base de semoule ou de blé dur, servi avec légumes, viande ou poisson savamment épicés.

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Dans les quatre pays, “femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, sédentaires et nomades, issus du monde rural ou citadin, ainsi que de l’émigration, tous s’identifient” à ce mets symbole du “vivre ensemble”, affirme le dossier de présentation qui ne donne aucune recette.

Savouré des sables du Sahel et du Sahara au littoral de l’Atlantique et de la Méditerranée, son origine est immémoriale, et sa “dimension universelle remarquable”, selon ce dossier. Par ailleurs, ce qui fait la particularité de ce dossier, est que c’est la première fois que quatre pays du Maghreb unissent leurs efforts sur un sujet commun.

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L’Unesco se préparerait à inscrire le couscous dans son patrimoine mondial https://www.agrimaroc.ma/unesco-couscous-patrimoine-mondial/ https://www.agrimaroc.ma/unesco-couscous-patrimoine-mondial/#respond Thu, 10 Dec 2020 10:48:57 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=72634 Vers l’inscription du couscous au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le couscous, ce plat emblématique du Maghreb, pourrait bien faire son entrée au patrimoine mondial de l’Unesco, lors de la 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tiendra du 14 au 19 décembre.

Cette session, qui se déroulera en ligne en raison de la pandémie du Covid-19, devra examiner un dossier commun présenté par quatre pays du Maghreb : le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie, en vue de l’inscription du couscous à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

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Le dossier intitulé « Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous », figure parmi une quarantaine d’autres candidatures qui seront examinées par le Comité en vue de statuer sur leur inscription en 2020 sur cette Liste, souligne l’Opinion.

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