Euler Hermes – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Thu, 27 Feb 2020 16:13:19 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png Euler Hermes – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Alerte aux exploitants agricoles et industries agroalimentaires du Maroc https://www.agrimaroc.ma/exploitants-agricoles-agroalimentaires-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/exploitants-agricoles-agroalimentaires-maroc/#respond Thu, 27 Feb 2020 17:26:43 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=64252 Alerte aux exploitants agricoles et industries agroalimentaires du Maroc

Les défaillances de grandes entreprises agroalimentaires s’accélèrent à l’échelle mondiale, particulièrement dans les économies partenaires du Maroc. Par ailleurs, selon Euler Hermes, cinq grands défis sont à relever.

Le chiffre d’affaires cumulé des grandes entreprises défaillantes dans le secteur a quasiment triplé sur un an; atteignant 20 milliards de dollars en 2019, contre 6,4 milliards un an plus tôt. De quoi craindre un effet domino et de grandes difficultés pour les plus petits fournisseurs à l’échelle mondiale, s’alarme Euler Hermes. Depuis 2017, pas moins de 106 grandes entreprises ont été touchées, représentant un chiffre d’affaires de 31 milliards de dollars, dont 46 en Europe de l’Ouest. Cette région abrite les principaux partenaires du Maroc dans ce secteur stratégique et souvent clé dans les accords de libre-échange du Royaume. Dans sa nouvelle étude, «Agrifood : New risks looming ahead», l’assureur-crédit souligne que le secteur agroalimentaire, dans sa globalité, doit aujourd’hui faire face à 5 défis majeurs.

Les différents défis des entreprises

Le premier concerne le changement des habitudes de consommation, avec des acheteurs qui recherchent des aliments plus sains. «L’adaptation à ces nouvelles tendances a un coût», estiment les économistes d’Euler Hermes, d’autant que cette nouvelle tendance engendre une baisse de la consommation alimentaire en volume.

Le deuxième challenge pour les entreprises agroalimentaires consiste en l’obligation de réduire l’emprunte carbone de la production alimentaire. Ce qui suppose un changement de business model, avec un effet domino sur l’ensemble de la chaîne de valeur; y compris vis-à-vis des fournisseurs de matières premières. Selon nos confrères de Le Matin, ce verdissement en amont et en aval engendre également un surcoût. La profession fait face également aux tensions commerciales internationales.

Le troisième défi force le secteur agroalimentaire à repenser ses chaînes de production et ses stratégies d’exportation. Et ce n’est pas tout.

Le secteur est le quatrième défi. Il connaît des pressions à la hausse sur les salaires, qui représentent 11% des coûts opérationnels. Dans la zone Euro, par exemple, ils ont augmenté de 2,3% en 2019, en glissement annuel; alors qu’aux États-Unis, ils se sont accrus de plus de 3%.

Enfin, le cinquième défi majeur consiste dans l’incapacité des acteurs du secteur à répercuter ces hausses de coûts sur leurs prix de vente. «Même si le secteur agroalimentaire se porte plutôt bien jusqu’ici, ces nouveaux défis pourraient lui poser quelques difficultés à l’avenir. D’autant que la marge opérationnelle du secteur à l’échelle mondiale tend à se réduire (-1,2 point entre 2018 et 2020), et que les coûts opérationnels semblent croître plus vite que les revenus», détaille l’assureur-crédit.

Pour rappel, les exportations du Maroc en agriculture et agro-alimentaire étaient bien orientées l’année dernière. Elles avaient affiché une hausse de 4,1% à près de 61 milliards de DH; soit un gain de 2,4 milliards par rapport à 2018.

 

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Le secteur agricole et ses impacts sur la croissance économique du Maroc https://www.agrimaroc.ma/agriculture-croissance-economique-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/agriculture-croissance-economique-maroc/#respond Fri, 29 Nov 2019 14:00:03 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=51097 Euler Hermes revient sur l’impact des secteurs d’activité dont l’agriculture sur la croissance économique.

Malgré les statistiques du commerce extérieur, le ralentissement des exportations du Maroc n’avait pas du moins touché les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Ce qui permettait à l’agriculture de plus ou moins combler le gap et de compenser les déficits constatés dans certains secteurs.

Mais à l’heure actuelle, si on s’en tient à l’avis des experts, le commercial extérieur est au plus mal, avec une croissance qui sera au cours de l’année 2019-2020 de l’ordre de 2.7% selon HCP contre 2.4% pour Euler Hermes. Et cette fois-ci les secteurs agricoles et agroalimentaires ne pourraient y pas faire grand chose. Et pour cause, « La croissance des exportations agricoles devrait se limiter à 8 milliards de DH en 2019, près de 4 fois moins qu’en 2018. Mais les phosphates et l’automobile ont constitué les deux principales déceptions en matière d’exportations. Le Maroc a perdu le momentum de la croissance européenne ».

De même, le ralentissement devrait résulter de la baisse de la valeur ajoutée agricole (-3,8%) suite à une campagne qui a été compromise par les aléas climatiques. Bank Al-Maghrib s’attend à une récolte céréalière de 60 millions de quintaux contre 103 millions l’année dernière et 80 millions pour une campagne moyenne. Parallèlement, en 2020, les analystes d’Euler Hermes s’attendent à un additionnel d’exportations de 10 milliards de DH, dont 2 milliards avec l’Espagne et 1 milliard avec l’Inde. Ce sont les secteurs de la Chimie (phosphates), agroalimentaire et automobile qui généreront le gros de cet additionnel.

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